Lorsque Trump incite à la violence, le patron de Facebook laisse faire
Alors que Twitter a masqué un message du locataire de la Maison Blanche, sur les affrontements à Minneapolis après la mort d'un homme noir, George Floyd, pour violation des directives du réseau sur l'apologie de la violence; Facebook refuse de sanctionner les messages polémiques de Donald Trump.
"Les pillages seront immédiatement accueillis par les balles", déclarait le Président au sujet des manifestations qui dégénèrent en émeutes. Ces propos apparaissent sur Facebook, mais Mark Zuckerberg a décidé de les laisser visibles. Il se justifie en invoquant la liberté d'expression et l'intérêt du public à s'informer.
Twitter et Facebook ont mis en place des systèmes de lutte contre les contenus dangereux (appels à la haine, harcèlement,...) et contre la désinformation. Mais Facebook exempt les personnalités et candidats politiques de l'essentiel de ces mesures.
Comme d'autres experts, Evelyn Douek - chercheuse à la Harvard Law School, s'interroge sur la capacité de la toute nouvelle "Cour suprême" de Facebook à intervenir. - Source
Malgré le contexte actuel, l'ancien président Barack Obama souhaite faire passer une note d'espoir: "Si, à l’avenir, nous pouvons canaliser notre colère justifiée en une action pacifique, soutenue et efficace, alors ce moment peut être un véritable tournant dans le long cheminement de notre nation pour être à la hauteur de nos plus grands idéaux. Mettons-nous au travail." - Source