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Regards sur...

6 mars 2020

L'Europe et le drame syrien

"Je me suis rendu à Qamichli, dans le nord de la Syrie, pour rendre hommage aux combattants kurdes. J’étais venu leur dire que ces combattants courageux étaient nos héros contre les terroristes de l'Etat Islamique. Mais je suis resté silencieux, j’avais honte. J’avais devant moi l’évidence de la lâcheté de l’Europe qui les avait abandonnés. Ils étaient kurdes, arabes, araméens. Ils étaient dans la fleur de l’âge. Ils avaient connu l’enfer. Ils n’en étaient pas vraiment sortis. La terreur islamiste rôdait encore dans les villes et les villages et pouvait encore frapper. Les Turcs et leurs affidés islamistes poursuivaient leur occupation sanglante."

"Alors qu’ils avaient déjà perdu 10 000 hommes et femmes contre Daech, nous les avions ensuite abandonnés face à l’aviation et aux chars turcs. J’aurais dû leur dire ma honte. Je pensais à leur responsable politique qui m’avait déclaré la veille qu’elle savait dorénavant à quoi s’en tenir lorsque les Occidentaux lui parlaient de valeurs, d’alliance et de droits de l’homme… Alors je n’ai plus parlé. J’ai continué à les écouter. Ils racontaient la guerre sans se plaindre. Combien de leurs camarades avaient été blessés ? 21 000 contre Daech et 7 000 contre l’armée d’Erdogan et ses milices islamistes."

"J’aurais tant aimé que chaque Belge, chaque Européen soit là avec moi dans cette pièce pour mesurer toute la lâcheté d’une Europe qui s’est trahie ici."

Source: une opinion de Georges Dallemagne, député belge, sur La Libre

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1 mars 2020

L'Amour est toujours la réponse

La question est de savoir pourquoi, pourquoi nous sommes ici.
Pour dire bonjour et au revoir, puis disparaître
Cette belle vie, à quoi sert-elle ?
Pour apprendre à maîtriser la paix ou à maîtriser la guerre
Il n'y a qu'une seule réponse qui compte
Même si votre cœur a été brisé
Tout ce que vous voulez, tout ce que vous recherchez
L'amour est toujours la réponse
L'amour est toujours la réponse
L'amour, l'amour, l'amour, l'amour
L'amour, l'amour, l'amour

Nous faisons tous des erreurs, non, nous ne sommes pas encore parfaits
Peut-être que Dieu nous a tous créés suite à un accident
Et la question qui est sur toutes les lèvres
Pourquoi devrions-nous tout reprendre à zéro
Il n'y a qu'une seule réponse qui compte
Même si votre cœur a été brisé
Tout ce que vous voulez, tout ce que vous recherchez
L'amour est toujours la réponse
L'amour est toujours la réponse
L'amour, l'amour, l'amour, l'amour
L'amour, l'amour, l'amour

La question que je poserai à la fin de mes jours
Ce que j'ai donné et ce que je vais emporter
Il n'y a qu'une seule réponse qui compte
Même si votre cœur et vos rêves ont été brisés
Ce que vous voulez, ce que vous recherchez
L'amour est toujours la réponse
L'amour est toujours la réponse
L'amour, l'amour, l'amour, l'amour
L'amour, l'amour, l'amour
L'amour, l'amour, l'amour, l'amour
L'amour, l'amour, l'amour, l'amour
L'amour est toujours la réponse

Paroles de "Love is still the answer" par Jason Mraz

29 février 2020

Les actes citoyens pour éviter l'effondrement

Si nous considérons par exemple les voyages en avion. Prendre l'avion est une activité banale et très populaire. Cependant, le public sait qu'il s'agit d'un moyen de transport très polluant. Les plus jeunes générations ne peuvent pas concevoir de s'en priver aujourd'hui. Pablo Servigne nous dit que cela semble tellement aller de soi, que les individus ont du mal à croire que nous pourrions nous en passer. Mais cette approche tient en fait du récit. Nous pensons que nous allons pouvoir nous déplacer aux quatre coins du monde sans contraintes, que c'est un dû et que c'est facile. Mais il s'agit d'une histoire que l'on se raconte. On pourrait se raconter d'autres histoires. Il y a plusieurs manières de voyager, il n'est pas toujours nécessaire de prendre l'avion.

Et lorsque les gens se posent la question de savoir s'ils vont arrêter de prendre l'avion, ils se ravisent et se disent plutôt qu'ils vont voyager moins. Ils pensent ensuite aux opportunités de vacances qu'ils vont manquer... et souvent la démarche s'arrête là. La volonté individuelle manque. Les individus ne voient pas cela comme une solution personnelle pour contribuer à résoudre les problèmes de pollution.

Pablo Servigne nous explique que ce n'est pas une question de volonté mais plutôt une questions de contrainte. La décroissance est un projet politique. Elle consiste à se dire: essayons collectivement de diminuer l'impact de nos modes de vie sur la planète, et de le faire de manière coordonnée. Sinon, nous vivrons demain une décroissance subie. Et une décroissance subie, c'est un effondrement. Nous n'avons pas le choix. Nous l'avions encore dans les années septante, mais aujourd'hui nous n'avons plus le choix. La question d'actualité à se poser est: est-ce que nous voulons que la décroissance soit subie ou volontaire ?

L'objectif de la décroissance est de cesser de faire de la croissance économique un objectif. Elle part du postulat que la croissance économique apporte plus de nuisances que de bienfaits à l'humanité.

Source : FIFDH Genève

22 février 2020

La journaliste courage

Il y a 8 ans, le 22 février 2012, mourait une journaliste américaine particulèrement remarquable. Marie Colvin, dont un biopic sur sa vie a été réalisé en 2018, est décédée à Homs en Syrie où elle tentait de témoigner de la guerre pour le journal Sunday Times. Elle a reçu plusieurs prix journalistiques. Voici quelques citations de cette femme de conviction et de courage.

Our mission is to report these horrors of war with accuracy and without prejudice. We always have to ask ourselves whether the level of risk is worth the story. What is bravery, and what is bravado? Journalists covering combat shoulder great responsibilities and face difficult choices. Sometimes they pay the ultimate price.

Our mission is to speak the truth to power. We send home that first rough draft of history. We can and do make a difference in exposing the horrors of war and especially the atrocities that befall civilians.

Be passionate and be involved in what you believe in, and do it as thoroughly and honestly and fearlessly as you can. 

16 février 2020

Le refus du combat pour le troisième Reich

Nous venons de voir le dernier film de Terrence Malick "Une vie cachée" (titre original: A hidden life). Ce drame poignant retrace l'histoire véridique de Franz Jägerstätter, un objecteur de conscience autrichien, refusant de se battre pour les nazis pendant la seconde guerre mondiale. Franz est un paysan confronté à la menace d'une exécution pour trahison. C'est sa foi inébranlable et son amour pour sa femme, Fani, et ses enfants qui maintiennent son esprit en vie.

Ce film m'amène à la réflexion suivante : En des temps troublés par la guerre civile, lorsque l'homme fait son examen de conscience, et qu'il constate que la guerre a tout perverti, même sa propre morale. Alors il se rend compte qu'il aurait du réagir en dénoncant la haine, se dresser contre les injustices et surtout avoir eu très tôt l'intention de ne pas favoriser les partis extrémistes. Les valeurs humaines, fondement d'une société civilisée recherchant la paix, ne doivent jamais être galvaudées par la politique, quelque soit la forme qu'elle peut prendre. Car si la haine et la souffrance deviennent le quotidien des citoyens, c'est que l'obscurantisme a déjà infiltré les esprits. Une société ne s'en remet pas sans effort.

Citation de Franz dans le film: "Il y a une différence entre le type de souffrance que nous ne pouvons pas éviter et une souffrance que nous choisissons."

Merci Monsieur Malick de nous rappeler de garder une conscience claire et vigilante face à l'obscurantisme.

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6 février 2020

Le plus grand des menteurs est acquitté

"Le président a pris en otage les fonds destinés à un allié américain en guerre contre les envahisseurs russes. L'objectif du président était personnel et politique. En conséquence, le président est coupable d'un épouvantable abus de confiance des Américains."

- Mitt Romney, Sénateur républicain de l'Utah.

Source : Euronews

"N'est-il pas anormal de confier le destin d’un homme à ceux dont le sort politique pouvait être lié au sort de celui qu’ils avaient à juger ?"

- Hippolyte Wouters, avocat au barreau de Bruxelles

Source: La Libre

5 février 2020

Les juges polonais muselés par le pouvoir

Le président polonais Andrzej Duda a promulgué le 4 février 2020 la nouvelle loi qui permet de sanctionner les juges critiques des réformes de la justice introduites par les conservateurs nationalistes, mesure dénoncée par la Commission européenne.

"La Pologne a fait aujourd'hui un pas imposant vers un Polexit juridique (...) Une triste journée pour la Pologne, l'UE, l'Etat de droit et la sécurité juridique des citoyens", - Adam Bodnar, délégué aux Droits civiques.

Source: La Libre

3 février 2020

La réappropriation des valeurs

"L’incitation sauvage à la consommation n’épargne personne. La vie actuelle, influencée en permanence par les médias et soumise à une technologie triomphante, a fini par tirer un rideau d’argent sur les vraies valeurs de la vie, infiniment discrètes.

La dégradation des relations humaines est telle depuis tant d’années que l’on a peine à comprendre que le monde politique ne cherche pas davantage à reconstruire un système de valeurs intellectuelles et morales qui puisse enfin favoriser l’épanouissement de l’homme dans toutes ses dimensions.

Il faudrait réfléchir à l'influence que peuvent avoir nos choix, nos attitudes et nos méthodes sur la formation du caractère de nos enfants, sur leur développement intellectuel, et sur leur perception de la vie et du monde. La vie ne prend du sens que pour ceux qui sont capables de consacrer du temps à ceux qu’ils aiment.

Seul un plus grand souci du développement de la vie intérieure est à même de pallier les insuffisances et les défaillances d'un système éducatif qui, hélas, songe bien plus à développer des compétences qu'à les rendre accessibles pour tous, par une amélioration des conditions sociales et psychologiques de l'apprentissage."

Baudouin De Rycke, ex- enseignant et auteur

Sources : La Libre et l'ouvrage de l'auteur "Le Petit Prince au pays de l'homme-machine".

27 janvier 2020

Le bilan économique lamentable de Donald Trump

Pour le prix Nobel et ancien conseiller de Bill Clinton, la politique menée par le locataire de la Maison Blanche est désastreuse pour l’Américain ordinaire.

Si Trump mérite à l’évidence ses mauvaises notes sur des questions essentielles telles que la défense de la démocratie et la préservation de la planète, ses notes sont également celles d’un cancre dans le domaine de l’économie. Car la bonne santé actuelle de l’économie américaine n’est pas à mettre au crédit de Donald Trump.

"Premièrement, il bénéficie de la reprise économique qui a débuté sous Barack Obama. Deuxièmement, il a fait exploser le déficit budgétaire en augmentant la dépense publique et en baissant les impôts, ce qui, naturellement, crée de la croissance à court terme. Troisièmement, si les cours de la Bourse ont tant augmenté, c’est surtout parce que les impôts sur les sociétés ont beaucoup baissé, ce qui a augmenté les valeurs des entreprises. Enfin, si on compare la situation aux Etats-Unis depuis l’élection de Trump avec celle des autres pays de la région, on se rend compte qu’elle n’a rien d’exceptionnel."

"Trump est peut-être un bon président pour le top 1% – voire surtout pour le top 0,1% – mais certainement pas pour les autres citoyens américains. Dans la mesure où les baisses d’impôts bénéficient de manière disproportionnée aux ultrariches et aux grandes sociétés."

- Joseph Stiglitz, Professeur d’économie à l’université Columbia

Sources : L'Echo, Le Monde

24 janvier 2020

Les cent dernières secondes

Le Bulletin des scientifiques atomistes a avancé l’horloge de l’apocalypse à 100 secondes avant minuit – qui symbolise la fin du monde – et c'est la première fois de son histoire qu’elle en est si proche. C'est en en 1947, peu après le début de la guerre froide, que cette horloge a été créée. Les raisons de l'accélération de l'échéance sont les risques croissants de guerre nucléaire, le changement climatique et la désinformation.

Sources : Courrier InternationalArticle original

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