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Regards sur...

7 avril 2020

Les hommes n'évitent jamais les crises

Jacques Attali évoquait en 2018: "En 2040, le monde aura traversé une phase tragique, et il aura commencé à se reconstruire." Dans l'intervalle, nous risquons un effondrement de la civilisation européenne. Alors, pourquoi le risque de catastrophe est-il élevé ? 

Aggravation et concomitance des causes
Parce la planète connaîtra, pendant au moins les deux prochaines décennies, une croissance exponentielle de la population, des inégalités, des émissions de gaz à effet de serre, de l'acidification des sols, des guerres de l'eau, de la pollution, des catastrophes naturelles, des migrations, des dettes publiques et privées, etc. Mais aussi parce que ces causes se combineront dans le même laps de temps.

Report de l'action politique et verrouillage du système
Parce que l'histoire nous apprend que les hommes n'évitent jamais les crises. Sans cesse, nous retardons les solutions politiques, économiques, technologiques pour plus de monnaie, plus de dette, plus de procrastination et plus de promesses. Il nous paraît aujourd'hui que seule la croissance nous permettra de nous en sortir. De la sorte, nous renforçons la dynamique d'effondrement de nos sociétés fragiles et la destruction de notre milieu de vie.

Déni des individus et foi dans la technologie
Parce que nous ne voulons pas voir le danger devant nous, malgré les nombreuses alertes. Les matières premières, les ressources sont désormais limitées et nous ne planifions toujours pas l'après-pétrole. Habitués que nous sommes à vivre dans une société connectée et qui se nourrit de divertissements, nous en perdons la vue globale. Alors que les menaces systémiques sont bien présentes, nous regardons ailleurs. Demain, nous devrons nous réveiller et faire le deuil de cette foi en la technologie pour revenir à l'entraide entre êtres humains dans un monde abîmé.

Nous devrions mieux comprendre l'état du système maintenant, pour savoir comment réagir ensuite et prendre part aux solutions. L’heure n’est ni au pessimisme ni à la résignation, mais à l’action positive.

Source: texte librement inspiré des propos de Jacques Attali dans Les Echos

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6 avril 2020

L'humanité est confrontée à son destin

5 avril 2020

Le retour à l'essentiel

"La crise actuelle nous fait prendre conscience de l'importance de quatre sentiments oubliés : la gratitude, pour ceux qui sont en première ligne ; l’empathie, pour ceux qui souffrent ; l’admiration, pour ceux qui trouvent des réponses ; et l’altruisme, pour agir en soutien des uns et des autres."

Jacques Attali partage ses réflexions qui sont ici résumées:

L’humanité toute entière doit apprendre de ses erreurs pour ne plus les reproduire. Le monde devra être géré d’une façon beaucoup plus empathique et prévenante. La société sera soucieuse de proximité, de justice, et de chaleur humaine. Les convoitises du passé seront désormais dérisoires. Nous aurons tirer les leçons d'un modèle de société criminel. L'économie se recentrera sur l’essentiel et la société découvrira qu'elle peut parfaitement fonctionner de la sorte. Les professions de base, et nécessaires à son fonctionnement, seront les plus importantes pour notre survie. Si, grâce à ces professions, une rémission arrive, il ne faudra pas oublier que la menace peut revenir. Rien ne vaut vraiment plus que le temps qu’on passe avec ceux qu’on aime, et que le sens qu’on donne à sa vie. Il faudra avancer avec courage, lucidité et de façon positive.

Source: Jacques Attali

4 avril 2020

L'engagement dans une décroissance énergétique mondiale

"Après le confinement, il ne nous faudra pas revenir à la normale mais entrer en résistance climatique. Nous partons de l’idée qu’il est possible de maintenir une vie digne et heureuse sur Terre. Nous nous battons contre ce qui détruit le vivant. Nous agissons pour ce qui le préserve. Pour cela, suivant les recommandations scientifiques sur le climat et la biodiversité, nous visons une victoire climatique à travers une profonde transformation de nos vies et de nos sociétés.

L’atterrissage de nos sociétés doit être mené dans une perspective de justice sociale mondiale. Ceci impose de réduire nos émissions en deçà de 2 tonnes de CO2 par être humain et par an (ce qui équivaut à la division par 6 de l’empreinte carbone moyenne d’un Français).

Attendu sans succès depuis des décennies, le miracle technologique ne nous sauvera pas. Nous devons quitter le "business as usual" synonyme de mort précoce pour des milliards d’êtres humains et d’espèces vivantes. Sortir du productivisme et du consumérisme destructeurs qui structurent le système économique actuel."

Source: Le Monde

3 avril 2020

Vous avez dit confiné ?

Geluck confiné

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2 avril 2020

La normalisation de la surveillance est en marche

La vie privée sera-t-elle la prochaine victime de la pandémie ? Surveiller les citoyens via leurs smartphones peut aider à contenir la pandémie de coronavirus, mais aussi coûter cher en libertés publiques et respect de la vie privée. De la Chine à Israël, des gouvernements contrôlent les déplacements des personnes grâce à des moyens électroniques. En Europe et aux Etats-Unis, des firmes technologiques ont commencé à partager des données rendues "anonymes" pour mieux surveiller la propagation du virus.

Ces pratiques interrogent les ONG de défense des droits humains. "Les gouvernements exigent de nouveaux pouvoirs de surveillance extraordinaires pour contenir le Covid-19", constate l'une d'elles, la Electronic Frontier Foundation, dans un communiqué. Ces pouvoirs pourraient "envahir notre vie privée, réduire la liberté d'expression et peser lourdement sur les groupes vulnérables", continue-t-elle. "Les autorités doivent prouver que de telles mesures sont efficaces, scientifiques, nécessaires et proportionnées".

Source: La Libre

1 avril 2020

There's a flame, it's our guiding light

31 mars 2020

L'oiseau blanc

"Si vous voyez un grand oiseau blanc ... au milieu d'un lac. Aucun doute, c'est un signe !"

- Arnaud Riou, auteur, conférencier et autodidacte

30 mars 2020

Lorsque la musique se fait voyage

Rester chez soi est, selon moi, le moment idéal pour écouter de la musique instrumentale. Nous ne prenons pas souvent le temps d'apprécier des morceaux longs ou des albums immersifs qui sont de purs bijoux musicaux. Dans les cinq exemples ci-dessous, je reprends des titres que j'apprécie particulièrement, entre cohérence des styles musicaux, ambiance de relaxation et véritable plongée musicale.

  1. Mike Oldfield - Tubular Bells II
  2. Enigma - MCMXC a.D.
  3. Vangelis - 1492 Conquest of Paradise
  4. ATB - Two Worlds CD2: The Relaxing World
  5. Jean-Michel Jarre - En attendant Cousteau

Bonne écoute.

29 mars 2020

L'ambiance musicale qui accompagne ces moments d'écoute de soi

Jean-Michel Jarre a le don de créer des ambiances musicales tout à fait particulières et pourtant parfaitement reliées à nos émotions et à nos états d'âmes. Dans le morceau Oxygène, Pt. 15, il réussit à capturer un état émotionnel qui fait écho en moi en cette période triste de confinement. Tout en étant nostalgique, ce morceau de transition dans l'album Oxygène 3 reste plaisant à écouter au calme.

Alors pour retrouver de l'entrain, passons à la piste Oxygène, Pt. 17, nettement plus enjouée et vecteur d'émotions positives. Que le talent de Jean-Michel nous accompagne encore longtemps.

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