Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité

Regards sur...

2 décembre 2023

Le moment est venu d'aider l'Ukraine à gagner contre la Russie

Publicité
Publicité
1 décembre 2023

L'histoire d'une amitié lumineuse et solidaire face à la haine

30 novembre 2023

L'appel à retrouver une parole juste et responsable

"Jamais l’Humanité n’a autant pris la parole. Phénomène inédit dans l’Histoire. À maints égards, opportunité inouïe. Tout le monde s’exprime. S’étale. Se lâche. Se fâche. Se casse. Partout, ça parle. Mais est-ce que ça s’écoute ? Est-ce que, pour autant, on se parle ? Qu’est-ce qui se joue ? Et qu’est-ce qui se dit ? Désormais, chacun peut donner de la voix. Prendre parti. Publier son avis. Proclamer à hauts cris. En un sens, c’est une chance. Un sens – oui, mais lequel ? Tout dépend. Qui parle. Pour dire quoi. Au nom de quoi. À qui. Comment. Pour quoi.

Il faut voir comme on se parle – l’humanité en moins. De ce pouvoir extrême, quels usages faisons-nous ? De façon écrasante, de nos jours, l’énonciation dégénère en dénonciation. En stigmatisation. En ségrégation. En destruction. Et qu’ils visent ou non à détruire, pour beaucoup les mots ne veulent plus rien dire. Gage d’inconscience, vide de sens et pleine de violence – telle s’impose aujourd’hui, dans sa version massive, la parole. [...] Dans nombre de ses modalités actuelles, en mauvaise part, à mesure qu’elle prolifère, la parole se dégrade. Sa profération induit trivialisation, instrumentalisation, division, humiliation. Bien souvent, elle avilit l’individu. Elle annihile le sens. Elle galvaude le locuteur. Elle dénigre l’autre. Elle déchire la société.

Nous appelons ici à la valorisation de la parole. Pour que l’explosion de l’expression marque la consécration de notre humanité. Non son atomisation. [...] Cette globalisation de la parole, nous n’avons aucune intention de la laisser se résumer à sa dégradation. À sa standardisation et à son uniformisation. À sa marchandisation et à sa massification. À son aliénation et à son arriération. À sa pulvérisation en particules rudimentaires – en graines de néant. Jamais nous ne limiterons toutes nos pensées à un cliché. Deux posts. Trois secondes. Quatre émoticônes. Deux cent quatre-vingts caractères. Jamais nous ne reconnaîtrons au seul contenant la toute-puissance de dicter tout contenu. Au médium le pouvoir absolu de n’y voir rien que du flux."

Source : extraits choisis des premières pages du livre de Gérald Garutti, "Il faut voir comme on se parle : Manifeste pour les arts de la parole"

29 novembre 2023

La parole permet de se dépasser et de se relier aux autres

28 novembre 2023

Le PDG de Wikipedia pense que la diversité est essentielle pour contrer les préjugés

"Pour assurer l'égalité des sexes et lutter contre la désinformation, Wikipédia dispose de sa propre armée de "wikipédiens", qui sont pour la plupart des rédacteurs bénévoles masculins. Jimmy Wales a déclaré que les wikipédiens sont capables de reconnaître les faux sites web et de déterminer facilement si le texte a été écrit par un être humain. [...]

Si un outil était créé pour identifier les erreurs dans un article de Wikipédia en le comparant aux sources utilisées, il pourrait aider à éliminer les inexactitudes. Il a même déclaré à Euronews Next qu'il pourrait envisager une collaboration avec une entreprise d'IA à code source ouvert, librement utilisable, afin de respecter les principes de Wikipédia, mais il a précisé qu'il n'y avait rien de concret à l'étude.

Il a toutefois précisé que cette décision ne serait pas prise à la légère. [...] Il réfléchira donc soigneusement à tout partenariat, mais il a ajouté qu'il était ouvert aux programmes pilotes et aux modèles d'essai. Wikipédia reste un élément essentiel pour l'IA générative, car cette dernière s'appuie sur des informations publiées en ligne pour produire du contenu. Par conséquent, l'encyclopédie en ligne doit être exacte et non biaisée."

Source : extraits choisis d'un article d'Euronews

Publicité
Publicité
27 novembre 2023

Le témoignage émouvant de Simon Gronowski, rescapé de l'Holocauste

26 novembre 2023

L'interprétation magistrale du thème de Top Gun par Kebu

24 novembre 2023

Les débuts du web en 2000 semblaient prometteurs mais aujourd'hui...

"Le numérique aurait-il perdu toute raison ? Facebook nous connaît mieux que nous-mêmes, Google contrôle l’information, Amazon domine le marché du stockage des données et redessine le commerce, Apple se fournit auprès d’entreprises qui ont recours au travail forcé et Microsoft dispose d’une intelligence artificielle qui écrit toute seule des articles pour de nombreux médias. De l’autre côté de la planète, en Chine, l’équivalent de ces entreprises travaille main dans la main avec l’empire du Milieu pour surveiller et asservir des populations entières.

Les millions de dollars d’Uber et de Lyft sont en train de réécrire le droit du travail au détriment des lois votées par les représentants des citoyens. La notion de vie privée est redéfinie à coups de like et l’information est manipulée pour enfermer le citoyen dans une bulle. Dans le même temps, la fabrication et l’usage des technologies de l’information et de la communication sont à l’origine de plus d’émissions de gaz à effet de serre que l’aviation civile, et plus de 60 % des déchets électriques sont aux mains de mafias."

"Comment en sommes-nous collectivement arrivés là ? Comment l’utopie d’ingénieurs rêvant d’un monde meilleur, plus ouvert, interconnecté, créatif et décentralisé est-elle devenue un modèle de surveillance ultracapitaliste, centralisé et globalisé ? Comment a-t-on laissé une poignée d’entreprises maîtriser les services, les systèmes d’exploitation, les données, les infrastructures de calcul et de transport de la donnée ? Comment a-t-on pu laisser quelques sociétés faire voler en éclats les règles du travail ou l’accès à l’information ?"

"Notre échec est immense, mais il n’est pas trop tard pour reprendre le contrôle. Un sursaut politique est cependant plus que jamais nécessaire pour éviter l’avènement de dystopies annoncées depuis déjà longtemps par des visionnaires comme Orwell ou Huxley."

Source : extraits choisis du livre "L'Archipel des GAFAM" de Vincent Courboulay

man-sits-computer-pollution outside

23 novembre 2023

Les Pays-Bas prennent le chemin de l'extrême en politique

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ce n'est pas un simple évènement comme un autre. C'est la nausée qui nous assaille ce matin. Une tragédie pour nos valeurs démocratiques et notre paix sociale en Europe. Un sérieux avertissement pour les autres pays européens.

22 novembre 2023

L'idée de respirer pour faire partie d'un monde beaucoup plus vaste

Le livre "parle d’aujourd’hui, de nos asphyxies et de nos grands besoins d’air, c’est‑à-dire de l’irrespirable et de tout ce qu’il faut pour respirer. [...] On en rêve plus que jamais, sans aucun doute, de respirer : respirer tout court, sentir la grâce de l’air et la certitude de sa venue. On n’a qu’à prononcer ce mot d’ailleurs, « respirer », et c’est tout le paysage qui accourt, attiré, aspiré, espéré à l’appel de la langue : on avance dans un océan déjà élargi, selon la marée légère des poumons; les proches et les lointains s’ouvrent par bouffées d’air les plus petites portes du corps, on est comme au balcon de soi-même, et le dehors viendrait presque se blottir, en vapeur, dans la bouche.

On en rêve plus que jamais, on s’en parle, parce qu’une atmosphère assez irrespirable est en train de devenir notre milieu ordinaire. Tout le monde le sait, le sent : on manque d’oxygène, de santé, de paix, on manque de liens vrais, de justice et de joies. C’est presque devenu notre condition naturelle, la caractéristique d’environnements à peu près partout intoxiqués; notre condition politique aussi, traversée de violences et de mépris; notre condition sociale (nos conditions sociales si différentes plutôt) dans un temps de sauvagerie du capital et de brutalités publiques; notre condition psychique même :

l’essoufflement qui découle de nos « si violentes fatigues », la tête dans le guidon, et de ce que cela coûte de s’ajuster à un monde en surchauffe. Un monde où les crises se succèdent, roulent en avalanche sans laisser le temps de reprendre haleine et d’ouvrir franchement la fenêtre aux poumons. – La respiration, en ce sens, ce serait déjà le répit : pause, pouce, on respire, on s’offre des brassées de survie, et l’on tiendrait presque plus sur la qualité de son souffle que sur ses jambes."

Source : extraits choisis des premières pages du livre "Respire" de Marielle Macé

Publicité
Publicité

feuille-turquoise

Publicité

stylo plume

Visiteurs
Depuis la création 19 126
Publicité