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Regards sur...

14 octobre 2019

Les gens sans droits ont chacun un nom

Juste à la frontière, les enfants pleurent
Ils se battent pour la nourriture
En tenant leur têtes, ils rompent le pain avec une pierre

Tout le long du bord de route, les gens se tiennent debout
A regarder le soleil, ils se protègent les yeux
Chassant les mouches de leur visage

Dites-moi, que pouvez-vous dire
Dites-moi, qui accusez-vous ?
Comme un miroir où vous vous voyez
Ces gens ont chacun un nom

Tout autour de la commune
De jeunes hommes meurent de faim et soif
Le puits s'est asséché
Les larmes de son œil nourrissent son fils

Dites-moi...

Vous pouvez dire que vous faites marche arrière
Nous voyons les photos partout
Mais ce qui n'est pas visible,
c'est ce qui se passe derrière les portes closes
Et vous n'avez pas l'air de vous en soucier

Est-ce que vous vous attendez à ce que je vous crois ?
Comment pouvez-vous vraiment penser
Que vous pouvez mener votre cheval à l'eau
En lui maintenant un revolver sur la tempe
Et le faire boire

Quoi que vous dites, ça ne s'arrangera jamais
Quoi que vous fassiez, nous ne verrons jamais aucun changement

Les gens vivent sans droits, sans dignité
A quel point un homme doit-il crier
Pour mériter le droit d'être libre

Vous pouvez garder vos petits soldats
Pour séparer les noirs et les blancs
Mais quand la poussière retombe
Et que le sang s'arrête de couler
Comment dormez-vous la nuit ?

Peu importe ce que vous dites...

Qu'est-ce qui vous rend si important et si puissant
Qu'est-ce qui vous rend si qualifié
Vous pouvez vous asseoir là et dire
Combien obtiennent leur liberté
Mais combien d'autres sont morts

Vous décidez de vous poser en juge
Essayant de jouer à Dieu
Un jour, bientôt, l'argent n'arrivera plus
Plus pour vous et pour personne d'autre

Peu importe...

 

Paroles de "Colours" par Phil Collins, 1989.

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13 octobre 2019

La guerre idéologique qui nous menace tous

"Que puis-je dire au monde, pourquoi Erdogan nous fait-il ça ? Ils ont fermé les yeux sur ce qui nous arrive. Depuis hier, nos enfants et nous sommes sans nourriture, nous avons faim," déplore une femme kurde, son enfant dans les bras. L'autre source d'inquiétude pour la communauté internationale, au sujet de l'incursion turque en Syrie, concerne le sort des combattants de l'Etat islamique prisonniers des forces kurdes. Dans l'un de ces camps, Al-Hol, des émeutes ont déjà eu lieu et certains prisonniers s'en sont échappé.

Sources: Euronews et La Libre

12 octobre 2019

Les propositions de slogan pour la campagne de Trump

Le Président Trump est en campagne. La date a été fixée au 3 novembre 2020, mais Trump commence déjà... Et il n'y va pas de main morte! Voir son discours agrémenté d'injures et profondément indigne. Plutôt que de répéter encore une fois le slogan mensonger "Make America Great Again", je lui proposerais bien quelques slogans plus proches de la réalité, en tout cas des faits qu'il impose aux américains et au reste du monde. "Make racism trivial again" lorsqu'il stigmatise les groupes ethniques et qu'il met sur le même plan antiracistes et suprémacistes blancs. "Make lies common again", lorsqu'il parle des médias sérieux comme de pourvoyeurs de fake news. "Make women guilty again", lorsqu'il attaque les femmes qui l'accusent de comportements inappropriés. "Make stupidity famous again", lorsqu'il démontre son incompétence politique, par exemple face à la Corée du Nord. "Make ideology the standard again", lorsqu'il favorise les grandes industries américaines polluantes et qu'il déconsidère le travail des scientifiques. Au final, le résultat pour les américains est qu'il sera là pour "Make America badly managed again". Je terminerai par celui qui me parle le plus "Make impeachment possible again!"

6 octobre 2019

La nécessaire solution européenne

Carola Rackete a déclaré: "(La migration en mer Méditerranée doit être vue) comme un problème européen, qui nécessite une solution européenne. Ce n'est pas une question d'individus, c'est un problème systématique." Pour elle, il est nécessaire de mettre fin à la criminalisation des humanitaires en mer Méditerranée. Source: Euronews

30 septembre 2019

L'appel du Pape à la communauté internationale

"Les pays en développement continuent d'être vidés de leurs meilleures ressources naturelles et humaines au profit de quelques marchés privilégiés. Les guerres ne touchent que certaines régions du monde, mais les armes de guerre sont produites et vendues dans d'autres régions, qui, elles, ne veulent pas accueillir les réfugiés générés par ces conflits." - Pape François

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16 septembre 2019

Les changements de chacun pour vivre mieux collectivement

"J'ai pris la parole non pas pour me faire des amis ou améliorer ma vie, mais pour quelque chose en quoi je croyais. Nous avons tellement de problèmes dans le monde, et ce sera toujours le cas. Mais nous sommes responsables des échecs de notre propre société, dans nos propres bureaux, dans nos propres communautés, pour des choses que nous pouvons changer. Et moi, j'ai vu que mon gouvernement, et mon agence de renseignement, fonctionnaient en violation, non seulement des droits de l'homme, mais aussi de sa propre charte, de ses propres idéaux. Je n'ai pas voulu brûler cette agence, donc évidemment elle existe encore aujourd'hui. Je voulais l'aider, l'améliorer : et dans une certaine mesure ça s'est produit!"."Bien sûr, il y a encore de la surveillance de masse. Et maintenant, des entreprises sont impliquées, d'autres gouvernements aussi, et cette tendance va se poursuivre, jusqu'à ce que socialement, nous tous, ensemble, commencions à travailler pour changer non pas simplement le travail d'une seule agence de renseignement, non pas la technologie, mais la façon dont nous vivons." - Edward Snowden, lanceur d'alerte américain

Extrait d'une interview de France Inter via le site de La Libre.

5 septembre 2019

La légiste qui rend leur dignité aux migrants noyés

Cristina Cattaneo, une femme médecin légiste italienne, donne un nom aux victimes de la Méditerranée. Les naufrages tragiques ponctuent l'actualité et ont fait de cette mer un véritable cimetière, mais un cimetière d'anonymes. Cristina s'est donnée pour mission d'identifier chaque disparu. Une tâche qui n'a pas de fin heureuse, un travail solitaire, patient, humble et tenace, dont personne ne veut se charger. Un sac contenant un peu de terre d'Érythrée, du Ghana, une carte de bibliothèque, un bulletin scolaire..., autant de vestiges des vies brisées de ces hommes, femmes et enfants qui ont tout risqué pour un avenir meilleur. Elle raconte son travail d'enquête dans "Naufragés sans visage", au cours des mois passés en Sicile, après le naufrage d'un bâteau qui transportait près de 1 000 personnes. Cristina nous rappelle que c'est ce travail d'enquête, ce combat pour rendre justice aux morts sans nom, qui fonde notre humanité.

Interview sur Arte 28 minutes

2 septembre 2019

Le chômage de longue durée n'est plus une fatalité

"Territoires zéro chômeur de longue durée" est un projet d’ATD Quart Monde pour éradiquer le chômage de longue durée. Expérimenté en France, il s’inscrit dans une dynamique de petits territoires qui optent pour une organisation économique n’excluant personne. Ainsi, à l’échelle du territoire (commune, communauté de communes, quartier), il s’agit de proposer à toute personne privée durablement d’emploi et qui le souhaite, un emploi en contrat à durée indéterminée au salaire minimum, à temps choisi, et adapté à ses compétences.

Sources: atd-quartmonde, les premiers succès, les villes en veulent plus, le débat

26 août 2019

La passivité de nos dirigeants face au drame syrien

Les pires des crimes pensables, en quantité et en horreur, seraient-ils ceux qui sont les moins réprimés ? Commis par des pouvoirs politiques contre des victimes civiles de tous âges et sexes au nom de la répression ou de la guerre, ils s’installent dans la durée comme en Syrie. Depuis près de quarante ans, le pouvoir en place du père et du fils el-Assad terrorise, massacre et tue sa propre population dans des conditions maintenant bien connues d’arbitraire et d’horreur.

La passivité de nos dirigeants, et son corollaire l'impunité des criminels, abîment et détériorent nos démocraties. L’inhumanité collective d’un monde où de tels crimes ne suscitent plus aucune réponse se normaliserait-elle à force de durer ? Jusqu’où la culture du réalisme géopolitique doit-elle nous pousser à les laisser poursuivre leur oeuvre de mort ?

Que les responsables politiques de nos démocraties puissent encore avoir le courage d'une parole, un signe clair, des choix de rétorsions réels, qui désigneraient publiquement la nature criminelle du puissant politique incriminé. Rendre ainsi visible et légitime la version des faits des victimes constituerait le premier pas crucial en direction de la fin de son infernale impunité.

Extraits remaniés d'un article de La Libre, rédigé par l'anthropologue Véronique Grappe-Nahoum

24 août 2019

La destruction de l'Amazonie planifiée par le Président brésilien

Sans répit depuis le mois de juillet, la forêt amazonienne est en proie aux flammes. Depuis le 1er janvier 2019, pas moins de 75.336 foyers d'incendie ont été dénombrés. Un nombre beaucoup trop important, s'il ne s'agissait que d'une période de sécheresse (voir carte des feux). On savait déjà que le Président d’extrême droite Jair Bolsonaro encourageait le développement de l’agriculture et de l’exploitation minière sur les terres indigènes. Mais des documents inédits révèlent désormais des plans destructeurs pour la forêt amazonienne. Ces documents, publiés par le site openDemocracy, sont révélateurs d'une politique anti-environnementale manoeuvrée par le Président depuis le 1er janvier 2019. Il est question de projets concrets comme de "construire une centrale hydraulique sur la rivière Trombetas, un pont sur le fleuve Amazone et une autoroute au niveau de la frontière avec le Suriname."

Le chef indien Raoni a demandé, le vendredi 23 août, l’aide de la communauté internationale pour contribuer à « faire partir le plus vite possible » le Président brésilien, qu’il juge responsable des graves incendies en Amazonie. "Je pense que le Président français et d’autres forces internationales peuvent faire pression pour que le peuple brésilien fasse partir Bolsonaro et que le Congrès vote sa destitution", a-t-il ajouté. "Je demande une aide extérieure. Je veux qu’il y ait une mobilisation générale pour qu’on éteigne ces feux. On ne peut pas laisser brûler ça comme ça. C’est une catastrophe, ce qu’il est en train de faire avec nous" , a poursuivi le chef Raoni. "C’est lui qui excite ces gens, comme les fermiers. Ils l’écoutent. Il pensent qu’ils ont tous les droits et se mettent à brûler les forêts. Il en va ainsi pour les coupeurs de bois, les chercheurs d’or. Ils se lâchent tous car sa parole les pousse à détruire la forêt beaucoup plus vite", a-t-il accusé.

Quelque 700 nouveaux feux ont été enregistrés dans « le poumon de la planète » en 24 heures le jeudi 22 août, selon les chiffres communiqués vendredi par l’Institut national de recherche spatiale (INPE), un organisme brésilien qui observe la déforestation en Amazonie.

Sources : La Libre, OpenDemocracy, ParisMatch

Interview de Raoni sur Arte.

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