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Regards sur...

5 juillet 2019

Le laxisme dans la lutte contre le racisme

"Les élections du 26 mai sont le résultat logique d'un laxisme prolongé dans la lutte contre le racisme. Toute la société sera gagnante si les luttes pour la justice sociale, écologique et fiscale et contre le racisme structurel sont inscrites au cœur des accords de gouvernements", déclarent 55 associations regroupées au sein de la Coalition pour un plan d'action interfédéral contre le racisme. "Il est grand temps de rattraper le temps perdu en implémentant des mesures ambitieuses contre le racisme structurel, dans tous les domaines sociétaux." - Source : La Libre

Voir aussi La xénophobie, ce produit améliorant les performances des politiques

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4 juillet 2019

Les arbres continuent de tomber

La déforestation de l'Amazonie a augmenté de 88% en un an. La planète perd une partie de ses poumons, c'est le tableau dressé par l'agence spatiale du Brésil. L'Amazonie est en train de brûler et est en pleine crise climatique. En un mois seulement, la forêt amazonienne a perdu 920 km². Cette forêt est considérée comme vitale pour la lutte mondiale contre le changement climatique.

Source: Euronews

L'importance réelle de la forêt amazonienne

2 juillet 2019

Les citoyens éclairés

"Bien informés, les hommes sont des citoyens; mal informés, ils deviennent des sujets" - Alfred Sauvy, économiste et démographe

29 juin 2019

La capitaine admirable et responsable

Le respect des droits de l’homme face à l’échec de L’UE. Capitaine de navire travaillant pour l'ONG allemande Sea-Watch, Carola Rackete a été au bout de sa mission pour mettre en sécurité 40 rescapés en mer. N'en déplaise à Matteo Salvini, le ministre italien de l'Intérieur d'extrême droite, qui a fait passer en juin un décret criminalisant la solidarité et l'humanité.

Après 16 jours de jeux politiques sur le dos des rescapés et de l’équipage embarqué sur le navire – le Sea-Watch 3 a été forcé d’entrer dans le port de Lampedusa sans permission pour débarquer les 40 survivants restants. Le navire ayant déclaré devoir entrer dans les eaux territoriales Italiennes en Etat de Nécéssité presque 60 heures auparavant. Malgré cela, aucune autorité ne s’est manifesté pour assister le navire et aucune solution de débarquement pour les personnes rescapées n’a été proposée. “Nous ne sommes pas soulagés, nous sommes en colère”, dit le capitaine Carola Rackete, “ce débarquement aurait dû avoir lieu il y a plus de deux semaines. Les gouvernements européens, dans leurs bureaux climatisés, ont joué avec la vie de ces personnes pendant plus de 16 jours. C’est inhumain, inacceptable et probablement contraire à toutes les constitutions qu’ils prétendent représenter. C’est une honte pour l’Europe et l’Union que d’accuser les autres du blocus alors qu’aucune institution européenne n’était prête à en assumer la responsabilité jusqu’à ce que je sois obligée de le faire moi-même”.

Khadim Diop, un Sénégalais de 24 ans, qui a vécu l'enfer avant de débarquer à Lampedusa déclare à son propos : "Nous lui disons bravo, [...] parce qu'elle a tout fait pour nous."

Johannes Bayer, le président de Sea-Watch déclare quant à lui: "Nous sommes fiers de notre capitaine, elle a fait exactement ce qu’il fallait. Elle a suivi le droit de la mer et a mis les personnes en sécurité. A sa place, Matteo Salvini devrait faire l’objet d’une enquête pour enlèvement et violation du droit international. Trop souvent, il a évité les poursuites en comptant sur son immunité parlementaire."

"Je suis prête à faire face aux conséquences de mes décisions, comme on peut s’y attendre d’un capitaine. Et M. Salvini ?" demande la capitaine. Poursuivie pour "résistance à un navire de guerre" (source) qui l'empêchait d'accoster, Carola Rackete a été arrêtée, elle encourt une lourde amende et en théorie dix ans de prison.

Source: Article Sea-Watch

24 juin 2019

Le déclinisme touche nos démocraties

"La démocratie est difficile. Dans de nombreux États de droit démocratiques, des citoyens décrochent. On assiste à une montée progressive du populisme. [...] Le cœur du problème est l’érosion de la qualité du débat public, le remplacement de l’échange d’arguments par l’émotion et l’indignation morale. Cette dégradation se manifeste depuis longtemps, mais atteint désormais un niveau inquiétant."

Lire l'article de Leo Neels sur La Libre

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20 juin 2019

La journée mondiale des réfugiés

Un réfugié est une personne qui, « craignant avec raison d'être persécutée du fait de sa race, de sa religion, de sa nationalité, de son appartenance à un certain groupe social ou de ses opinions politiques, se trouve hors du pays dont elle a la nationalité et qui ne peut ou, du fait de cette crainte, ne veut se réclamer de la protection de ce pays ; ou qui, si elle n'a pas de nationalité et se trouve hors du pays dans lequel elle avait sa résidence habituelle à la suite de tels événements, ne peut ou, en raison de ladite crainte, ne veut y retourner » (Convention de l'ONU relative au statut des réfugiés, 1951, art. 1er a, § 2).

Découvrir l'action de Convivial au profit des mères en exil

8 juin 2019

L'espoir d'un traitement plus humain des migrants par l'Europe

Pietro Bartolo est médecin, il vient d'être élu au Parlement européen. Même s'il a voué son quotidien à soigner de nombreux migrants sur l'île de Lampedusa en Sicile, il ressent un sentiment d'impuissance, car rien ne change. Et c'est la raison pour laquelle il s'est lancé en politique. Il veut se battre pour rendre les institutions européennes plus fortes et plus humaines.

"La migration devrait être gérée à Bruxelles, et pas à Lampedusa. J'ai vu beaucoup de souffrances, d'atrocités. J'ai dû examiné des cadavres, trop souvent. J'ai essayé d'alerter les gens sur ce qui se passe. Lorsque j'entends ces mensonges à la télévision, cela m'énerve. Les gens ne peuvent pas arriver ainsi, ces personnes doivent arriver par des corridors humanitaires. Car nous oublions la chose la plus importante, nous parlons d'êtres humains. Je vais avoir l'occasion de travailler pour rappeler ces valeurs, que nous avons perdues."

En Italie, les élections européennes se sont soldées par la victoire de "La Ligue", le parti d'extrême droite. Même des villes connues pour leur politique en faveur des migrants ont majoritairement voté pour le parti de Matteo Salvini. C'est le cas de Riace, pourtant réputée pour son modèle d'intégration, où La Ligue est arrivée en tête avec 30% des voix.

Sources: Euronews 1, Euronews 2

En savoir plus sur sa vie, son livre, son film

7 juin 2019

Les europarlementaires doivent garantir les droits humains

"Malgré tous les défis qui attendent nos eurodéputés nouvellement élus, j'ai bon espoir qu'une Europe plus libre et plus juste soit à notre portée. Lors des élections de la semaine dernière, les Européennes et Européens ont été plus nombreux à se rendre aux urnes que ces 20 dernières années, et de nombreuses campagnes ont été menées par des jeunes qui se sont fait entendre sur plusieurs questions clés.

Le 14 mai, de jeunes militantes et militants soutenus par Amnesty International ont organisé des actions coordonnées dans plus de 35 villes pour encourager les citoyennes et citoyens européens à aller voter. Ces jeunes ont exprimé leur vision d'une Europe accueillante envers les réfugiés et migrants, garantissant l'égalité des droits pour tous et accordant la priorité à la lutte contre la crise climatique. Nombre de nos nouveaux eurodéputés adhèrent à des principes du même ordre.

Les europarlementaires doivent être prêts à un débat réfléchi et éclairé sur les migrations. L’Europe a besoin d’une vision à long terme de la gestion des migrations, qui réponde aux besoins économiques et démographiques et respecte les droits humains. À cet égard, le Pacte mondial des Nations unies sur les migrations offre un cadre solide. Salué par le Parlement européen en 2018, il reconnaît qu’il est essentiel de mobiliser l’ensemble de la société contre la xénophobie." - Eve Geddie, Directrice du Bureau d’Amnesty International auprès des institutions européennes

Source: Euronews 

6 juin 2019

Le manque de considération pour les individus et la planète

"Je pense que les jeunes sont en train de faire comprendre à ces partis politiques qu’ils ne peuvent plus traiter la crise climatique comme un problème à énumérer à la fin de tout le reste, en l'oubliant peut-être la plupart du temps. Le but d'un New Deal vert, c'est qu'il n'y a pas une seule politique climatique, c'est une vision de la façon dont vous organisez une économie et une société pour qu'elle ne soit pas en guerre contre la vie sur Terre, et cela vaut pour le climat, pour nos océans, mais aussi pour la vie quotidienne des gens, car nous avons un système économique qui traite réellement les gens et la planète comme s'ils étaient jetables." - Naomi Klein, journaliste, auteure et activiste

Source: Euronews

5 juin 2019

La juriste qui milite pour la reconnaissance de l'écocide

Valérie Cabanes est juriste en droit international et spécialiste des droits de l'homme et du droit humanitaire. Elle porte le projet de reconnaissance par la justice de l’écocide comme un crime contre la paix et les générations futures, au nom de la terre et du vivant. Son objectif est que l’écocide soit reconnu par le droit pénal international "comme cinquième crime pouvant être poursuivi devant la Cour pénale internationale au même titre que le crime contre l’humanité, le crime de génocide, le crime de guerre et le crime d’agression".

"Mes voyages dans plus de 40 pays et mes recherches m’ont convaincue que la guerre et la pauvreté sont intimement liées à la sur-exploitation des ressources terrestres et à un partage inéquitable de celles-ci. J’ai aussi pu constater que les modes de vie des peuples autochtones sont les plus à même de préserver le système Terre; ils savent exploiter ses ressources sans jamais l’épuiser car ils se reconnaissent eux-mêmes comme un simple maillon de la chaîne de vie."

"Il est urgent que l’homme retrouve sa juste place de gardien du Vivant, cela passe par une prise de conscience individuelle mais le droit pourrait accompagner ce cheminement. Reconnaître la destruction des écosystèmes comme un crime semble nécessaire pour imposer par la loi, à nos gouvernements et à nos entreprises, la transition énergétique qui permettra de protéger notre environnement, de mieux respecter notre droit à la vie et celui des générations futures."

Retrouvez sa biographie, ses ouvrages et une interview

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