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Regards sur...
26 août 2019

La passivité de nos dirigeants face au drame syrien

Les pires des crimes pensables, en quantité et en horreur, seraient-ils ceux qui sont les moins réprimés ? Commis par des pouvoirs politiques contre des victimes civiles de tous âges et sexes au nom de la répression ou de la guerre, ils s’installent dans la durée comme en Syrie. Depuis près de quarante ans, le pouvoir en place du père et du fils el-Assad terrorise, massacre et tue sa propre population dans des conditions maintenant bien connues d’arbitraire et d’horreur.

La passivité de nos dirigeants, et son corollaire l'impunité des criminels, abîment et détériorent nos démocraties. L’inhumanité collective d’un monde où de tels crimes ne suscitent plus aucune réponse se normaliserait-elle à force de durer ? Jusqu’où la culture du réalisme géopolitique doit-elle nous pousser à les laisser poursuivre leur oeuvre de mort ?

Que les responsables politiques de nos démocraties puissent encore avoir le courage d'une parole, un signe clair, des choix de rétorsions réels, qui désigneraient publiquement la nature criminelle du puissant politique incriminé. Rendre ainsi visible et légitime la version des faits des victimes constituerait le premier pas crucial en direction de la fin de son infernale impunité.

Extraits remaniés d'un article de La Libre, rédigé par l'anthropologue Véronique Grappe-Nahoum

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