La Science avance continuellement, progresse par accumulation successive de connaissances. Mais il arrive parfois que des remises en cause majeures viennent contredire l’hypothèse scientifique en vigueur. En particulier dans le cas où ces remises en cause viennent renverser l’approche matérialiste et réductionniste en cours dans nos sociétés occidentales. Il s’agit de changements de paradigmes scientifiques, qui impliquent une véritable transformation dans notre vision du monde. Il y a eu de grands changements de paradigmes dans l’histoire des Sciences, comme la théorie de Darwin ou les théories d’Einstein. Elles ont eu un impact énorme sur le monde scientifique et sur chaque individu. Mais aujourd’hui certaines de ces avancées sont remises en cause, consécutivement à de nouvelles découvertes qui expliquent mieux les observations et les faits. Il en va ainsi du monde, la Science ne s’arrête pas de progresser et notre compréhension s’affine et fait émerger de nouvelles questions. Prenons l’exemple de la théorie de l’évolution : le paléontologue Stephen Jay Gould de Harvard a proposé la théorie des équilibres ponctués comme développement à la théorie de l’évolution, afin de rendre compte des transitions évolutives des espèces, qui se déroulent parfois de manière brutale, plutôt que graduellement. Ce développement nous montre bien que nous n’avons aucun intérêt à créer des dogmes scientifiques. Il n’est plus possible aujourd’hui de concevoir l’évolution comme un processus linéaire progressif.
Des scientifiques de haut niveau et d’une grande honnêteté intellectuelle ont opéré une remise en question complète de leur vision du monde, et cela par le biais d’un mystère précis qu’ils se sont attachés à comprendre. Les exemples sont nombreux, en voici quelques-uns : plusieurs médecins renommés comme Melvin Morse ou Raymond Moody, qui ont contribué à l’étude scientifique des expériences de mort imminente ; le neurochirurgien Eben Alexander au sujet du problème corps-esprit; le professeur Ian Stevenson pour les données objectives concernant le phénomène de réincarnation ; le professeur de Harvard John E. Mack ou l’astronome Josef Allen Hynek dans le cas de l’étude du phénomène OVNI; le neurobiologiste Mario Beauregard pour la confirmation d’une conscience humaine non locale ; le parapsychologue Dean Radin pour les phénomènes paranormaux ; le virologue et prix Nobel Luc Montagnier, découvreur du VIH, concernant la mémoire de l’eau réussissant indirectement à prouver l’efficacité de l’homéopathie ; le professeur Rupert Sheldrake de Cambridge pour sa théorie des champs morphiques et la mise en évidence des perceptions extrasensorielles des animaux; etc.
Il s’est produit des changements de paradigmes dans le passé et il y en aura encore d’autres à l’avenir, c’est une certitude. Héraclite disait « Rien n’est permanent sauf le changement ». Remercions la Science, ce merveilleux outil, de nous permettre d’avancer dans notre compréhension du monde et rejetons ces dogmes académiques qui freinent nos recherches. Car il est beaucoup plus simple de se nourrir de certitude, plutôt que de se poser des questions scientifiques lorsque les nouvelles données ne cadrent pas avec la théorie dominante. C’est à ce moment précis que le scientifique doit faire preuve d’ouverture d’esprit.
D’autre part, changer de vision du monde n’est pas facile, cela ne se décrète pas. C’est un processus qui se déroule sur plusieurs mois, voire plusieurs années. C’est d’autant plus ardu lorsque le domaine concerne « l’inexpliqué ». C’est la curiosité et la volonté de comprendre ces phénomènes qui amènent petit à petit un individu, scientifique ou non, à changer sa manière de voir le monde. Il ne s’agit pas de naïveté ou d'une fragilité de conviction scientifique, bien au contraire. C’est en se frottant aux phénomènes mystérieux, en étudiant honnêtement les phénomènes dits extraordinaires qu’ils se sont rendus compte de leur véracité. Petit à petit, de mois en mois, leur point du vue sur le sujet concerné a complètement changé. C’est grâce à cette curiosité, cette ouverture d’esprit et surtout à cette volonté de faire de la véritable Science - en opposition à celle qui accepte les dogmes scientifiques de l’époque concernée, que ces individus remarquables nous ont ouvert les yeux sur leur domaine d’intérêt.