Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Regards sur...
9 décembre 2016

La frontière à ne pas franchir

"[...] Aujourd'hui [...], on ne se rend pas compte que l'on est sans doute en train de dépasser une [frontière] relativement dangereuse. Les élections sont encore loin mais déjà on n'entend plus que des discours simplistes et réducteurs qui ont davantage vocation à nourrir nos peurs et notre égoïsme qu'à élever notre conscience. La frontière à ne pas franchir est celle qui nous ferait admettre qu'il est "raisonnable" d'exclure des personnes de notre communauté pour des prétextes sécuritaires. Qu'une forme de racisme se justifie parfois. Ou encore de préférer les extrêmes parce que notre société actuelle nous déçoit. En gros, de se replier sur soi, quoi qu'il en coûte à notre humanité. Cette frontière est individuelle et intérieure, mais lorsque collectivement une société la franchit, le pire est à craindre. Cela s'est produit au coeur de l'Europe il n'y a pas si longtemps [...]"

- Extrait du billet de Stéphane Allix, Revue Inexploré, N°32, Automne 2016. 

Publicité
Publicité
30 novembre 2016

Les changements de paradigme

A toutes les époques, il y a eu des précurseurs dans différents domaines (sciences et techniques, médecine, compréhension des phénomènes inexpliqués, etc.), et cela bien avant que la société en générale n'accepte les résultats de leurs études et leur vision avant-gardiste. Notre époque ne fait pas exception.

Lorsque les études sont solides, statistiquement significatives et que cela remet en cause la représentation du monde (ou paradigme) du moment, cela mérite une ouverture d'esprit ou au moins un jugement nuancé de notre part. Et si les études s'additionnent, cela devient tout simplement de la Science. Une nouvelle discipline ou spécialité peut ainsi naître.

Il faut se rappeler que la Science est un système humain basé sur l'hypothèse la plus solide, tant qu'une nouvelle ne vient pas la remettre en question. C'est le mieux que l'on puisse accomplir avec la Science de notre époque. Mais même si elle fonctionne comme un système d'accumulation de connaissances validées, qui peut cependant préjuger que nous garderons ces mêmes éléments dans cent ans ? Pour un historien des Sciences, plusieurs paradigmes se sont déjà succédés. Je pense que de nouveaux paradigmes vont nous pousser à remettre en cause ce que nous pensons aujourd'hui.

Lorsque l'homme de la rue se moque des médecins qui pensent que les NDE sont des fenêtres sur l'au-delà en rétorquant que ce n'est pas scientifique, ils se moquent en réalité de la Science d'aujourd'hui. C'est ainsi que les idées d'hier deviennent des dogmes qui empêchent une société d'accepter plus vite les changements de paradigme. Il faut plusieurs dizaines d'années ou parfois des siècles pour que les idées de la société progressent. Il peut être dès lors passionnant de débusquer ce qui sera considéré comme tout à fait normal demain, alors qu'il s'agit de choses marginales ou discréditées aujourd'hui.

Voir aussi mon précédent billet reprenant une citation du Docteur Melvin Morse.

Voir le Manifeste pour une Science post-matérialiste élaboré par un comité de scientifiques reconnus internationalement. Egalement sur OpenSciences.

16 octobre 2016

Les Monsters Awards

En cette période de décernement de prix, il me semble opportun de décerner à certains des premiers prix de monstruosité, afin de ne pas se laisser embobiner par ces nouveaux tyrans qui gouvernent des parties du monde aujourd’hui. Et de rappeler à ceux qui ont la chance de pouvoir voter, toute l'importance de choisir avec discernement. Voici mon classement alphabétique par catégories :

1er prix catégorie asservissement des femmes : Boko Haram

1er prix catégorie démagogie : Donald Trump

1er prix catégorie dictature : Recep Tayyip Erdogan

1er prix catégorie insulte : Rodrigo Duterte

1er prix catégorie jeu de guerre : Kim Jong-un

1er prix catégorie manipulation (chronique) : Vladimir Poutine

1er prix catégorie monstruosité : Bachar el-Assad

1er prix toutes horreurs confondues : Etat Islamique

Monopolisant l’actualité internationale, cette belle brochette de raclures et de terroristes qui fait honte à toute l’humanité, nous montre à quel point cette période est particulièrement sombre. Cette liste, malheureusement non exhaustive, est choquante pour chacun d’entre nous. Aucun citoyen du monde ne mérite pareils gouvernants. Vivement qu’ils disparaissent et que de vrais hommes d’état respectables prennent leur place. Les citoyens du monde sont impatients de voir enfin plus d’humanité s’exprimer sur notre petite planète.

 

22 mai 2016

Ce que nous estimons important

La majorité d'entre nous est parfaitement au courant de l'évolution des prix des biens immobiliers de sa région, des déductions fiscales possibles ou bien de la valeur de revente des véhicules. Mais nous restons sourds aux dernières études sur les capacités paranormales humaines, les expériences de mort imminente ou celles suggérant le phénomène de réincarnation. Des scientifiques de renommée mondiale sont à la pointe sur ces sujets, citons par exemple les docteurs Dean Radin, Pim van Lommel ou Ian Stevenson. Pourtant, rien de plus important que de connaître l'être humain et ce qui se passe après la mort.

Comment pouvons-nous bien vivre si nous ne connaissons pas les choses essentielles comme la vie et la mort? Comment pouvons-nous passer à côté d'une recherche personnelle sur le sens de la vie? Comment pouvons-nous comprendre les expériences étranges que vivent nos proches et le reste de l'humanité si nous ne sommes pas ouverts à ces domaines? Car il s'agit bien d'ouverture d'esprit dont il s'agit, plutôt que de conflit entre réalisme et superstition. Il suffit de se pencher sur le travail des auteurs cités plus haut pour s'en rendre compte. Quelle société voulons-nous léguer à nos enfants? Quelle Science voulons-nous pour l'avenir? Celle qui se sclérose dans les dogmes qu'elle engendre ou bien celle qui n'a de cesse de faire reculer les frontières de nos connaissances sans a priori et pour le bien de tous ? La Science est un fabuleux outil salutaire à toute l'humanité, tant qu'elle sert nos desseins les plus nobles.

19 avril 2016

Le retour à l'essentiel

Trop absorbés par nos vies trépidantes, nous nous privons de réponses aux grandes questions que se pose l'humanité, comme l'existence de l'au-delà. Nous en oublions pourquoi nous sommes là, ce qui est important dans l'existence humaine. Nous ne pouvons pas faire l'économie d'une quête intérieure sur ces sujets. Et je pense que cette quête amène à une ouverture d'esprit qui débouche inévitablement sur un minimum de spiritualité. Pour la majorité d'entre nous, nous éludons les informations expliquant la vie après la mort, parce que ce n'est pas la façon de penser de nos semblables, ou en contradiction avec ce qui est accepté par la société dans laquelle nous vivons. En conséquence, nous vivons un déni collectif. Les études accumulées sur les expériences de mort imminente sont suffisamment édifiantes pour que nous remettions en cause l'action unique de substances chimiques dans le cerveau. Nous disposons aussi naturellement de capacités sensitives plus importantes que nous le pensons mais qui ne sont tout simplement plus valorisées et exploitées depuis des générations dans nos sociétés occidentales. Nous sommes capables de différencier notre imagination des expériences extraordinaires qui pourraient nous arriver, une expérience de mort imminente lors d'une opération par exemple. Sommes-nous vraiment sûr que la conscience est produite par le cerveau et que ces expériences extraordinaires sont le résultat de substances chimiques libérées dans le cerveau dans des circonstances particulières ? Pourquoi ne serait-il pas concevable que l'homme soit naturellement capable de communiquer avec l'au-delà ? Ces capacités ont accompagné l'humanité depuis les origines mais notre époque voudrait nous faire croire que cela ne peut être pertinent. Osons être curieux du sens de la vie et forgeons-nous notre propre conviction sur ce que nous savons des interactions avec l'autre côté.

Publicité
Publicité
2 avril 2016

Les convictions de Robert F. Kennedy

Il affirmait souvent : « Certains regardent le monde tel qu’il est et se demandent pourquoi ; moi, je regarde le monde tel qu’il devrait être, et je me dis pourquoi pas ». Il emprunte à Saint-Augustin la recommandation suivante : « Ne dites : les temps sont bons, les temps sont mauvais. Soyez bons et les temps seront bons ». Il cite Marc Twain : « Il est curieux que le courage physique soit si répandu en ce monde et le courage moral si rare ». Les discours et les actes de Robert Kennedy participent de l’élaboration d’une véritable philosophie politique du courage moral. Rares sont les hommes politiques qui invoquent la compréhension, la compassion et l’amour. Robert F. Kennedy était un de ceux-là.

Voir la biographie  « Robert F. Kennedy : la foi démocratique » de Jean-Pierre Mignard.

26 février 2016

Le reboisement

Réduire et compenser ses émissions de CO2

Nous savons tous maintenant que nos activités humaines génèrent trop de polluants.  Nous devons donc réduire notre impact écologique, et ceci de manière intensive et constante. Mais nos efforts de réduction ont des limites, c’est pourquoi il est donc également important de combiner sa réduction de CO2 avec de la compensation car le changement climatique est imminent. Comme l’indiquent les experts du GIEC, il faut diminuer de 50 % nos émissions au niveau mondial d’ici à 2050 pour éviter une catastrophe climatique. Si l'on y arrivait, ceci ne supprimerait pas le réchauffement climatique mais permettrait de le limiter à 2 degrés supplémentaires à la surface de la terre. Compenser le CO2 est donc une mesure citoyenne nécessaire et urgente.

Planter un arbre

Il est possible d’agir sans attendre pour mitiger les effets du changement climatique sur notre planète. Planter un arbre permet de compenser nos émissions de la façon la plus simple et la plus efficace qui soit. Les arbres sont des capteurs de CO2 puissants. Ils dégagent de l'oxygène, empêchent l'érosion et gardent l'humidité du sol. Mais ils sont menacés par une déforestation accrue dans les pays du Sud. A elle seule, la déforestation représente 25% du changement climatique, soit davantage que l’industrie du transport (22%). Compenser ses émissions en plantant des arbres est donc s’attaquer à l’une des sources principales d’émissions dans le monde.

Tree-Nation lutte contre la déforestation

Les programmes de Tree-Nation visent à stopper le changement climatique et à reboiser le monde. Tree-Nation s’associe à des planteurs dans le monde entier pour développer des projets de reforestation aux standards élevés. Bel objectif que de lutter ensemble contre le changement climatique et la déforestation tout en faisant vivre l’économie locale. Les espèces d’arbres sont sélectionnées par rapport à leur potentiel de séquestration de CO2. Se situant proche de l’équateur, les plantations de Colombie et du Nicaragua bénéficient d’excellentes conditions pour capturer le CO2.

Tree-Nation, comment ça marche ?

Le monde entier peut planter un arbre sur une carte virtuelle. Pour cela, il suffit d’acheter un arbre et Tree-Nation s’occupe alors de planter un arbre réel à l’endroit choisi. Chaque arbre virtuel a un profil associé, permettant au « propriétaire » de voir son arbre évoluer étape par étape et d’interagir comme bon lui semble avec tous les autres planteurs d’arbres. Tree-Nation est également une plateforme communautaire globale de sensibilisation à l'environnement.

Pour une somme modique, je permets à Tree-Nation de planter 6 arbres par an. Contribuez, vous aussi, à la lutte contre la désertification et la déforestation pour favoriser un monde meilleur, en rejoignant la communauté Tree-Nation et en plantant les arbres de votre choix !

http://tree-nation.org/index_fr.html

Ce billet reprend des extraits tirés du site web Tree-Nation consulté le 26 février 2016.  

10 février 2016

La diminution de l'empreinte écologique

Qu'est-ce que l'empreinte écologique ?

C'est un indicateur de la pression exercée par les hommes sur les ressources naturelles de la planète. Selon le WWF, l'humanité utilise déjà 30% de ressources naturelles en plus que ce que la Terre peut reconstituer. Pour maintenir notre niveau de vie tout en utilisant moins de ressources naturelles, nous devons diminuer notre empreinte à ce qu'une seule planète peut nous fournir.

L'élevage est un gaspillage de ressources

Le président du GIEC jusqu'en 2015, Rajendra Pachaury, déclarait qu'il faut 7 à 10 kg de végétaux pour faire 1 kg de viande boeuf. Il faut beaucoup plus de terres agricoles pour produire de la viande que pour produire directement des céréales destinées à l'alimentation humaine. Tant les céréales que le soja sont des denrées hautement nutritives, directement consommables par les humains. Les affecter à l’alimentation animale constitue un détour de production particulièrement inefficace. En 2006, la FAO communiquait qu'au total, ce sont 70 % des terres à usage agricole qui, directement ou indirectement, sont consacrées à l’élevage.

Nous polluons nos océans et surexploitons leurs ressources

Plus de 90 millions de tonnes de poissons sont pêchés chaque année, soit plus de 1000 milliards de poissons. A cela s’ajoutent les prises accessoires rejetées en mer. Presque 30 % des ressources halieutiques sont surexploitées. La surpêche a des conséquences écologiques dramatiques : « L’extinction écologique causée par la surpêche dépasse tout autre perturbation généralisée d’origine humaine sur les écosystèmes côtiers, incluant la pollution, la dégradation de la qualité de l’eau, et le changement climatique anthropique » (Jackson, 2001).

Les effets sur notre santé

De surcroît, consommer de manière excessive de la viande est préjudiciable à la santé humaine en provoquant des maladies cardiovasculaires, de même qu'une consommation excessive de poissons intoxique notre organisme. Les métaux lourds comme le mercure, le cadmium ou le plomb présents dans les poissons ont un impact sur notre système nerveux. Les dioxines et les PCB sont potentiellement cancérigènes. Les poissons prédateurs, les plus gros qui sont au sommet de la chaîne alimentaire, ont plus de chance d'accumuler les polluants. Et ce sont justement les saumons et thons qui sont les plus souvent privilégiés dans nos assiettes. On nous conseille aujourd'hui de ne pas en consommer plus de deux fois par semaine. Où allons-nous ? 

Comment agir ?

Conscients de tous ces facteurs, je pense que nous n'avons plus vraiment le choix : une diminution de la consommation de viande et de poisson est une urgence écologique et de santé publique pour les pays développés et émergents.

Je participe à la campagne des journées sans viande organisée en Belgique (Dagen Zonder Vlees) afin de diminuer fortement ma consommation de viande et de poisson, mais aussi en portant plus d'attention à des petits gestes quotidiens comme par exemple : limiter l'achat d'aliments sous emballages jetables ou jeter de la nourriture non consommée.

Cette initiative commence aujourd'hui jusqu'au 26 mars 2016, ce qui représente 40 jours pour agir en faveur de ma planète.

-------------

Au terme des 40 jours, voici le résultat : J'ai réduit mon empreinte écologique de 576 m², économisé l'équivalent d'une consommation d'eau de 373 bains ou de la production de gaz à effet de serre de 827 km d'autoroute. Sans demander d'effort contraignant, cette initiative a un impact significatif. A méditer !

 

2 février 2016

L'attitude face au surnaturel

Face au surnaturel et à l'inexpliqué, nous réagissons généralement en raillant ou en ignorant cette thématique. C'est un réflexe très commun d'afficher un sourire entendu et d'en appeler au bon sens populaire. Nous préférons donc évacuer le sujet le plus vite possible. Nous sommes bien obligés de constater que, mis à part quelques chercheurs ou universitaires qui ont le courage et l'honnêteté nécessaires, la majorité adopte une attitude de déni.

Mais tout bien réfléchi, devons-nous vraiment adopter cette attitude simplificatrice et parfois dédaigneuse ? Ne serait-il pas possible de faire preuve d'une ouverture d'esprit suffisante pour envisager de faire entrer ces phénomènes ou expériences, décrits depuis l'aube de l'humanité, dans le champ de la réalité ?

Si l'inexpliqué ne rentre pas dans le cadre de la recherche scientifique actuelle, c'est peut-être que les conditions opérationnelles de cette science sont trop rigides, et qu'elle gagnerait à s'adapter aux phénomènes observés plutôt que d'exiger que ceux-ci entrent "au forceps" dans ce cadre. Il est peut-être temps d'inventer de nouveaux outils d'exploration de la réalité afin de faire progresser l'humanité dans sa compréhension du monde.

 

21 janvier 2016

Vision de la vie

Je suis quelqu'un qui essaie, dans la mesure du possible, d'analyser les évènements de ma vie de manière objective. J'essaie d'être honnête avec moi-même. Et même si les déceptions au contact des autres ont été nombreuses, et elles n'ont pas complètement disparues loin s'en faut, cela ne m'empêche pas d'aborder la vie de manière positive. Comme dit l'expression, je vois le verre à moitié plein plutôt qu'à moitié vide. La difficulté de la vie est de transformer les désagréments en opportunités de progrès. C'est un beau projet en soi. J'essaie aussi de transmettre mon expérience afin d'en faire bénéficier mes proches. C'est incroyable comme la vie est un continuel apprentissage et je mesure l'intérêt de prendre en compte les leçons apprises par nos aïeuls pour éviter la souffrance inutile. La vie, c'est l'école de l'âme.

Publicité
Publicité
<< < 1 2 3 4 5 > >>

feuille-turquoise

Publicité

stylo plume

Visiteurs
Depuis la création 19 129
Publicité