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4 novembre 2021

Le Metaverse, la fuite en avant technologique pour une croissance économique infinie

"Dans un récent communiqué, Mark Zuckerberg nous a annoncé la création de Meta, sa nouvelle entreprise qui englobera désormais Facebook & Cie, et qui ira bien au-delà des réseaux sociaux en termes de technologie servant à connecter les gens entre eux. Au travers de tout un système virtuellement immersif, appelé le Metaverse, il ne nous annonce rien de moins que le renouveau de l’humanité. [...] Metaverse devrait permettre aux gens de faire des réunions, d’aller à des concerts, de faire du sport, ses courses ou encore de dire bonjour à ses grands-parents sans jamais sortir de chez soi.[...] Un "renouveau" qui a de très inquiétantes similitudes avec le modèle désuet caractéristique des Gafam : un capitalisme dont la survie dépend de la croissance et de la destruction de l’environnement, et dont le marché s’approprie toujours plus de nos vies personnelles.

Le Metaverse de Mark Zuckerberg est une aberration écologique, sociale et éthique. Il veut massifier les interactions sociales virtuelles en 3D pour atteindre 1 milliard de consommateurs. Si Metaverse se réalise d’ici 2030, nous n’aurons aucune chance d’atteindre nos objectifs climatiques. [...] Investir 10 milliards de dollars dans des technologies qui vont nous enfoncer toujours plus profondément dans les causes de nos crises socioécologiques est d’une violence sans nom à l’égard des générations futures et de ceux qui subissent déjà ces crises à travers le monde. On va nous vendre des balades en forêt virtuelles à l’heure où nous sommes tellement déconnectés de la nature que nous exterminons le non-humain à une vitesse inouïe. Sans parler du fait que ces technologies seront synonymes d’un progrès réservé à une élite, et de dividendes supplémentaires à cacher dans des paradis fiscaux pour une élite encore plus restreinte."

Source : Extraits choisis d'un article de La Libre par Lino Paoletti, délégué ONU pour la biodiversité au Forum des Jeunes. Master en science et gestion de l'environnement. Etudiant en éthique.

Lire aussi l'éclairante tribune du philosophe Eric Sadin dans Libération.

Ecoutez aussi la chronique de La Libre du 21 janvier 2022.

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9 novembre 2021

La sûreté de l'Etat s'inquiète de la polarisation de la société

"La polarisation et l'insatisfaction dans notre pays ont désormais pris une telle ampleur que nous ne pouvons plus parler de phénomène temporaire. En 2021, notre pays restera toujours sous l'influence de la crise sanitaire pendant un certain temps, et les extrémistes de toutes sortes exprimeront donc leur colère, en ligne et en public, souvent attisée par des campagnes de désinformation menées par des acteurs nationaux et étrangers", indique le directeur de l'analyse du service de renseignement civil, Peter Lanssens.[...] "Tout cela crée un terrain propice à la manipulation en ligne, avec un impact jamais vu avant et qui constitue un défi pour la démocratie", ajoute le rapport 2020 de la Sûreté de l'Etat.

Source: Extraits choisis d'un article de La Libre

13 novembre 2021

La modification générale des débats publics en France

"Aucune digue n’empêche plus aujourd’hui les représentants de l’extrême droite, voire de l’ultra-droite, d’intervenir dans les médias sous couvert d’objectivité et de respect de la pluralité politique. Certains offrent même une tribune de choix aux plus fervents réacs. Lesquels y dénoncent pêle-mêle l’islamo-gauchisme, le wokisme, la cancel culture (« on ne peut plus rien dire »), l’immigration incontrôlée ; à l’inverse, les tentatives d’expliquer sociologiquement un événement ou un comportement sont fréquemment assimilées à la « culture de l’excuse » et par là même dévaluées. Il n’en a pas toujours été ainsi.

L’omniprésence de ces discours est un symptôme de la modification plus générale des débats publics et des nombreuses batailles culturelles (à commencer par la lutte contre le racisme) que la gauche a perdues. Si l’on reprend toute la chaîne qui conduit de la production jusqu’à la diffusion des idées, les équilibres se sont considérablement modifiés depuis les années 1970. Des nouvelles règles du monde intellectuel à la concentration de l’édition et des médias, en passant par la transformation des partis politiques, tout est fait pour que les fast thinkers et les experts auto-proclamés triomphent et portent haut la voix de la réaction. Jusqu’à quand ?"

Source: Quatrième de couverture du livre "Comment sommes-nous devenus réacs ?" de Frédérique Matonti

14 novembre 2021

Les illusions tenaces de nos sociétés occidentales

"Nous vivons surtout dans une société verrouillée par deux illusions. La première tient dans la quête d’une croissance infinie, qui sous-entend que tous nos désirs matériels pourraient être comblés indéfiniment. La seconde illusion relève du besoin de contrôle sur tous les phénomènes, comme la mort, la santé et l’ensemble des comportements des uns et des autres. Cette soif de contrôle nous montre que nous avons peur de l’inconnu. Or, la base même du vivant est l’impermanence, sujet au mouvement, à une danse vers le mystère ! Voilà donc deux illusions responsables de l’extinction de la vie.

Et nos institutions aux hiérarchies pyramidales, qui vivent dans ce besoin de contrôle excessif, se retrouvent paralysées dès qu’un imprévu survient. Le système se replie alors sur son propre dogme, favorisant les inégalités et la peur, mais est-il encore représentatif de ses communautés ? Respecte-t-il les grandes lois de la vie ? Et qu’en est-il de notre responsabilité individuelle, de notre libre arbitre, dans toutes ces actions collectives ? En cela, nous avons quelques deuils à effectuer."

- Sébastien Lilli, Président de l'INREES

Source : Extrait d'un article de la revue Inexploré

16 novembre 2021

La part belle à nos pulsions et à l'émotion sans réflexion

"Nous vivons dans une époque dont le "surmoi" (qui protège le "moi" de ses pulsions selon Freud) s'est égaré. Le "ça", qui lui joue avec nos envies inconscientes et désordonnées de tout, tout de suite, a pris le dessus. Et le résultat de cette bataille qui n'en est plus une, faute de combattant entre le "ça" et le "surmoi", trouve toute liberté d'exprimer un "moi" hypertrophié à travers les réseaux sociaux et un consumérisme débridé. L'émotion ne prend plus le temps de la réflexion et du combat intérieur. Tout est épidermique. Tout est réaction. L'acte d'achat, par-delà nécessité ou envie, est devenu impulsion. La polémique, le raccourci le plus sûr pour se faire un nom. Il faut réagir à tout, et vite. On en vient dans l'élan de la course à raconter n'importe quoi sans le penser, juste pour faire parler de soi. On commente les commentaires, sans rien apporter, dans un rétrécissement de la pensée. On ajoute du bruit au bruit. Au vacarme de la "machine" qui couvre les sons réfléchis."

Source: extrait (p. 45) du livre "Plutôt couler en beauté que flotter sans grâce" de Corinne Morel Darleux

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10 décembre 2021

L'adhésion au monde naturel

« En ce début de siècle 21, nous autres, huit milliards d’humains, asservissions la nature avec passion. Nous lessivions les sols, acidifiions les eaux, asphyxiions les airs. Un rapport de la Société zoologique britannique établissait à 60 % la proportion d’espèces sauvages disparues en cinq décennies. Le monde reculait, la vie se retirait, les dieux se cachaient. La race humaine se portait bien. Elle bâtissait les conditions de son enfer, s’apprêtait à franchir la barre des dix milliards d’individus. Les plus optimistes se félicitaient de la possibilité d’un globe peuplé de quatorze milliards d’hommes.

Si la vie se résumait à l’assouvissement des besoins biologiques en vue de la reproduction de l’espèce, la perspective était encourageante : nous pourrions copuler dans des cubes de béton connectés au Wifi en mangeant des insectes. Mais si l’on demandait à notre passage sur Terre sa part de beauté et si la vie était une partie jouée dans un jardin magique, la disparition des bêtes s’avérait une nouvelle atroce. La pire de toutes. Elle avait été accueillie dans l’indifférence. Le cheminot défend le cheminot. L’homme se préoccupe de l’homme. L’humanisme est un syndicalisme comme un autre.

La dégradation du monde s’accompagnait d’une espérance frénétique en un avenir meilleur. Plus le réel se dégradait, plus retentissaient les imprécations messianiques. Il y avait un lien proportionnel entre la dévastation du vivant et le double mouvement d’oubli du passé et de supplique à l’avenir. « Demain, mieux qu’aujourd’hui », slogan hideux de la modernité. Les hommes politiques promettaient des réformes (« le changement », jappaient-ils !), les croyants attendaient une vie éternelle, les laborantins de la Silicon Valley nous annonçaient un homme augmenté.

En bref, il fallait patienter, les lendemains chanteraient. C’était la même rengaine : « Puisque ce monde est bousillé, ménageons nos issues de secours ! » Hommes de science, hommes politiques et hommes de foi se pressaient au portillon des espérances. En revanche, pour conserver ce qui nous avait été remis, il n’y avait pas grand monde. »

Source : extrait des pages 143 à 144 du livre « La panthère des neiges » de Sylvain Tesson chez Gallimard.

17 décembre 2021

La Chine détient le record du nombre de journalistes détenus en 2021

"Jamais depuis la création du bilan annuel de Reporters Sans Frontières en 1995 le nombre de journalistes emprisonnés n'avait été aussi élevé", constate l'ONG de défense de la liberté de la presse. Cette hausse exceptionnelle, de l'ordre de 20% en un an, "est principalement le fait de trois pays", à savoir la Birmanie, le Bélarus et la Chine, dont la loi de sécurité nationale imposée en 2020 à Hong Kong a provoqué une augmentation en flèche des détentions de journalistes dans ce territoire."

12 janvier 2022

La lutte conjointe contre la désinformation sur Youtube

"Plus de 80 organisations de fact-checking du monde entier ont adressé une lettre ouverte à la direction de YouTube, appelant à des mesures plus efficaces pour lutter contre la désinformation et proposant leur collaboration à la plate-forme d'hébergement vidéo. "Chaque jour, nous constatons que YouTube est l'un des principaux vecteurs de désinformation en ligne dans le monde. [...] Nous ne voyons pas beaucoup d'efforts de la part de YouTube pour mettre en oeuvre des politiques qui résolvent le problème." Les fact-checkers signataires s'inquiètent eux d'une "désinformation galopante", encore accélérée par l'épidémie de Covid-19. Des documentaires complotistes ou des vidéos faisant la promotion de faux remèdes ont ainsi engrangé des millions de vues sur le site.

YouTube a répondu en affirmant avoir "largement investi dans des politiques et des produits (...) pour réduire la diffusion de fausses informations". Restant inquiets face à des risques tels que la déstabilisation politique, les fact-checkers se disent prêts à "s'engager avec YouTube pour concrétiser leurs propositions", qu'ils détaillent dans leur lettre. "Cette bataille est l'une des plus grandes de notre époque, et nous devons la mener en collaborant avec les plates-formes." Les pistes d'amélioration concernent aussi bien l'opacité des algorithmes que les comptes "récidivistes", ou les vidéos non-anglophones qui passent régulièrement "sous les radars" du site."

Source: extraits remaniés d'un article de La Libre

28 février 2022

La lente réaction de Google pour stopper la monétisation des médias russes

"Google suspend la possibilité pour les médias d'Etat russes de générer de l'argent sur ses plateformes. Le géant américain de l'internet Google a annoncé avoir "suspendu" la possibilité pour les médias financés par l'Etat russe de générer de l'argent sur ses différentes plateformes, en réponse à l'invasion de l'Ukraine par Moscou. Cette décision fait suite à des mesures similaires prises par sa filiale YouTube et par le réseau social américain Facebook."

Il aura fallu 5 jours de guerre pour que Google agisse contre la Russie. Dieu que l'argent peut brouiller le regard des hommes !

Source : article de La Libre

7 mars 2022

Les géants de la tech veulent nous vendre quelque chose, mais quoi ?

Si les grand firmes de la tech débordent d’enthousiasmes quant aux opportunités ouvertes par le concept de métavers, les mises en garde se multiplient pour ne pas laisser l’intérêt financier comme seule boussole de la construction du web du futur. L’irruption de grosses sociétés privées et lucratives dans la création d’univers virtuels invite à s’interroger sur le type de société que nous voulons.

L’une des principales questions que nous devons nous poser aujourd’hui concerne le rôle des multinationales dans la création de sociétés virtuelles. Voulons-nous vraiment que Facebook ou ses descendants contrôlent tous les aspects de notre réalité lorsque nous allons dans des mondes virtuels ? Je pense que le métavers des entreprises est quelque chose auquel il faut résister. Un modèle comme Internet – où personne ne contrôle l’ensemble du système – serait sans doute préférable : il y aura des mondes virtuels contrôlés par le secteur privé, mais aussi les mondes virtuels des États et ceux des collectifs et des particuliers. En fin de compte, j’espère qu’il y aura une pluralité de mondes virtuels fondés sur de nombreux modèles et que les gens pourront choisir le leur avec une certaine autonomie.” - David Chalmers, philosophe

Source : Extraits d'un article du Courrier International "Il faut résister au métavers des entreprises"

Personnellement je me pose cette question: Allons-nous vivre une nouvelle aliénation de l'humanité qui libérera nos dernières inhibitions ?

9 mars 2022

La Commission veut sanctionner les acteurs de la désinformation

"Nous n'essayons pas de décider ce qui est vrai et ce qui est faux. Je ne suis pas le ministre de la Vérité ; nous n'avons pas de ministère de la Vérité. Ce sur quoi nous devons nous concentrer, ce sont les acteurs étrangers qui, de manière intentionnelle et coordonnée, tentent de manipuler notre environnement informationnel pour faire avancer leurs propres objectifs et nous nuire. [...] On nous a reproché d'avoir attenté à la liberté de l'information avec l'interdiction de Russia Today et Sputnik. Mais quand des acteurs étrangers, de manière coordonnée et volontaire, manipulent l'information afin de nous nuire, c'est inacceptable.", a indiqué Josep Borrell lors d'un débat sur l'ingérence étrangère et la désinformation.

"Le président Poutine veut que son peuple se divertisse, ne [fasse] pas attention à ce qu'il se passe (...) alors qu'à côté les Ukrainiens se font tuer.", a déclaré Vera Jourova, la vice-présidente de la Commission.

La Commission européenne va proposer un nouveau mécanisme pour sanctionner les acteurs malveillants de la désinformation dans le cadre de l'invasion russe de l'Ukraine, a déclaré mardi le Haut représentant de l'UE pour les affaires étrangères, Josep Borrell, devant le Parlement européen. Le service diplomatique de l'UE s'est doté depuis 2015 d'un service d'analyse sur la désinformation étrangère, la manipulation de l'information et l'ingérence pour remonter les sources de désinformation et identifier les responsables afin de les sanctionner.

Source : Extraits choisis d'un article de La Libre

12 mars 2022

Le peuple russe n’est pas le pouvoir russe

"Elle a été arrêtée il y a quelques jours par la police russe lors d’une manifestation contre la guerre en Ukraine. Elle s’appelle Elena Osipova et elle une figure du mouvement pour la paix en Russie. Pour "En toutes lettres !", la journaliste et réalisatrice, Safia Kessas a décidé de lui écrire cette missive.

Chère Elena Osipova,

J’ai découvert votre visage joliment marqué par le temps et votre silhouette modeste, lors d’un rassemblement contre la guerre en Ukraine. C’était il y a quelques jours, vous manifestiez à Saint-Pétersbourg, la ville où vous résidez. J’ai vu des policiers vous emmenez avec votre petit béret bleu, votre écharpe brune à carreau bien serrée et votre pardessus. Vous étiez emmitouflée pour vous protéger du froid et aussi de la bêtise répressive. J’ai découvert que vous étiez devenue un symbole du mouvement pour la paix en Russie. Vous à la destruction des arsenaux nucléaires dans le monde avec vos pancartes dessinées. A 77 ans, on vous présente comme peintre et militante. On vous surnomme aussi "la grand-mère de l’opposition"."

Lisez la suite sur le site de la RTBF.

8 octobre 2021

Le changement de nos sociétés pour le climat est possible et nécessaire

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les dérèglements climatiques ne sont plus une perspective lointaine. Ils nous touchent toutes et tous, maintenant. Ici, en Belgique, où les phénomènes climatiques exceptionnels se multiplient. Et plus encore dans les pays du Sud, qui sont confrontés à des sécheresses dramatiques ou à des incendies dévastateurs. Le dimanche 10 octobre 2021, à la veille de la COP26 et d’un important sommet européen, les manifestants emprunterons les rues de Bruxelles pour demander à nos responsables politiques DES ACTES AMBITIEUX MAINTENANT !

Les écoles de Wallonie, Flandre et Bruxelles veulent réveiller les décideurs politiques et appellent à la mobilisation citoyenne pour la Marche pour le Climat de dimanche. Elles se préparent aussi pour une action collective symbolique : « Wake up for Climate ! » ce vendredi 8 octobre 2021. Une récente enquête montre que 60 % des jeunes se disent très ou extrêmement inquiets par rapport au changement climatique. Aujourd’hui, ils souhaitent faire passer au monde politique un message clair : « il faut se réveiller ! »

Back to the climate

30 mars 2022

L'homme moderne obéit à ses seuls désirs

"L'homme moderne est cet être revenu de tout, fier de ne croire à rien d'autre qu'à son propre pouvoir. Une confuse volonté de puissance le pousse à obéir à ses seuls désirs, à dominer la nature à sa guise, à ne reconnaître aucune référence qui déborderait sa vision unidimensionnelle et close. Il s'attribue des valeurs définies par lui-même. Au fond de lui, ayant coupé tous les liens qui le relient à une mémoire et à une transcendance, il est terriblement angoissé, parce que terriblement seul au sein de l'univers vivant. Il se  complaît dans une espèce de relativisme qui dégénère souvent en cynisme ou en nihilisme."

François Cheng de l'Académie Française, extrait de son livre "De l'âme", Le livre de poche, aux pages 153 et 154.

30 mars 2022

La Belgique expulse 21 diplomates russes pour espionnage et menace sécuritaire

"Le gouvernement fédéral a décidé d'expulser 21 personnes accréditées comme diplomates russes auprès de l'ambassade de Russie à Bruxelles ou du consulat général à Anvers, pour leur implication dans des opérations d'espionnage et d'influence menaçant la sécurité du pays, a annoncé mardi la ministre des Affaires étrangères Sophie Wilmès."

Source: extrait d'un article de La Libre

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dans une nouvelle du site web de l'Ambassade de Russie en Belgique, on peut y lire la phrase suivante "Il est clair que ce geste inamical de la partie belge ne restera pas sans réponse."

31 mars 2022

La propagande passe désormais par les réseaux sociaux des ambassades de Russie

 

 

 

 

 

 

 

 

 

"La propagande russe marche très bien et les citoyens de l'UE ne comprennent pas ce qui se passe. Ils pensent que la guerre est très loin (...) Les citoyens doivent comprendre une chose: si vous n'êtes pas unis pour nous aider à gagner cette guerre, la guerre arrivera dans l'Union européenne." - Ivan Fedorov, maire de Melitopol, ville du sud de l'Ukraine. Source: article de La Libre 

13 octobre 2021

L'AIE dénonce une transition énergétique trop lente

"Le monde subira le réchauffement climatique mais aussi des "turbulences" en matière d'approvisionnement, s'il n'investit pas plus massivement et rapidement dans les énergies propres, a prévenu l'Agence internationale de l'énergie (AIE). A ce jour, les engagements climatiques des Etats, s'ils sont tenus, ne permettront que 20% des réductions d'émissions de gaz à effet de serre nécessaires d'ici 2030 pour garder le réchauffement sous contrôle. "Les investissements dans des projets énergétiques décarbonés devront tripler dans les dix ans, pour la neutralité carbone à 2050", résume le directeur de l'AIE, Fatih Birol.

L'organisme, émanation de l'OCDE chargée d'accompagner de nombreux pays, offre trois scénarios pour l'avenir. Dans le premier, les Etats continuent comme aujourd'hui: les énergies propres se développent, mais hausse de la demande et industrie lourde maintiennent les émissions au niveau actuel. Le réchauffement atteint 2,6°C par rapport au niveau pré-industriel, loin du 1,5°C garant d'impacts gérables."

Voir la suite de l'article sur La Libre

2 avril 2022

Le monde libre sous la menace d'un affaiblissement futur

En un mois seulement, beaucoup de choses ont changé. Des évènements géopolitiques significatifs se sont succédés rapidement. Poutine a choisi de poursuivre l'invasion de l'Ukraine, après le Crimée en 2014. L'Europe et les USA ont choisi de le sanctionner pour cela. Voici un aperçu des principaux évènements en seulement 37 jours de conflit :

L'invasion de l'Ukraine le 24 février 2022 et depuis, des crimes de guerre et des horreurs. Des cyberattaques massives sur l'Ukraine et l'arrêt des relations diplomatiques russo-ukrainiennes. Le monde entier à l'ONU qui demande l'arrêt de l'invasion, mais n'est pas entendue par la Russie. Les pays européens qui resserrent les rangs et présentent un front uni contre la barbarie. Des sanctions économiques internationales sans précédent contre la Russie et la Biélorussie, avec des contre-mesures en retour. L'évocation de frappes nucléaires ou d'attaques chimiques. L'OTAN qui se renforce et les dépenses militaires des pays européens qui repartent à la hausse. La solidarité européenne envers les femmes et les enfants ukrainiens exilés. Le choix des occidentaux de ne pas prendre part au conflit russo-ukrainien afin d'éviter une troisième conflagration mondiale. La Chine qui ne condamne pas l'invasion, mais qui assure une amitié indéfectible à la Russie. La volonté affichée des russes et des chinois de créer ensemble un nouvel ordre géopolitique mondial. Ecoutez l'analyse dans le podcast "Russie, Chine : l’alliance ambigüe". Et comme toujours, les mensonges de l'Etat russe, la propagande et la désinformation dans le but de diviser les européens et d'affaiblir nos démocraties.

L'avenir nous réserve-t-il des difficultés de grande ampleur ? Parmi les évènements possibles : Des sanctions commerciales plus fortes jusqu'à l'arrêt total du commerce avec la Russie. Une guerre froide. Une menace d'extension du conflit sur le continent européen. Des cyberattaques contre l'Occident de plus en plus néfastes et fréquentes. Des pénuries énergétiques, alimentaires ou de composants électroniques. Une Chine de plus en hostile envers les USA et l'OTAN.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Avec la possible alliance idéologique russo-chinoise, sommes-nous aux prémices d'une menace encore plus grande pour le monde libre et en particulier les démocraties ? Le monde libre fait-il face désormais à de puissants autocrates hostiles ? Sommes-nous arriver à un moment charnière de notre histoire où nous devrons dire au revoir à notre vie insouciante d'avant 2020 ? Les décisions de ces autocrates vont-elles, à terme, rendre nos vies plus difficiles ? Comme le disent plusieurs universitaires belges, allons-nous passer en économie de guerre ? Un nouveau clivage idéologique entre deux blocs va-t-il naître ?

Pascal Boniface nous donne son analyse et ses mises en garde :

8 avril 2022

La lutte contre le changement climatique n'est pas notre choix !

"Le 3ème volet du rapport du GIEC est dur à encaisser, parce qu'il montre que les solutions sont à portée de main, et que pourtant nous n'allons pas les saisir : consciemment, nous faisons le choix de ne pas lutter contre le changement climatique. J'ai longtemps pensé que, face à l'énormité des impacts et à la disponibilité des solutions, nos démocraties choisiraient les secondes. Mais ce n'est pas le cas. En France, dans un scénario optimiste, 3 électeurs sur 4 voteront pour un programme insuffisant sur le climat.

Et ce n'est pas spécifique à la France. Toutes les démocraties font le choix de ne pas lutter contre le climat. On dit souvent que c'est aux gouvernements d'agir, mais la réalité c'est que leurs électeurs ne leur donnent aucune consigne en ce sens. C'est un choix démocratique. Mais c'est aussi un choix de civilisation, le choix de nous engager sur une trajectoire à +3,5 degrés (si tout va bien). Et donc de transférer à nos enfants la charge de gérer les impacts les plus graves. J'ai sincèrement pensé, pendant longtemps, que c'était une affaire de pédagogie, de conscientisation, etc. Mais je réalise aujourd'hui que la réalité est plus simple que ça : nous ne voulons pas lutter contre le changement climatique, parce que ça ne fait pas rêver, que ça implique des coûts, que ça perturbe des équilibres et des manières de vivre. [...]"

- François Gemenne, chercheur et enseignant sur les politiques du climat et des migrations.

Source: extrait d'une publication de l'auteur sur LinkedIn

9 avril 2022

Les discours du Kremlin sont déjà bien trop implantés en France

"A la faveur de la guerre en Ukraine, la propagande russe s’est trouvé de nombreux relais dans la population française, conséquence d’un mouvement amorcé il y a près de dix ans, explique l’essayiste Marie Peltier. Affirmations trompeuses, photos manipulées, théories du complot… Depuis le début de la guerre en Ukraine, une myriade de fausses informations circule sur les réseaux sociaux.

Si celles-ci proviennent du camp russe comme du camp ukrainien, Moscou se distingue depuis le début du conflit par un recours bien plus structuré, systématique, quasi industriel même, à la manipulation de l’opinion publique : comme l’a montré une enquête du Monde, une armée de petites mains anonymes diffuse sur les réseaux sociaux, y compris en France, des rumeurs pour semer le doute sur la réalité de la situation, et trouve des relais dans les sphères conspirationnistes, et même politiques. [...]

Le niveau de désinformation russe dans nos sociétés est très élevé depuis cinq ans. Comme il y a en ce moment des intérêts militaires et stratégiques, cela s’active encore plus, mais la proportion me semble similaire. On s’imagine souvent qu’il y a plus de désinformation qu’avant, mais c’est surtout qu’on en est plus conscient.

Dans le fond, la trame narrative est très similaire à ce qui se passait déjà en Syrie : les relais du Kremlin œuvrent à distiller en permanence le doute sur ce qui se passe vraiment sur le terrain, en utilisant des postulats conspirationnistes : « les médias vous mentent », « les politiques vous manipulent », etc. Ces éléments complotistes étaient déjà là en 2016 au moment de la chute d’Alep. D’ailleurs, on se concentre sur le Kremlin, mais ce type de désinformation est un point commun à la plupart des régimes dictatoriaux. Depuis 2003 et la guerre en Irak, ceux-ci sapent les démocraties occidentales par ce genre de discours."

Lire la suite de l'interview de Marie Peltier sur le site du journal Le Monde.

19 avril 2022

L'élection présidentielle 2022 et la capacité de la France à nuire à elle-même

« Depuis des décennies, les français votent au laser, non plus pour porter à la présidence de la République quelqu’un à qui ils souhaitent vraiment confier le pouvoir d’agir sur leur destin, mais pour écarter ceux qui leur semblent les plus mauvais choix. D’où leur désaffection immédiate à l’égard de l’élu, dont ils ne voulaient pas vraiment ; et la recherche permanente de mieux, d’autre chose. » - Jacques Attali

Le quinquennat d’Emmanuel Macron se termine sur une insatisfaction de beaucoup de français, une déception que les électeurs vont sanctionner dans les urnes. Car si aujourd’hui 33% des français – venant essentiellement de la population active - adhèrent à un vote pour la candidate Le Pen, il s’agit aussi d’un vote de rejet de l’actuel Président.

Le paysage politique français évolue manifestement vers les idées extrêmes. Avec une population qui donne un score élevé aux candidats d’extrême-droite et d’extrême gauche, on se demande où va la France ? L’extrême-droite au premier tour n’est plus du tout anormal dans la politique française. Ce n’était pas du tout le cas il y a 20 ans. L’extrême-droite a été présente trois fois au second tour en France.

Il y a une sorte de banalisation des thèmes d’extrême-droite. Les politiciens de ce bord sont parfois invités dans les émissions de divertissement. Le discours de l’extrême droite n’est plus diabolisé. Il y a un vrai risque d’atténuer les faits et les idées choquantes de l’extrême-droite. Qui a lu réellement le programme du Rassemblement National ? Car une partie est anticonstitutionnelle. Le programme du RN, c’est une certaine idée de l’identité française, la violence nationaliste, le rejet de l’autre. L’arrivée dans la compétition électorale d’Éric Zemmour, loin de l’endommager, a fini par dédiaboliser Marine Le Pen encore davantage.

L’extrême-droite française serait-elle devenue plus acceptable ? Peut-être pas les idées xénophobes en tant que telles, mais le personnage, oui. Marine Le Pen semble aujourd’hui plus fréquentable aux yeux des français. Elle a mieux travaillé ses dossiers et a développé un discours plus lisse. Elle a tenté de séduire des publics fragilisés et insisté sur les thèmes où Macron est en difficulté.

Avec un propos axé sur le socio-économique - le pouvoir d’achat et les retraites, elle se fait passée pour une modérée. Mais franchement, qui est dupe ? Marine Le Pen raconte aux citoyens, précisément à la veille des élections, ce qu’ils veulent bien entendre. Qui peut croire, qu’une fois au pouvoir, Marine Le Pen ne va pas défendre sa politique de repli identitaire et son idéologie raciste qu’elle porte depuis 30 ans ? Le programme du RN, c’est une vraie violence nationaliste, le rejet de l’autre qui causerait le "recul" de la nation. Que se passera-t-il quand elle disposera de la majorité parlementaire nécessaire pour conduire sa politique ?

Marine Le Pen n’a pas changé. Elle se battra pour une réforme de l’Union Européenne qui ressemblera à une défection. Ce sera la fin de la liberté de circulation, le rejet de la dette commune. Ce sera une France qui n'acceptera de l'Europe uniquement que ce qui l'arrange, une prédominance du droit français sur l’Europe. Une fierté française qui deviendra une arrogance nationale : les Français sont mieux que le reste de l’humanité.

Marine Le Pen sera donc un problème pour l’Europe qui perdra un moteur symbolisé par le couple franco-allemand. La France est un pilier de la construction européenne et un poids lourd de l’OTAN. Marine Le Pen a suffisamment démontré ses idées nationalistes, néfastes pour la démocratie, sa volonté de modifier la constitution française, ses accointances avec les populistes en Europe, les détournements des sommes qu’elle a reçues de l'Europe, son admiration pour Poutine.

Elle se prononcera pour le retrait de l'OTAN. Elle se profilera comme une nouvelle autocrate, à la Victor Orban, qui tentera de faire sortir la France de l'Europe. La France se retrouvera isolée de facto. Nous assisterons à plus d'injustices, de stigmatisation, et moins de liberté des médias, le retour possible de la peine de mort, ...

Quelques jours avant le 1er tour, voir Marine Le Pen s’installer à l’Élysée n’était pas une idée considérée très sérieusement. Mais l’écart entre les deux candidats pour le second tour se resserre, même si Macron est en tête. Désormais, la victoire de Marine Le Pen n’est plus impossible. Au second tour, y aura-t-il un nouveau sursaut démocratique ? Quant au taux d’abstention, il devrait atteindre un record. Plus il y aura d'abstentions et des votes blancs, plus ce sera favorable à Marine Le Pen. Qu’elle soit élue ou non, elle devrait faire un meilleur score au second tour qu’en 2017.

Dans la France d’aujourd’hui, qui passe encore pour un haut lieu de la démocratie libérale, la démocratie libérale ne tient qu’à un fil. On entend certains crier "Tout sauf Macron", ceux-là ne se rendent pas compte du danger qu'ils font prendre à la République Française. Le seul précepte qui compte, est pourtant clairement "Tout sauf l'extrême-droite", car il n'a pas existé, il n'existe pas et il n'existera jamais pire choix politique en démocratie que celui-ci. Marine Le Pen présidente transformera le visage de la France, elle entérinera la destruction de l’Etat de Droit. Les racistes de tout poil se sentiront légitimés dans leurs revendications xénophobes et leurs exactions à l’égard de certains.

Alors que nous avons tant besoin d'agir pour l'environnement, ce sera aussi la fin du "green deal" européen. Les jeunes activistes et les défenseurs de la démocratie seront dans les rues. Ils protesteront avec ardeur. Les étudiants de la Sorbonne dénoncent déjà un faux choix avant le second tour. Au moment de voter pour une élection présidentielle, Jacques Attali déclare "ce qui compte le plus n’est pas de savoir si un candidat est sympathique ou arrogant, mais s’il est compétent." Et pour ultime exhortation "La sauvegarde de notre démocratie dépend du courage quotidien de chacun pour ne pas baisser les yeux devant ceux qui la menacent et pour en défendre les valeurs et les principes."

Sources: articles du Courrier International, Euronews, La Libre, actualités RTBF et Attali.com

15 mai 2022

La volonté des autorités russes d'être hostile envers l'Europe va-t-elle s'intensifier ?

"Nous ne devons pas être naïfs. Cette guerre des céréales et la famine qui s'annonce ne sont pas des dommages collatéraux. C'est un instrument délibérément utilisé dans le cadre d'une guerre hybride qui se déroule en ce moment même. La Russie prépare le terrain pour de nouvelles crises afin d'affaiblir intentionnellement la cohésion internationale contre la guerre en Ukraine", explique Annalena Baerbock, cheffe de la Diplomatie allemande. Voir à ce propos l'article d'Euronews.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

"L'Occident nous a déclaré une guerre hybride totale et il est difficile de prévoir combien de temps tout cela va durer, mais il est clair que les conséquences seront ressenties par tout le monde, sans exception. Nous avons tout fait pour éviter un affrontement direct - mais maintenant que le défi a été lancé, nous l'acceptons. Nous ne sommes pas étrangers aux sanctions : elles ont presque toujours été là, sous une forme ou une autre", déclare Sergeï Lavrov, chef de la diplomatie russe.

"L'élargissement de l'Otan et le rapprochement de l'Alliance de nos frontières ne rend pas le monde et notre continent plus stable et plus sûr", a déclaré M. Peskov à la presse, répondant "assurément" à la question de savoir si la Russie considèrerait une entrée de la Finlande dans l'Otan comme une menace. Pour M. Peskov, le porte-parole du Kremlin, la réponse de la Russie dépendra "des retombées pratiques de ce processus, de l'avancée des infrastructures militaires vers nos frontières". "Tout cela constituera les éléments d'une analyse spécifique et pour l'élaboration des mesures nécessaires afin d'équilibrer la situation", a-t-il ajouté. Source : La Libre

Pour nous, peu importe que l’Otan compte 30 ou 32 membres. Le problème, c’est que ces adhésions se traduiraient par un doublement de la frontière terrestre entre l’Otan et la Russie. Il est évident qu’il faudra renforcer les forces de défense”, écrivait Dmitri Medvedev, vice-président du Conseil de sécurité. Source : Courrier international

4 juin 2022

La carte des épidémies se superpose à celle de la déforestation

"Préserver la biodiversité, c’est protéger notre santé. Dengue, Chikungunya, Covid-19, Sida, Ebola : le nombre de maladies émergentes — jusqu'alors inconnues — a explosé ces quarante dernières années. La plupart d'entre elles sont des zoonoses, des maladies infectieuses transmises aux hommes par les animaux."

"Au-delà de la course aux vaccins, comprendre les écosystèmes et le monde du vivant est devenu vital si nous voulons éviter le pire. Selon les spécialistes, il nous faut préserver la nature et ses équilibres pour préserver l'humanité sur terre." [...] Les scientifiques "savent aussi ce que nous devrions faire pour éviter le pire et garantir la santé pour tous. Car les nouvelles maladies sont liées à l’état de l’environnement et de la biodiversité, et la mécanique est désormais enclenchée."

Ecoutez l'épisode "Une santé, une planète" de l'émission "De Cause à effets" de France Culture.

Sources : M2RFilms et De cause à effets

7 novembre 2021

La revanche de la vertu face à l'individualisme

"La vertu désigne une approche morale qui présuppose que la réalité a affaire avec le bien et le mal, et que le bien est le véritable objet des aspirations humaines.[...] L’éthique des vertus, en favorisant la prise en compte du bien et de la bonté humaine dans l’agir au quotidien, et en mettant en valeur l’importance du collectif et de la solidarité, contribue, dans la pratique, à la réalisation de relations et d’actions plus justes, animées par des actes individuels et collectifs de générosité, de courage, d’humilité, de magnanimité, de respect pour les autres et pour l’environnement. Cela permet d’envisager un nouveau modèle d’accomplissement de soi et, par ricochet, un nouveau modèle de société."

Source: Extrait d'un article de La Libre

30 juin 2022

La Chine se profile déjà comme une menace pour la sécurité en Europe

"À l’OTAN, certains considèrent que si la Russie pose aujourd’hui un danger, le vrai problème émergera dans quelques années depuis la Chine. Le facteur chinois est déjà incontournable dans la structure européenne. Elle a acheté beaucoup d’infrastructures critiques sur le continent. Il y a aussi beaucoup de désinformation chinoise en Europe. La perspective de l’OTAN a changé vis-à-vis de la Chine, au vu de son attitude pendant la pandémie. Désormais, elle ne condamne pas les actions russes en Ukraine, au contraire, on peut même dire que la Chine soutient la Russie.

L’OTAN considère le facteur chinois comme un problème de sécurité. C’est une vision très américaine, celle de considérer la Chine comme un compétiteur stratégique. Les Européens se rapprochent de plus en plus du point de vue Américain. Cela veut dire que l’Otan va s’engager à mieux comprendre ce que la Chine signifie pour notre sécurité en Europe. Et que l’OTAN deviendra probablement une organisation plus globale, ne sera plus seulement une alliance régionale préoccupée par la sécurité de ses membres. Il va essayer de renforcer les partenariats qui existent déjà avec le Japon, la Corée du Sud, l’Australie, et d’autres pays de la région."

- Bruno Lété, chargé de recherche au German Marhsall Fund, expert en sécurité et défense.

Source: article de La Libre L’Otan se prépare à un "désordre géopolitique d’une décennie"

 

Ce que la feuille de route de l'OTAN reproche à la Russie et à la Chine

"Dans son nouveau Concept stratégique, l'Otan souligne que sa raison d'être est la défense collective et que son but, par sa capacité nucléaire, est de "préserver la paix et décourager toute agression", mais ses propos sont très durs à l'égard de la Russie et, dans une moindre mesure, vis-à-vis de la Chine.

"Par la coercition, la subversion, l'agression et l'annexion, la Russie tente d'exercer un contrôle direct et d'établir des sphères d'influence", dénonce le texte. À la Chine, les alliés reprochent "ses opérations cyber, sa rhétorique hostile et ses activités de désinformation" et le fait qu'elle "utilise le levier économique pour créer des dépendances stratégiques et accroître son influence" dans le monde.

Les alliés en ont discuté jeudi lors d'une session consacrée, sous l'insistance de l'Espagne, à la protection du flanc sud de l'Alliance, le continent africain, d'où les flux migratoires continuent. En Afrique, "à la fois Moscou et Pékin utilisent le levier économique, la coercition et des approches hybrides pour avancer leurs intérêts", a déclaré le secrétaire général de l'Otan, Jens Stoltenberg."

Source : article de La Libre

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ecoutez aussi l'émission de France Culture "La Chine est-elle devenue folle ?" où l'on prend conscience de la guerre idéologique qu'elle mène désormais contre l'Occident.

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