Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité

Regards sur...

30 janvier 2022

Le numérique en 2032: plus de progrès ou d'aliénation ?

Publicité
Publicité
29 janvier 2022

Le système détraqué de Spotify: comprendre comment nous sommes tous dupés

"Elles sont séduisantes, modernes et pratiques. Depuis leur émergence il y a une vingtaine d’années, les plateformes de streaming n’ont cessé de grignoter des parts de marché d’une industrie musicale qu’elles ont révolutionnée. Mais derrière leur technologie, la promesse est-elle vraiment tenue ? Avec quelles conséquences pour les revenus des artistes, et leurs conditions de travail ? Au-delà de l’illusion de liberté, les Spotify, Deezer et autres Apple Music sont devenues les nouvelles radios commerciales.

Les choses ont bien changé depuis le début des années 2000 : 150 millions de CD s’écoulaient en France chaque année ; en 2018, les Français n’en achètent plus que 24 millions, selon le Syndicat national de l'édition phonographique (SNEP). Le streaming est passé par là. Proposant un accès presque illimité aux musiques (du monde entier) à un prix relativement bas, les plateformes vendent une forme d’idéal. Pourtant, à y regarder de près, la réalité est moins reluisante. Concrètement, cette dématérialisation de la musique et des artistes que nous écoutons pose deux problèmes, au minimum : son impact environnemental d’abord et celui sur les revenus de ces mêmes artistes, ensuite.

L’ADAMI, l’organisme de gestion des droits des artistes interprètes, précisait fin 2020 que 46 centimes seulement reviennent aux artistes quand un abonné verse 9,99 euros par mois à Spotify. En théorie, et cela dépend de la plateforme, le taux de rémunération par écoute varie de 0,0019 à 0,0145 euros, selon le quotidien Libération. Objectivement une misère, qui a donc fait la fortune considérable de l’avisé Daniel Ek, PDG de Spotify. Dans la pratique, il y a un autre problème. De taille : l’argent reversé par les plateformes aux artistes ne l’est pas en fonction des écoutes de chaque utilisateur, ce qui a priori semble un système juste. En réalité, ce sont les plus « streamés » qui profitent du jackpot au détriment des autres. Ainsi, la rémunération de chacun dépend surtout de sa place dans « l’écosystème » commercial des services de streaming, plus que du choix de chaque abonné. Par ces mécaniques favorisant la concentration des revenus, la promesse de départ (une diversité inégalée construisant une offre encourageant la découverte) n’est pas tenue. En réalité, les algorithmes des plateformes poussent non seulement certains artistes mais aussi certains genres. Le rap et l’électro en particulier sont favorisés.

Une double décennie après son apparition, le streaming est donc devenu la nouvelle puissance dominante, que ce soit pour la musique seule ou les vidéos. Il est d’ailleurs le premier moteur de trafic sur Internet. Parallèlement à son avènement, l’impact et le coût environnemental des produits culturels n’a jamais été aussi mauvais, alors que les ressources que les artistes en retirent n’ont jamais été aussi faibles. Grâce à leurs algorithmes, leurs applications et recommandations, les plateformes se sont transformées en programmateurs, à l’image des radios musicales des années 80. Elles orientent et concentrent les écoutes sur les genres les plus commerciaux, confortant une standardisation loin de la diversité d’un Internet libre et fantasmé. Fortes de leur domination sur l’industrie de la musique, elles pressurisent et précarisent un peu plus les artistes. Enfin, elles tirent un bénéfice des données personnelles de leurs abonnés."

Source : Extrait remaniés d'un excellent article de Blast, Streaming: le prix d'une illusion

Voir aussi: #DeleteSpotify, quand les internautes se rebellent contre la désinformation

Voir aussi l'article de La Libre sur le choix entre l'argent ou la protection contre la désinformation du patron de Spotify.

Vidéo explicative et humoristique de Trevor Noah

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Vidéo pour le soutien des musiciens

23 janvier 2022

Le prix Nobel de l'environnement a 30 ans

Qui connaît le prix Nobel de l'environnement ? Cela ne vous dit rien, et nous sommes nombreux dans le cas. Et pourtant, quelle belle idée de mettre en valeur ceux qui se dévouent pour la nature et leur prochain. "Le prix Goldman pour l'environnement est un prix remis annuellement à des défenseurs de l'environnement répartis en six zones géographiques : l'Afrique, l'Asie, l'Europe, les nations insulaires, l'Amérique du Nord, et l'Amérique centrale et du Sud. Il est parfois comparé à un prix Nobel vert, ou prix Nobel de l'environnement. Il a été créé en 1990 par Richard Goldman, un philanthrope californien et sa femme Rhoda Goldman."

Le prix récompense des citoyens qui se battent au quotidien, que ce soit pour lutter contre le braconnage, empêcher l'implémentation d'industries polluantes, alerter contre les conséquences de la pollution sur la santé des habitants, faire respecter les droits des indigènes ou bien encore nettoyer leur milieu de vie des déchets plastiques. Ces citoyens se mobilisent et obtiennent des résultats. Lisez les parcours de ces hommes et de ces femmes qui pensent à notre futur. Ils méritent notre attention et notre admiration.

Source : Wikipedia

Les lauréats 2021

Gloria Majiga-Kamoto, Malawi
Thai Van Nguyen, Viêt Nam
Maida Bilal, Bosnie-Herzégovine
Kimiko Hirata, Japon
Sharon Lavigne, États-Unis
Liz Chicaje Churay, Pérou

19 janvier 2022

Les dangers pour l'évolution des démocraties représentatives

14 janvier 2022

Les croyances toxiques et nos usages numériques: comprendre avec Eckhart Tolle

Publicité
Publicité
13 janvier 2022

La science-fiction est au cœur des enjeux d'aujourd'hui: entretien avec Alain Damasio

12 janvier 2022

La lutte conjointe contre la désinformation sur Youtube

"Plus de 80 organisations de fact-checking du monde entier ont adressé une lettre ouverte à la direction de YouTube, appelant à des mesures plus efficaces pour lutter contre la désinformation et proposant leur collaboration à la plate-forme d'hébergement vidéo. "Chaque jour, nous constatons que YouTube est l'un des principaux vecteurs de désinformation en ligne dans le monde. [...] Nous ne voyons pas beaucoup d'efforts de la part de YouTube pour mettre en oeuvre des politiques qui résolvent le problème." Les fact-checkers signataires s'inquiètent eux d'une "désinformation galopante", encore accélérée par l'épidémie de Covid-19. Des documentaires complotistes ou des vidéos faisant la promotion de faux remèdes ont ainsi engrangé des millions de vues sur le site.

YouTube a répondu en affirmant avoir "largement investi dans des politiques et des produits (...) pour réduire la diffusion de fausses informations". Restant inquiets face à des risques tels que la déstabilisation politique, les fact-checkers se disent prêts à "s'engager avec YouTube pour concrétiser leurs propositions", qu'ils détaillent dans leur lettre. "Cette bataille est l'une des plus grandes de notre époque, et nous devons la mener en collaborant avec les plates-formes." Les pistes d'amélioration concernent aussi bien l'opacité des algorithmes que les comptes "récidivistes", ou les vidéos non-anglophones qui passent régulièrement "sous les radars" du site."

Source: extraits remaniés d'un article de La Libre

11 janvier 2022

Les sept dernières années les plus chaudes jamais enregistrées

10 janvier 2022

L'absurdité écologique et économique des vols européens à vide

7 janvier 2022

La remise en question de l'idéologie masculine

image

"[Les femmes noires ont] été sous-représentées, et mal représentées, pendant si longtemps que je pense devoir peindre pour nous." - Harmonia Rosales.

Publicité
Publicité

feuille-turquoise

Publicité

stylo plume

Visiteurs
Depuis la création 19 168
Publicité