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Regards sur...

25 avril 2022

Le dépassement actuel de cinq des neuf limites planétaires

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Voir aussi l'article de La Libre du 26/04/2022 expliquant que le nombre de catastrophes devrait s'élever à 560 par an d'ici à 2030.

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23 avril 2022

Le regard de Dennis Meadows sur le climat futur et les changements culturels nécessaires

"Co-auteur du fameux "rapport Meadows", étude de référence commandée par le club de Rome, il est l'un des premiers à alerter sur les conséquences destructrices pour la planète de la croissance sans limite. Il y a 50 ans, déjà, le 2 mars 1972, le rapport dit Meadows faisait l’effet d’une bombe et suscitait des réactions médiatiques et politiques multiples à travers le monde.

Leur conclusion : la planète ne peut répondre aux besoins exponentiels des humains, et si la croissance économique et la croissance démographique se poursuivent, nous devrons faire face à des conséquences écologiques dramatiques. Depuis, le rapport Meadows est devenu un best-seller international qui questionne les impacts destructeurs des activités humaines sur l’environnement, les limites de la croissance et interroge notre façon d’habiter la terre.

En échos a l'actualité, Dennis Meadows exprime également son inquiétude : "Je crains qu'il y ait plus de dirigeants populistes, et ça m'inquiète parce qu'eux vont résoudre les désaccords par la violence plutôt que par des discussions rationnelles et ce sera un problème très grave pour nous qui devrons faire avec face aux problèmes globaux mondiaux". D'autre part, en parlant des climatosceptiques, il explique : "Le problème, ce n'est pas qu'ils ne croient pas au changement climatique, le problème, c'est qu'ils s'en fichent. Ils s'en fichent parce que le système actuel leur donne du pouvoir politique ou économique et ils ne veulent pas que ça change, ils se disent que le comportement actuel les rend riche et puissant donc pourquoi croire au changement climatique."

Pour Dennis Meadows, l'état des choses doit absolument évoluer : "Il est clair que les choses doivent changer, la situation actuelle nous mène vers une catastrophe totale" et cette évolution doit passer entre autre par la pédagogie et l'apprentissage : "Il faut faire des changements culturels et ça signifie éducation."

Ecoutez l'interview exceptionnelle du scientifique dans l'émission De cause à effets.

dennis meadows image

19 avril 2022

L'élection présidentielle 2022 et la capacité de la France à nuire à elle-même

« Depuis des décennies, les français votent au laser, non plus pour porter à la présidence de la République quelqu’un à qui ils souhaitent vraiment confier le pouvoir d’agir sur leur destin, mais pour écarter ceux qui leur semblent les plus mauvais choix. D’où leur désaffection immédiate à l’égard de l’élu, dont ils ne voulaient pas vraiment ; et la recherche permanente de mieux, d’autre chose. » - Jacques Attali

Le quinquennat d’Emmanuel Macron se termine sur une insatisfaction de beaucoup de français, une déception que les électeurs vont sanctionner dans les urnes. Car si aujourd’hui 33% des français – venant essentiellement de la population active - adhèrent à un vote pour la candidate Le Pen, il s’agit aussi d’un vote de rejet de l’actuel Président.

Le paysage politique français évolue manifestement vers les idées extrêmes. Avec une population qui donne un score élevé aux candidats d’extrême-droite et d’extrême gauche, on se demande où va la France ? L’extrême-droite au premier tour n’est plus du tout anormal dans la politique française. Ce n’était pas du tout le cas il y a 20 ans. L’extrême-droite a été présente trois fois au second tour en France.

Il y a une sorte de banalisation des thèmes d’extrême-droite. Les politiciens de ce bord sont parfois invités dans les émissions de divertissement. Le discours de l’extrême droite n’est plus diabolisé. Il y a un vrai risque d’atténuer les faits et les idées choquantes de l’extrême-droite. Qui a lu réellement le programme du Rassemblement National ? Car une partie est anticonstitutionnelle. Le programme du RN, c’est une certaine idée de l’identité française, la violence nationaliste, le rejet de l’autre. L’arrivée dans la compétition électorale d’Éric Zemmour, loin de l’endommager, a fini par dédiaboliser Marine Le Pen encore davantage.

L’extrême-droite française serait-elle devenue plus acceptable ? Peut-être pas les idées xénophobes en tant que telles, mais le personnage, oui. Marine Le Pen semble aujourd’hui plus fréquentable aux yeux des français. Elle a mieux travaillé ses dossiers et a développé un discours plus lisse. Elle a tenté de séduire des publics fragilisés et insisté sur les thèmes où Macron est en difficulté.

Avec un propos axé sur le socio-économique - le pouvoir d’achat et les retraites, elle se fait passée pour une modérée. Mais franchement, qui est dupe ? Marine Le Pen raconte aux citoyens, précisément à la veille des élections, ce qu’ils veulent bien entendre. Qui peut croire, qu’une fois au pouvoir, Marine Le Pen ne va pas défendre sa politique de repli identitaire et son idéologie raciste qu’elle porte depuis 30 ans ? Le programme du RN, c’est une vraie violence nationaliste, le rejet de l’autre qui causerait le "recul" de la nation. Que se passera-t-il quand elle disposera de la majorité parlementaire nécessaire pour conduire sa politique ?

Marine Le Pen n’a pas changé. Elle se battra pour une réforme de l’Union Européenne qui ressemblera à une défection. Ce sera la fin de la liberté de circulation, le rejet de la dette commune. Ce sera une France qui n'acceptera de l'Europe uniquement que ce qui l'arrange, une prédominance du droit français sur l’Europe. Une fierté française qui deviendra une arrogance nationale : les Français sont mieux que le reste de l’humanité.

Marine Le Pen sera donc un problème pour l’Europe qui perdra un moteur symbolisé par le couple franco-allemand. La France est un pilier de la construction européenne et un poids lourd de l’OTAN. Marine Le Pen a suffisamment démontré ses idées nationalistes, néfastes pour la démocratie, sa volonté de modifier la constitution française, ses accointances avec les populistes en Europe, les détournements des sommes qu’elle a reçues de l'Europe, son admiration pour Poutine.

Elle se prononcera pour le retrait de l'OTAN. Elle se profilera comme une nouvelle autocrate, à la Victor Orban, qui tentera de faire sortir la France de l'Europe. La France se retrouvera isolée de facto. Nous assisterons à plus d'injustices, de stigmatisation, et moins de liberté des médias, le retour possible de la peine de mort, ...

Quelques jours avant le 1er tour, voir Marine Le Pen s’installer à l’Élysée n’était pas une idée considérée très sérieusement. Mais l’écart entre les deux candidats pour le second tour se resserre, même si Macron est en tête. Désormais, la victoire de Marine Le Pen n’est plus impossible. Au second tour, y aura-t-il un nouveau sursaut démocratique ? Quant au taux d’abstention, il devrait atteindre un record. Plus il y aura d'abstentions et des votes blancs, plus ce sera favorable à Marine Le Pen. Qu’elle soit élue ou non, elle devrait faire un meilleur score au second tour qu’en 2017.

Dans la France d’aujourd’hui, qui passe encore pour un haut lieu de la démocratie libérale, la démocratie libérale ne tient qu’à un fil. On entend certains crier "Tout sauf Macron", ceux-là ne se rendent pas compte du danger qu'ils font prendre à la République Française. Le seul précepte qui compte, est pourtant clairement "Tout sauf l'extrême-droite", car il n'a pas existé, il n'existe pas et il n'existera jamais pire choix politique en démocratie que celui-ci. Marine Le Pen présidente transformera le visage de la France, elle entérinera la destruction de l’Etat de Droit. Les racistes de tout poil se sentiront légitimés dans leurs revendications xénophobes et leurs exactions à l’égard de certains.

Alors que nous avons tant besoin d'agir pour l'environnement, ce sera aussi la fin du "green deal" européen. Les jeunes activistes et les défenseurs de la démocratie seront dans les rues. Ils protesteront avec ardeur. Les étudiants de la Sorbonne dénoncent déjà un faux choix avant le second tour. Au moment de voter pour une élection présidentielle, Jacques Attali déclare "ce qui compte le plus n’est pas de savoir si un candidat est sympathique ou arrogant, mais s’il est compétent." Et pour ultime exhortation "La sauvegarde de notre démocratie dépend du courage quotidien de chacun pour ne pas baisser les yeux devant ceux qui la menacent et pour en défendre les valeurs et les principes."

Sources: articles du Courrier International, Euronews, La Libre, actualités RTBF et Attali.com

17 avril 2022

Le journalistes d'investigation se protègent des Gafam et de la surveillance étatique

16 avril 2022

Les cyber-soldats ukrainiens se battent contre la machine de propagande russe

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12 avril 2022

Les robots tueurs ne passeront pas

9 avril 2022

Les discours du Kremlin sont déjà bien trop implantés en France

"A la faveur de la guerre en Ukraine, la propagande russe s’est trouvé de nombreux relais dans la population française, conséquence d’un mouvement amorcé il y a près de dix ans, explique l’essayiste Marie Peltier. Affirmations trompeuses, photos manipulées, théories du complot… Depuis le début de la guerre en Ukraine, une myriade de fausses informations circule sur les réseaux sociaux.

Si celles-ci proviennent du camp russe comme du camp ukrainien, Moscou se distingue depuis le début du conflit par un recours bien plus structuré, systématique, quasi industriel même, à la manipulation de l’opinion publique : comme l’a montré une enquête du Monde, une armée de petites mains anonymes diffuse sur les réseaux sociaux, y compris en France, des rumeurs pour semer le doute sur la réalité de la situation, et trouve des relais dans les sphères conspirationnistes, et même politiques. [...]

Le niveau de désinformation russe dans nos sociétés est très élevé depuis cinq ans. Comme il y a en ce moment des intérêts militaires et stratégiques, cela s’active encore plus, mais la proportion me semble similaire. On s’imagine souvent qu’il y a plus de désinformation qu’avant, mais c’est surtout qu’on en est plus conscient.

Dans le fond, la trame narrative est très similaire à ce qui se passait déjà en Syrie : les relais du Kremlin œuvrent à distiller en permanence le doute sur ce qui se passe vraiment sur le terrain, en utilisant des postulats conspirationnistes : « les médias vous mentent », « les politiques vous manipulent », etc. Ces éléments complotistes étaient déjà là en 2016 au moment de la chute d’Alep. D’ailleurs, on se concentre sur le Kremlin, mais ce type de désinformation est un point commun à la plupart des régimes dictatoriaux. Depuis 2003 et la guerre en Irak, ceux-ci sapent les démocraties occidentales par ce genre de discours."

Lire la suite de l'interview de Marie Peltier sur le site du journal Le Monde.

8 avril 2022

La lutte contre le changement climatique n'est pas notre choix !

"Le 3ème volet du rapport du GIEC est dur à encaisser, parce qu'il montre que les solutions sont à portée de main, et que pourtant nous n'allons pas les saisir : consciemment, nous faisons le choix de ne pas lutter contre le changement climatique. J'ai longtemps pensé que, face à l'énormité des impacts et à la disponibilité des solutions, nos démocraties choisiraient les secondes. Mais ce n'est pas le cas. En France, dans un scénario optimiste, 3 électeurs sur 4 voteront pour un programme insuffisant sur le climat.

Et ce n'est pas spécifique à la France. Toutes les démocraties font le choix de ne pas lutter contre le climat. On dit souvent que c'est aux gouvernements d'agir, mais la réalité c'est que leurs électeurs ne leur donnent aucune consigne en ce sens. C'est un choix démocratique. Mais c'est aussi un choix de civilisation, le choix de nous engager sur une trajectoire à +3,5 degrés (si tout va bien). Et donc de transférer à nos enfants la charge de gérer les impacts les plus graves. J'ai sincèrement pensé, pendant longtemps, que c'était une affaire de pédagogie, de conscientisation, etc. Mais je réalise aujourd'hui que la réalité est plus simple que ça : nous ne voulons pas lutter contre le changement climatique, parce que ça ne fait pas rêver, que ça implique des coûts, que ça perturbe des équilibres et des manières de vivre. [...]"

- François Gemenne, chercheur et enseignant sur les politiques du climat et des migrations.

Source: extrait d'une publication de l'auteur sur LinkedIn

7 avril 2022

La voie dramatique qu'emprunte nos sociétés malgré le 6ème rapport du GIEC

6 avril 2022

Le droit de veto russe à l'ONU est-il un permis de tuer ?

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