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Regards sur...
15 juillet 2023

La survie des orangs-outans est menacée uniquement par l'homme

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14 juillet 2023

La journée mondiale de célébration du chimpanzé

Les chimpanzés sont très menacés. Il y a cent ans, on estimait qu'il y avait 1 à 2 millions de chimpanzés dans vingt-cinq pays d'Afrique. Aujourd'hui, il n'y a plus que 350 000 chimpanzés sauvages (estimation haute) sur le continent africain. Chacun d'entre nous doit faire sa part pour inverser la tendance. Ensemble, en proposant des solutions globales pour mettre fin à la perte d'habitat, à la criminalité illégale liée aux espèces sauvages et à la transmission de maladies, nous pouvons donner aux chimpanzés une chance de s'en sortir. Voir le site web

chimp-family-desktop

13 juillet 2023

La loi sur la restauration de la nature est adoptée par le Parlement européen

12 juillet 2023

Les mots d'Alain Damasio pour une lutte écologique

"L’eau est de toutes les matières celle qui autorise le plus de changements d’état, elle devrait inspirer nos pratiques. Par exemple, une forme de devenir-brume ou d’identité-brouillard face à tous les dispositifs de surveillance et de tracking policier des militances. Une diffusion en delta des imaginaires désirables, par des récits amples, fluviaux, ramifiés. Des actions qui soient des averses, des draches, des trombes intempestives et d’autres qui soient des moussons qu’on attend avec joie, à l’image des saisons des Soulèvements. Des hommes-gourdes, des femmes-bouteilles, des enfants-torrents, des stratégies-rivières et des nuages de données pour épauler nos recherches, des archipels de luttes qui soient des lacs écossais et des combats juridiques glace contre glace, sous les décrets iceberg.

C’est moins de la poésie qu’une attitude à avoir, à trouver, un éthos qui ne se satisfait plus des longs fleuves de manif, qui cherche des modes d’action plus inventifs et plus viscéralement reliés au vivant. [...] Il faut évidemment continuer et intensifier la lutte contre tout ce qui nous coupe de nos sols, à commencer par les autoroutes, parkings ou tarmacs et tous ceux qui veulent nous voler notre eau vitale et commune, qui est le nouvel or. Toutefois, on doit tout autant et déjà penser la lutte écologique hors du strictement humain, en synergie profonde avec les autres vivants et surtout en alliance concrète avec eux. Chaque lutte qui articule naturellement cette double dimension me semble féconde." - Alain Damasio, écrivain

Source: extrait d'un article de Reporterre

Damasio soulèvements

10 juillet 2023

Les finalités voulues par la société avec l'IA émotionnelle doivent être définies

"Quelle société souhaitons-nous construire ? Une société allant vers des humains augmentés comme aux Etats-Unis où la vague transhumaniste fait des ravages, une société de surveillance et de notes morales comme en Chine, ou une société fondée sur une intelligence artificielle respectant l'humain ? Il est urgent de parler de transparence, d'intelligibilité, de neutralité, d'inclusion, de non-discrimination, bref, d'éthique de ces robots émotionnels, et de réguler leurs conceptions et usages pour préserver les valeurs de nos démocraties. [...]

La Science doit être au centre de la société de demain, une Science alliée avec les humanités pour créer sa propre éthique et anticiper les conséquences des technologies et du numérique sur le long terme. Nous sommes plus de sept milliards d'êtres humains sur Terre. L'IA et la robotique émotionnelle ne devraient pas entrer en concurrence avec l'intelligence et les émotions humaines. L'IA doit améliorer notre vie et non l'asservir, les informaticiens doivent s'allier avec les Sciences Humaines et Sociales: sociologues, psychologues, anthropologues, éthologues, juristes et philosophes. L'IA et la robotique émotionnelle sont des technologies qui peuvent nous aider à être individuellement et collectivement plus conscients de notre humanité."

- Laurence Devillers, extraits des pages 19 et 20 de son livre Les robots "émotionnels".

Ecoutez l'émission "Affaires étrangères: Europe, Chine, Etats-Unis face au contrôle de l'intelligence artificielle" pour en découvrir les ressorts politiques et géopolitiques.

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7 juillet 2023

L'ONU ajoute la Russie à la liste des pays portant atteinte aux enfants

4 juillet 2023

L’activité industrielle devrait prendre en compte les limites planétaires

« L’activité industrielle mondialisée, tirée par le dogme de la croissance économique, inflige à l’écosystème terrestre des attaques désormais généralisées et systématiques. Outre le dérèglement climatique, il subit les effets de la pollution engendrée par l’usage des énergies fossiles, mais aussi celle liée à la plasturgie, aux résidus toxiques de l’extraction minière, à la technologie nucléaire. Il pâtit de l’ampleur de la déforestation et de l’érosion vertigineuse de la biodiversité provoquées par une industrie agroalimentaire dévastatrice. Les conséquences humanitaires sont maintenant criantes. Elles se traduisent déjà par des morts prématurées et des déplacés environnementaux ou climatiques se comptant par millions. Faute d’accord contraignant international pour réguler ces activités industrielles et, en particulier, abandonner l’usage des combustibles fossiles, le dérèglement climatique s’emballe. Il est devenu irréversible et surtout constitue une menace à la sécurité internationale. Parallèlement, une sixième extinction de masse des êtres vivants sur Terre vient d’être déclarée.

Cette situation inédite conduit la planète vers un état auquel nul n’est préparé, mettant en danger toute la toile du vivant et, par ricochet, les conditions d’existence de l’humanité elle-même. Faudra-t-il pour réagir attendre de devoir être confrontés collectivement à une vague migratoire monumentale ? 1,4 milliard de réfugiés climatiques sont attendus dans trente ans, 2 milliards en 2100 en raison de la montée des eaux. Ne serait-il pas temps de reconnaître que notre système économique global constitue non seulement une menace à la paix, mais aussi une menace à l’habitabilité de la Terre ? Ne devrait-on pas questionner l’impunité dont bénéficient nos dirigeants politiques et économiques face à l’écocide en cours, la destruction de notre maison commune ? »

Source : Par Valérie Cabanes, Juriste internationale. Extrait choisi du chapitre 13 de l’ouvrage collectif Collapsus.

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3 juillet 2023

L'écrivaine que les autorités turques cherchent à faire taire

2 juillet 2023

L'envie de danser par Jason Mraz

1 juillet 2023

L’éthique de l’apparence participe à la destruction de la nature

« Dès le début, le capitalisme a développé une éthique de l’apparence faisant prévaloir la forme sur le fond – « la rationalité formelle » de Max Weber – pour faire des affaires – « la rationalité pratique » du même Weber. Cette éthique est au cœur de la publicité bien sûr, mais aussi du droit. Il n’est plus exigé de l’individu qu’il soit vertueux, simplement qu’il en ait l’apparence, conformément à la règle, pour suivre son propre intérêt. Avec cette morale du profit individuel, ce qui compte n’est pas le vrai, la valeur humaine, l’intérêt collectif, le souci de la nature, mais ce qui rapporte et donne un air de vérité. […] On n’est plus dans une éthique des valeurs mais dans celle de l’apparence. « Le vrai est un moment du faux », disait Guy Debord. Cela aboutit à chercher à obtenir du crédit par n’importe quelle stratégie, pourvu qu’elle soit conforme à la manière de penser et de gouverner de la religion du marché globalisé. […] Dès lors que seul compte le gain immédiat, l’aptitude à exploiter à l’infini un stock de données ou de matières que l’on prélève dans la nature, chez le voisin ou en soi, cela conduit à un mépris des conséquences de nos actes au long terme, une perte du sens des responsabilités. Notre éloge de la force, de la compétitivité, de la performance, est celui de valeurs de maîtrise qui ne sont rien d’autre que des substituts à la guerre. La promotion des valeurs guerrières – même par le jeu métaphorique du commerce et de l’industrie – aboutit nécessairement à la destruction de l’humain et de son rapport soucieux à la nature. C’est le « soin » qui est détruit, au sens du souci porté à soi, à autrui, au monde. »

Source : Par Roland Gori, Professeur honoraire de psychopathologie clinique à l’Université d’Aix-Marseille. Extraits choisis du chapitre 10 de l’ouvrage collectif Collapsus.

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