Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Regards sur...
6 octobre 2020

La pollution numérique passe inaperçue

Publicité
Publicité
6 octobre 2020

Le questionnement sur la place de la voiture

5 octobre 2020

Les polémiques stériles sur les migrations

"Pas une semaine ne s’écoule sans qu’éclate une nouvelle polémique sur les migrations : violences policières, voile dans l’espace public, discriminations, quotas, frontières, … Les débats sur ces sujets sont devenus tendus, polarisés et passionnels, tandis que la parole raciste s’est libérée, relayée avec force par des activistes identitaires. Collectivement, on a accepté de penser les migrations à partir des questions posées par l’extrême-droite, en utilisant même son vocabulaire. Quant à nous, chercheurs, nous nous sommes souvent retrouvés réduits à devoir débusquer rumeurs et mensonges, qu’il s’agisse de dénoncer le mythe de l’appel d’air ou du grand remplacement.

Nos sociétés resteront malades de ces questions tant qu’elles continueront à les envisager sous l’unique prisme des idéologies. C’est toute l’ambition de ce livre : montrer qu’il est possible de penser ces sujets de manière rationnelle et apaisée, en les éclairant de réflexions et de faits qui sont bien trop souvent absents des débats. En montrant, par exemple, que les passeurs sont les premiers bénéficiaires de la fermeture des frontières. Ou que la migration représente un investissement considérable pour ceux qui partent, alors qu’ils se retrouvent souvent décrits comme la « misère du monde ».

Les questions d’identité collective doivent être des enjeux qui nous rassemblent, plutôt que des clivages qui nous opposent. À condition de reconnaître et d’affronter les problèmes structurels de racisme dans nos sociétés. Après tout, on a tous un ami noir."

Source: Quatrième de couverture du livre "On a tous un ami noir" de François Gemenne, chercheur et enseignant sur les politiques du climat et des migrations.

3 octobre 2020

Le cerveau en demande toujours plus

"Nous sommes peut-être la dernière génération qui vivra dans l'opulence, la santé et la consommation sans frein. Dans trente ans, le monde n'aura plus rien à voir avec ce que nous voyons aujourd'hui. Année après année, les températures montent, les océans aussi, des milliers d'hectares de terres se transforment en désert et des millions de personnes se préparent à quitter leurs foyers pour migrer. De tout cela, nous sommes responsables. Devant ce défi suprême, l'humanité ne répond que par des incohérences.[...]

Nous sommes 8 milliards d'êtres humains sur Terre à rechercher encore et toujours la croissance dans tous les domaines. Pour ce faire, notre espèce hyper-consommatrice surexploite la planète, modifie son écosystème... et se met gravement en péril. Comment se fait-il que, ayant conscience de ce danger, nous ne parvenions pas à réagir ? Peut-on résoudre ce bug et redevenir maîtres de notre destin ?

Oui, à condition d'analyser en chacun de nous et non plus seulement à l'échelon économique et politique ce mécanisme infernal qui pousse notre cerveau à en demander toujours plus."

Extraits choisis du livre "Le Bug Humain" de Sébastien Bohler, docteur en neurosciences.

1 octobre 2020

La masculinité toxique doit disparaître

Publicité
Publicité
<< < 1 2 3

feuille-turquoise

Publicité

stylo plume

Visiteurs
Depuis la création 19 196
Publicité