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Regards sur...
24 août 2020

Le dirigeant chinois fera une grave erreur politique

"Le Parti Communiste Chinois (PCC) est devenu un zombie politique. Xi Jinping a montré qu’il pouvait à lui tout seul tuer un parti et un pays, et que, même sur une question aussi cruciale qu’un amendement constitutionnel, le Parti ne peut pas l’arrêter. Le Parti n’a aucun moyen de rectifier des erreurs. Xi Jinping cherche à renforcer sa position et son autorité. Vu les tensions sociales et économiques intérieures – ainsi que les frictions apparues au sein du Parti ces dernières années –, il veut pouvoir détourner l’attention de l’opinion publique chinoise en provoquant des conflits avec d’autres pays, en attisant l’anti-américanisme ou en se querellant avec l’Inde. Vous voyez bien les tensions entre la Chine et les États-Unis. Xi Jinping s’est fait un ennemi du monde entier. C’est lui qui décide de toutes les grandes questions. Qu’il s’agisse d’un problème domestique ou international, il est très difficile de le freiner.

Il est inévitable qu’il se trompe dans ses jugements et ses décisions. À cause du pouvoir qu’il concentre entre ses mains, Xi Jinping peut punir qui il veut. Résultat : personne n’ose émettre une opinion divergente et personne n’ose lui dépeindre la situation réelle du pays. Comme les gens ne lui disent pas la vérité ou la lui cachent, il ne sait pas nécessairement ce qui est vrai. Il est donc inévitable qu’il fasse des erreurs. C’est un cercle vicieux. Une mauvaise décision entraîne de mauvais résultats. Mais ses subalternes ont trop peur de le lui dire, et les mauvaises décisions s’enchaînent jusqu’à ce que la situation échappe à tout contrôle. Dans ce cercle vicieux, il n’y a aucun moyen d’empêcher que le pays n’aille droit à la catastrophe.

La nature du système fait que de nombreux membres et cadres du Parti sont impliqués dans des affaires de corruption. Si vous n’êtes pas irréprochable, vous n’osez pas faire d’objection. En outre, même si vous n’êtes pas corrompu, on peut toujours inventer des accusations. Si Xi Jinping dit que vous êtes corrompu, vous êtes corrompu. Enfin, le code de discipline pour les membres du Parti (adopté en 2016) comporte une mesure disant que vous n’avez pas le droit de dévier de la ligne du Parti. Dès lors que vous exprimez une opinion différente, vous êtes en infraction avec la discipline du Parti et il peut se servir de ça contre vous. La corruption du Parti est manifeste, de même que l’écart croissant entre riches et pauvres. Le PCC se sert de la crise sanitaire comme d’un prétexte pour accroître la surveillance technologique de la population. On peut vous emprisonner pour un rien."

- Cai Xia, ancienne enseignante de l’École du Parti et exclue le 17 août.

Source: extraits choisis d'un article du Courrier International

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18 août 2020

La fonte du permafrost menace la planète

15 août 2020

Le journaliste qui confronte Trump à ses mensonges

Shirish V. Date, correspondant pour le HuffPost, a interpellé le président Donald Trump en ces termes: "- Monsieur le Président, après 3 ans et demi, regrettez-vous tous les mensonges que vous avez racontés au peuple américain ?" Trump, n'étant pas d'humeur à répondre, préfère passer à une autre question.

Le journaliste voulait poser cette question au Président depuis 5 ans. Selon lui, Donald Trump débite tellement de mensonges en flot continu que plus personne n'y fait réellement attention. "Il est problématique que la personne qui dirige la nation la plus puissante du monde, qui commande l'arsenal le plus destructeur de l'histoire de l'humanité, ne soit pas digne de confiance." Il encourage ses collègues journalistes à agir contre les mensonges du président. Il rappelle que le Président travaille pour chaque américain.

Selon le Washington Post, Donald Trump se serait rendu coupable de plus de 20.000 mensonges depuis son investiture.

Source: extraits de La Libre

13 août 2020

La propagande russe influence déjà l'opinion publique américaine

"La propagande est un concept désignant un ensemble de techniques de persuasion, mis en œuvre pour propager avec tous les moyens disponibles, une idée, une opinion, une idéologie ou une doctrine et stimuler l'adoption de comportements au sein d'un public-cible. Ces techniques sont exercées sur une population afin de l'influencer, voire de l'endoctriner." Source: Wikipedia.

Via la publication d'une vidéo montrant des manifestants brûler au moins une bible et un drapeau américain, la Russie tente d'influencer le scrutin. La vidéo a été publiée par l'agence de presse de la chaîne Russia Today. Le média russe a pris soin de sélectionner la partie qui l'intéresse, avec l'intention "d'accentuer les tensions racistes avant l'élection". Certains contenus seraient volontairement conçus pour attirer un public républicain. Pour le New York Times, elle représente une des premières tentatives réussies de la Russie d'influencer l'élection de novembre. Derrière les images se cachent des stratégies hasardeuses de sites russes, parfois en lien direct avec le Kremlin.

"Le mécanisme derrière cette stratégie russe est simple, explique Tanguy Struye, professeur en sciences politiques à l'UCLouvain. Les sites russes ciblent les complotistes sur les réseaux sociaux. Ceux-ci vont partager ou retweeter le contenu. En réussissant à cibler les bonnes personnes, le message prend de l'ampleur. Il est repris par certains médias. [...] C'est typique de la théorie du complot : sortir de son contexte un mot, une phrase ou une situation.[...] Les informations diffusées par ces sites renforcent les biais cognitifs. [...] Cette chaîne de désinformation affaiblit la démocratie."

Cette stratégie n'est pas nouvelle. Elle avait déjà été utilisée lors de la campagne présidentielle américaine de 2016. Elle fonctionne aussi en Europe.

Source : Extraits remaniés de La Libre

12 août 2020

L'Amazonie continue de brûler inexorablement

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9 août 2020

La technologie qui met à mal la paix sociale, c'est la disruption

8 août 2020

Le penseur dont il faudra relire les écrits

Le philosophe Bernard Stiegler, expert des conséquences sociales du numérique, est décédé. Penseur essentiel des temps modernes, il cherchait à allier la réflexion la plus pointue à l'expérience de terrain la plus concrète.

Très critique du système capitaliste, il avait consacré ses recherches aux mutations provoquées dans la société par le numérique. Il prenait position contre les dérives libérales de la société et a axé sa réflexion sur les enjeux des mutations - sociales, politiques, économiques, psychologiques - portées par le développement technologique. Il avait notamment analysé les risques que faisaient peser ces changements sur l'emploi traditionnel, prédisant sa disparition. Il était toujours soucieux de mettre le progrès technologique au service de l'humain.

Quelques citations de Bernard Stiegler :

"Les gens croient qu'en étant informés, ils savent quelque chose. Or pas du tout ! Un savoir n'est pas seulement une information, mais la transformation de celui qui sait par ce qu'il apprend (aux autres)."

"Ce n'est pas la technique qui est toxique en soi, c'est notre incapacité à la socialiser correctement."

"L'équivalent général" c'est à dire l'argent, condition du capital et marché où, avec les industries culturelles, le temps des consciences est lui-même devenu une marchandise, est conditionné par l'équivalence générale du temps primaire-secondaire dans ses spatialisations tertiaires, manipulables, stockables, échangeables et donc monnayables."

"Affirmer que l'emploi est condamné à dépérir, ce n'est pas vraiment la meilleure façon d'être populaire. Il y a aujourd'hui une obsession de l'emploi – qui est en réalité la dénégation d'un processus tout à fait opposé, et le choc politique qui se prépare dans cette contradiction entre le discours et la réalité promet d'être terrible."

"Aujourd'hui, l'emploi (…) ne produit que standardisation, répétition machinale et stupide, démotivation, et ne se fait désirer que sous la menace permanente d'un chômage toujours plus brutal et angoissant."

Source des citations : babelio

Source : La Libre

7 août 2020

L'espace, un enjeu militaire en résurgence

"Il y a de bonnes raisons de penser que des manoeuvres militaires se produisent actuellement dans l'espace. [...] Les premières technologies spatiales, les premiers satellites qui ont été mis en orbite servaient aux adversaires soviétiques ou américains à s'espionner mutuellement", explique la chercheuse Lou Villafranca, Aspirante FNRS au Repi (Recherche et études en politique internationale) de l'ULB - Université libre de Bruxelles. Voir la page du FNRS ou écoutez la séquence audio Eureka, c'est l'été consacrée à la guerre dans l'espace.

Les Etats-Unis

"Les Etats-Unis opèrent aujourd’hui plus de 120 satellites militaires et utilisent fréquemment des services fournis par des prestataires civils pour soutenir leurs efforts militaires ou de développement technologique. Ces satellites sont vulnérables à divers types d’attaques physiques, cyber ou électromagnétiques, qu’elles soient dirigées vers les satellites eux-mêmes ou leurs centres de contrôle. Ils constituent une partie importante du C4ISR interallié par leur capacité à obtenir librement des images et données d’écoutes de territoires d’intervention. Ils ont quasiment le monopole des télécommunications militaires longue distance, et les satellites sont le moyen le plus pratique et le moins onéreux pour guider les troupes sur terre, sur mer et dans les airs. [...]

Les satellites de reconnaissance en particulier sont des systèmes complexes et très chers, produits à peu d’exemplaires. La destruction d’un seul système causerait des dommages importants aux capacités militaires américaines.[...] Il est aujourd’hui difficile d’envisager la conduite de la guerre sans satellites : le général John E. Hyten, commandant de l’USSTRATCOM, résumait ainsi le péril que constituerait la perte de leurs moyens spatiaux pour les forces armées américaines : « Vous retournez à la seconde guerre mondiale ». Cette dépendance entraîne naturellement les adversaires à chercher à tirer parti de la destruction, du brouillage, de l’aveuglement ou du piratage de satellites et de leurs stations au sol.[...]

Le contexte dans lequel se déroule le débat sur la Space Force est celui de tensions renouvelées entre Russie, Chine et Etats-Unis. L’émergence de capacités antisatellites nouvelles en Chine et en Russie, ainsi que le développement d’armes hypersoniques justifient l’attention portée aux questions spatiales.[...] La montée en puissance de la Russie et de la Chine dans le domaine spatial inquiète les responsables politiques et militaires américains. La perception de la menace n’est pas feinte, et il faut s’attendre dans les prochaines années à d’importants changements dans la gestion de la mission spatiale américaine.

Signe d’une conception plus militarisée de l’espace, le « Space Control » fait désormais partie de la doctrine officielle des forces armées des Etats-Unis et de l’OTAN. Ce « contrôle de l’espace » consiste en des mesures défensives et offensives, en particulier la capacité à « Dissimuler, perturber, dégrader, nier ou détruire des systèmes ou des services spatiaux ». Les systèmes spatiaux sont entendus au sens large, ceux-ci pouvant inclure aussi bien les stations-sol que les satellites eux-mêmes."

Concernant l'actuelle administration américaine, [...] "il convient de prendre du recul et de se demander si la volonté de mettre en place une Space Force n’obéit pas principalement à des motivations politiques plutôt qu’à des considérations d’efficacité militaire. [...] Donald Trump poursuit donc essentiellement un objectif de politique intérieure en jouant ainsi sur la conception que les Etats-Unis se font d’eux-mêmes."

Source : Fondation pour la Recherche Stratégique. Article "La Space Force : rupture ou continuité ?" par Paul Wohrer. Note de la FRS n°05/2019.

Etats-Unis : quels sont les termes du débat stratégique autour de la « Space Force » ?

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 La Chine

"La réforme de l’Armée populaire de Libération engagée depuis 2015, avec la création de forces spatiales et d’une force de soutien stratégique, montre l’importance croissante accordée à l’espace dans la doctrine militaire chinoise. Cela se traduit concrètement par l’augmentation du nombre des satellites lancés à des fins militaires comme la reconnaissance et l’écoute, ainsi que par la mise en place d’un système de surveillance de l’espace. [...]

La Chine utilise de plus en plus ses capacités technologiques pour renforcer son influence et poursuivre un développement économique indispensable pour garantir sa stabilité politique. L’outil spatial est ainsi explicitement mis en avant dans le cadre du programme des Nouvelles routes de la soie, au travers de la notion de « corridor de l’information spatiale » qui couvre aussi bien la navigation que les télécommunications. Il est aussi volontiers utilisé comme un outil d’influence au travers de la commercialisation de satellites auprès de pays tiers et au sein d’organisations régionales comme l’APSCO, dont la Chine est le principal leader."

Source : Article "Chine, Russie, Inde, Japon : essai de typologie de leurs ambitions spatiales en 2019" par Isabelle SOURBÈS-VERGER, Directrice de recherche au CNRS. RÉALITÉS INDUSTRIELLES. MAI 2019. Annales des Mines. Pages 25 à 29.

6 août 2020

Les gens ordinaires font parfois des choses extraordinaires

5 août 2020

Les fake news vont menacer la vie des gens

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