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Regards sur...
31 décembre 2023

Les souhaits pour l'année 2024

 

 Je souhaite que chaque être sensible puisse (re)trouver paix, raison et santé

  

voeux1

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28 décembre 2023

La conviction que nous résidons dans les mains de la Vie

"En équilibre précaire entre l’infiniment grand et l’infiniment petit, l’être humain est projeté dans la vie un peu comme une bille dans un jeu de flipper sans que l’on ne lui donne vraiment ni les règles, ni le sens, ni même son réel degré d’autonomie. Formaté par son environnement et son éducation, il forge peu à peu sa personnalité au hasard des personnes et des événements que la vie lui fait rencontrer. Après l’innocence de son enfance et la relative insouciance de sa jeunesse, il prend petit à petit conscience qu’il vit dans un monde menacé et menaçant, crucifié par des guerres, des maladies, des catastrophes, de la misère, bref des horreurs les plus diverses. Il a enfin à affronter sa propre finitude : tôt ou tard, avec ou sans préavis, ce sera “Tilt !, Game Over !”. La société actuelle aussi bien que son propre instinct de survie l’incitent à ne pas trop penser à tout cela, même le plus souvent à l’ignorer.

Comme Camus, notre raison s’affole et se révolte devant l’absurdité du monde tel que notre raison le perçoit. Cependant notre raison ne dit pas tout, loin s’en faut. Pascal l’a bien explicité en son temps avec sa célèbre maxime : “le cœur a ses raisons que la raison ne connaît pas”. Ce qui a de plus important dans nos vies (l’amour, la beauté, la bonté, l’amitié, la solidarité, la compassion, la spiritualité, les arts, la musique en particulier), nous touche souvent, nous bouleverse parfois et pourtant, ne relève que bien peu de notre raison. Toutes ces valeurs résonnent avec notre vie intérieure, notre intimité la plus profonde. [...] Toutes ces valeurs irrationnelles et immatérielles fondent notre humanisme, subliment la condition d’animal que nous sommes aussi et nous séparent radicalement du monde des machines, si artificiellement intelligentes qu’elles puissent être. [...]

Si nous cherchons vraiment à aller jusqu’au bout de nous-mêmes, peut-être s’installera en nous alors une folle espérance, pas d’abord la réalisation des espoirs ou des souhaits que nous pouvons entretenir pour l’un ou l’autre d’entre nous, mais surtout une confiance pure et désintéressée en l’avenir, bref une intime conviction que nous sommes dans les mains de la Vie."

Source: extraits choisis d'un article de La Libre par Yves Genin, professeur émérite UCL

26 décembre 2023

Le petit mot poétique de Christian Bobin

bobin

24 décembre 2023

L'esprit et la joie de Noël par Thomas Daniel

23 décembre 2023

La cruelle punition des gazaouis infligée par le pouvoir israélien

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22 décembre 2023

Les alliances avec les non-humains pour préserver l’habitabilité sur Terre

"Dans l’aire culturelle amérindienne, l’idée d’alliance avec des vivants non-humains est omniprésente. Chez nous, dans la tradition moderne, depuis quelques siècles, elle a été ridiculisée, on considère qu’on ne peut avoir d’alliance qu’avec des créatures dotées de rationalité, qui peuvent passer contrat. Pourtant, il y a une capacité des vivants à agir sur le monde de manière à favoriser son habitabilité. Les végétaux, les pollinisateurs, la faune des sols, les vers de terre rendent la terre habitable.

Donc il devient urgent de penser qu’on n’est plus dans une situation où l’on peut bénéficier de ce qu’ils font en le prenant comme un donné, en l’exploitant et en le détruisant, pour explorer désormais un autre style de relation dans lequel on peut passer des alliances avec eux, en reconnaissant l’importance de leur action et en la valorisant. [...]

La crise écologique contemporaine est d’abord une crise de l’économie extractiviste, de la dérive de la mondialisation capitaliste, on sait tout ça. C’est aussi une crise des diversités du monde vivant. Et enfin c’est une crise de nos relations au vivant lui-même.

On hérite d’une conception de la vie sur Terre comme passive, sur le modèle d’une sorte de cathédrale qui serait soumise à l’entropie et qu’il faudrait réparer tout le temps, comme une liste d’espèces inertes et vulnérables qu’il faudrait à tout prix protéger. C’est une conception erronée. La vie sur Terre s’organise, se recrée, se reconstitue, se régénère et conséquemment, c’est une alliée de première force quand il s’agit de protéger l’habitabilité de ce monde. Parce que dès qu’on lutte contre les forces de destruction, la vie a une capacité spontanée à reprendre, à rayonner, à irradier. [...]

Nous sommes à un moment pivot dans notre rapport au monde vivant et au monde humain, qui est analogue à ce qu’ont pu être la Renaissance ou les Lumières. Les cadres de pensée dont nous avons hérité se sont effrités et nous sommes à l’orée d’inventer de nouveaux rapports avec le monde vivant, une nouvelle compréhension de ce qu’on appelait la nature, une nouvelle pensée de l’action technique qui permettrait de vivre de manière soutenable sur Terre."

Source : propos de Baptiste Morizot, philosophe. Extraits choisis d'un article de Reporterre

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21 décembre 2023

Les derniers développements sur la thématique OVNI

20 décembre 2023

Les îles Tuvalu archivent leur patrimoine avant d'être submergées

18 décembre 2023

Les opérations d'influence de la Chine en/contre l'Europe

14 décembre 2023

Les énergies renouvelables et l'efficacité doivent figurer en tête des plans climat

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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