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Regards sur...
12 novembre 2020

La société se dirige-t-elle vers la dépendance aux GAFAM ?

"Toute notre existence peut désormais se vivre derrière un écran. Le travail s'exécute à distance, l'amour se filtre sous algorithmes, et notre intimité se travestit sur les réseaux sociaux. Sous l'emprise d'une connexion permanente, nous nous éloignons paradoxalement les uns des autres. Uber a licencié 3 500 employés en quelques minutes via l'application de visioconférence Zoom ; Twitter envisage de proposer le "télétravail à vie" ; Google tente de privatiser des mégalopoles ; des individus esseulés tombent sous le charme de machines parlantes et des âmes endeuillées ressuscitent leurs morts en discutant avec l'avatar de l'être disparu.

Rien n'échappe aux architectes de la Silicon Valley. Ces nouveaux maîtres du monde partagent de nombreuses valeurs, du transhumanisme, qui redéfinit les frontières de l'au-delà, à la philosophie libertarienne, qui sape les fondements de notre démocratie en mettant à mal la souveraineté des Etats. Dans cet essai, qui se nourrit d'histoires aussi insolites que saisissantes, François Saltiel dresse le portrait inédit d'une terrifiante dérive vers la "société du sans-contact". Une plongée dans le grand bain bouillonnant des nouvelles technologies et une exhortation à résister aux sirènes des GAFAM."

Source: quatrième de couverture de "La société du sans contact, selfie d'un monde en chute" par François Saltiel. Voir également Euronews.

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11 novembre 2020

Les dérives des notations à tout-va

"Combien de fois avez-vous été sollicités pour attribuer une note ? Pensez à vos derniers achats en ligne, aux étoiles qu’on attribue à un chauffeur ou un livreur... on ne les voit même plus. Cette mode est aussi silencieuse qu’irrésistible : hôpitaux, services publics, tous ont vocation à être comparés, classés. Mais, comme dans le privé, le système porte en germe de graves dérives. Des collèges jésuites du XVIe siècle où elle est née jusqu’aujourd’hui, la notation pose un ensemble de questions auxquelles il devenait urgent de répondre. Vincent Coquaz et Ismaël Halissat ont enquêté : de TripAdvisor à Amazon, en passant par Uber, jusqu’aux notes citoyennes expérimentées en Chine, ils se sont plongés dans les méandres des avis clients, où une bonne étoile peut faire ou défaire une réputation et mettre en péril un emploi.

Inventé par un gourou américain du marketing, le questionnaire de satisfaction moderne est devenu dans le meilleur des cas une fin en soi absurde. Dans le pire, il impose un stress infernal aux employés. Dans certaines entreprises, les salariés se notent même entre eux. Et, comme à l’école, la tentation de tricher pour améliorer sa note est souvent grande… Pire, une partie des notes qui nous sont attribuées sont totalement invisibles. En tant que consommateurs, travailleurs, et demain peut-être en tant que citoyens, nous sommes pour l’instant totalement désarmés devant cette nouvelle guerre des étoiles." 

Source : Quatrième de couverture de "La nouvelle guerre des étoiles" par Vincent Coquaz et Ismaël Halissat.

10 novembre 2020

Le striatum nous envoie droit dans le mur

9 novembre 2020

La meilleure prescription

8 novembre 2020

La décision du coeur

"Au lieu d'utiliser nos mains pour dessiner des coeurs, on devrait décider nos coeurs à dessiner demain."

- Renaud Hantson dans "Avance". 

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7 novembre 2020

La nouvelle économie du partage n'en est pas une

"On ne cesse d'entendre leurs noms. Uber, Airbnb, Lyft et tant d'autres jeunes pousses devenues grandes seraient en passe de redéfinir le capitalisme. Pourtant, si l'on gratte le vernis d'innovation, cette vague de sociétés high-tech, pour la plupart américaines, est financée par des fonds de capital-risque sur un mode on ne peut plus traditionnel. Et derrière des promesses alléchantes dignes des mouvements sociaux les plus vertueux se dissimule une réalité bien plus glauque : L'économie du partage est en train de faire pénétrer dans des domaines auparavant protégés de nos vies un marché toujours plus avide et déréglementé. Tom Slee offre ici une synthèse lucide et documentée des enjeux liés à ce qu'on appelle l'économie du partage ou collaborative. Tranchant comme un rasoir, "Ce qui est à toi est à moi" montre que parce que ce modèle offre à quelques-uns la possibilité de gagner des fortunes aux dépens des collectivités, il n'est rien de moins que délétère sur les plans social, urbain et économique."

Source : quatrième de couverture de "Ce qui est à toi est à moi : Contre Airbnb, Uber et autres avatars de "l'économie du partage" par Tom Slee

6 novembre 2020

La démocratie US affaiblie, la dictature communiste renforcée

5 novembre 2020

La compréhension du racisme pour mieux s'en libérer

3 novembre 2020

La technologie et la menace sur les démocraties

2 novembre 2020

L'enseignement et l'information cruciales pour nos démocraties

Dans le déluge de mensonges, de diffamations et d’insultes, qui pleuvent sur le monde, d’innombrables personnes ont, partout, le courage de dire la vérité, de se battre pour elle, et d’en mourir. Enseignants et journalistes sont en première ligne dans ces combats. Dans les dictatures, ils ont peu de chances de l’emporter, contraints de n’enseigner et de faire savoir que ce que le pouvoir veut dire au peuple. Dans les trop rares démocraties, bien des obstacles s’opposent aussi à leur combat. Les réseaux sociaux, la pauvreté, l’environnement familial forment dans bien des pays et bien des milieux, de terribles obstacles à l’accès à la vérité. Pour survivre, d’innombrables médias cèdent alors à la facilité et se contentent de distraire, de faire scandale, plutôt que d’enquêter, de mettre en perspective, de chercher le mot juste et la vérité. [...] Car nul ne peut être libre s’il n’a pas appris à distinguer le vrai du faux. Et ce n’est pas si simple.[...]

D’abord, le vrai est ce qui se démontre, par la logique, ou ce qui se prouve, par des faits ou des statistiques, ou par des expériences qui établissent, dans certaines circonstances clairement identifiées, la validité d’un raisonnement, c’est-à-dire d’une réflexion logique.[...] En science dure comme dans tout autre domaine, le vrai n’est que le résultat provisoire d’un consensus majoritaire, entre le plus grand nombre possible d’experts honnêtes, indépendant des pouvoirs, et aux compétences le plus largement reconnues. Ensuite, il faut expliquer que la science et la religion n’obéissent pas aux mêmes critères de validité : la raison et la foi sont deux domaines totalement distincts. [...] Enfin, il faut enseigner la pratique de l’esprit critique, du doute systématique, de la recherche obsessionnelle de preuves ; et chercher ce qui se cache derrière toute affirmation non étayée.[...]

Si cela n’est pas fait, dans la famille comme à l’école, l’engrenage sera terrible : des jeunes mal formés deviendront des adultes mal informés, qui donneront la priorité à la distraction sur le savoir, au spectacle sur la vérité, aux convictions sur la raison, à l’intolérance sur l’altruisme. Aucune démocratie n’y résistera. Si au contraire tout cela est correctement enseigné, sans cesse répété, dans toutes les écoles du monde, en particulier dans toutes les écoles de journalisme, et si possible aussi dans toutes les familles, aucun média ne pourrait plus survivre en mentant ou en misant sur le scandale. Et la démocratie aurait véritablement un avenir.

Source: extraits choisis d'un article de Jacques Attali.

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