Les baleiniers japonais sans scrupule
L’organisation écologiste Sea Shepherd a annoncé qu’elle renonçait à sa campagne annuelle de harcèlement des baleiniers japonais dans l’océan Pacifique Sud. Engagée depuis 2012 dans de spectaculaires opérations en haute mer, Sea Shepherd tente d’empêcher les balainiers japonais de chasser la baleine en usant de son navire comme obstacle.
“Our objective is to continue to serve and protect all life in the Ocean from illegal and greedy exploitation by destructive humans.”
Le Japon prétend pêcher les baleines à des fins scientifiques. Mais les organisations de défense des cétacés ainsi que plusieurs pays estiment que Tokyo utilise de façon malhonnête une exception dans le moratoire sur la pêche à la baleine datant de 1986. La viande de baleine est en effet très prisée des Japonais.
Cette année, le capitaine Paul Watson et ses équipages resteront donc à quai. "Nous avons découvert que le Japon recourt désormais à une surveillance militaire pour suivre en temps réel par satellite les mouvements des bateaux de Sea Shepherd", justifie Paul Watson. "S’ils savent où nos navires se trouvent à tout moment, ils peuvent facilement nous éviter. Nous ne pouvons lutter contre leur technologie de type militaire."
“Sea Shepherd is guided by this one reality: If the Ocean dies, we die!”
Grâce à ces opérations musclées, Sea Shepherd a cependant déjà sauvé des milliers de cétacés et a révélé au monde les activités illégales des baleiniers japonais. Pour en lire plus sur les victoires remportées (baleines sauvées, filets récupérés, etc.) par l’organisation, voir l'article en anglais.
Ce billet reprend des extraits d’un article de La Libre.