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Regards sur...
9 janvier 2024

L'Europe sera-t-elle soumise aux prédateurs dans l'avenir ?

"Presque deux ans après le début de l’offensive russe contre l’Ukraine, les promesses de « fin de l’histoire » et d’apaisement des conflits évoquées après la chute du mur de Berlin semblent appartenir à un passé lointain. De l’Afghanistan au Caucase, du Sahel à la Lybie, de la Syrie à l’Ukraine et de la Corée du Nord à Taiwan, les zones d’affrontements ne cessent de s’élargir sur fond d’échec patent des institutions internationales.

Non seulement la mondialisation anglo-saxonne n’a pas apporté un surcroît de paix au monde mais elle a, au contraire, été utilisée par les puissances identitaires comme la Chine, la Russie ou la Turquie pour étendre leurs influences, satisfaire leurs besoins grandissants en énergie et en ressources et s’opposer toujours plus frontalement à l’hégémonie américaine.

Quant à l’Europe et à la France en particulier, hantées par le désenchantement et le doute, assaillies par des vagues migratoires hors de contrôle, elles semblent dépassées par l’accélération des mutations technologiques et immobilisées par le cadre juridique supranational de l’UE. Pour la plupart des analystes, la situation géopolitique actuelle est pire qu’aux heures les plus tendues de la guerre froide et l’hypothèse d’un drame nucléaire ne peut plus être totalement écartée. Le monde se dirige-t-il vers un choc global ?"

Source : 4eme de couverture du livre "Vers un choc global ?"

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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8 janvier 2024

L'influence de l'humanité sur le monde et notre avenir par Laurent Testot

5 janvier 2024

Le temps consacré aux machines est perdu pour les relations humaines

"Les interactions avec des ordinateurs et autres robots n’ont jamais été aussi élevées : aux “Dis Siri” et “Ok Google” se sont ajoutés les “Bonjour ChatGPT” et “Hello Bard”, sans compter sur les centaines de milliers d’utilisateurs d’applications comme Replika par exemple. Pour rappel, Replika est un agent conversationnel basé sur une technologie proche de celle derrière ChatGPT et qui permet de se créer une sorte de compagnon imaginaire avec qui discuter. Vous pouvez lui donner certains traits de caractère et l’algorithme en “développera de nouveaux” basés sur les interactions que vous aurez avec lui. Certains utilisateurs cherchent juste à se créer une personne avec qui discuter, d’autres un ou une partenaire de vie dont ils avouent tomber amoureux. Mais derrière le succès commercial de cette entreprise se dessine un succès bien plus terrible : celui de la solitude qui ronge nos sociétés. En effet, le temps passé à “chatter” avec votre réplique d’un être humain est un temps qui n’est pas passé à socialiser, à débattre, à charmer, à rire avec d’autres membres de notre espèce.

Des études menées aux États-Unis rappelaient récemment que la solitude prolongée était aussi nocive pour la santé que l’obésité ou le fait de fumer 15 cigarettes par jour. [...] Les jeunes qui utilisent les réseaux sociaux et applications de conversation plus de deux heures par jour ont deux fois plus de chance de montrer des symptômes de dépression que des individus y passant moins de 30 minutes quotidiennement. [...] Ces interminables discussions, les yeux rivés sur un écran et les pouces qui s’agitent, empêchent toute prise de recul car elles empêchent ce moment où rien ne se passe et où l’esprit vagabonde. Cette épidémie de solitude vient peut-être du fait que, précisément, ces moments d’inactivité nous effraient et qu’un “Bonjour ChatGPT” nous permet si facilement de les annihiler."

Source : extraits choisis d'une chronique de La Libre de Louis de Diesbach, éthicien de la technique, consultant au Boston Consulting Group et auteur. Voir aussi son nouveau livre "Bonjour ChatGPT".

4 janvier 2024

L'usage excessif des écrans par les jeunes est problématique

"Troubles du comportement, déficits intellectuels, problèmes de santé… : l’usage généralisé du numérique par les jeunes est lourde de conséquences. Première synthèse des études scientifiques sur le sujet, ce livre est celui d'un homme en colère. « Ce que nous faisons subir à nos enfants est inexcusable. Jamais sans doute, dans l’histoire de l’humanité, une telle expérience de décérébration n’avait été conduite à aussi grande échelle », estime Michel Desmurget. La conclusion est sans appel : attention écrans, poisons lents !

Extrait 1 : « Le message de la littérature scientifique disponible est clair, cohérent et indiscutable : plus les élèves, lycéens, collégiens et étudiants consacrent de temps à leurs joujoux numériques et plus leur niveau scolaire baisse. Jamais sans doute, dans l’histoire de l’humanité, une telle expérience de décérébration n’avait été conduite à aussi grande échelle. »
Extrait 2: « Si vous voulez assurer l’acquisition et la maîtrise du langage chez l’enfant : éloignez-le des écrans, parlez-lui, lisez-lui des histoires et offrez-lui des livres ; et si vraiment les romans ne passent pas, essayez les bandes dessinées dont la richesse langagière est souvent stupéfiante. »

"La lecture pour le plaisir est un antidote majeur à l’émergence du « crétin digital ». Des centaines d’études montrent le bénéfice massif de cette pratique sur le langage, la culture générale, la créativité, l’attention, les capacités de rédaction, les facultés d’expression orale, la compréhension d’autrui et de soi-même, ou encore l’empathie, avec, in fine, un impact considérable sur la réussite scolaire et professionnelle. Aucun autre loisir n’offre un éventail de bienfaits aussi large. À travers la lecture, l’enfant nourrit les trois piliers fondamentaux de son humanité : aptitudes intellectuelles, compétences émotionnelles et habiletés sociales. La lecture est tout bonnement irremplaçable. Michel Desmurget montre que nos enfants lisent de moins en moins, rejette l’idée qu'un écolier sait lire quand il sait déchiffrer et rappelle que lire c’est comprendre. Enfin, tout en reconnaissant l'importance de l'école, il souligne le rôle essentiel du milieu familial pour susciter puis entretenir le goût de la lecture chez l’enfant."

Sources : 4eme de couverture des livres de Michel Desmurget, docteur en neurosciences et directeur de recherche à l’INSERM.

Pour éviter La fabrique du crétin digital, alors Faites-les lire !

Dans un sketch parodique de 1991, Les Inconnus plaisantaient avec ces paroles de chanson : "Je sais pas comment te dire ce que je peux pas écrire, faudrait que j'invente des mots qu'existent pas de la dico..." Eh bien, 30 ans plus tard, c'est le cas !

Ecoutez également l'émission "La tyrannie du divertissement" du podcast Trendspotting

2 janvier 2024

La communication sur l'écologie doit convaincre par l'intérêt pour le citoyen

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31 décembre 2023

Les souhaits pour l'année 2024

 

 Je souhaite que chaque être sensible puisse (re)trouver paix, raison et santé

  

voeux1

23 décembre 2023

La cruelle punition des gazaouis infligée par le pouvoir israélien

22 décembre 2023

Les alliances avec les non-humains pour préserver l’habitabilité sur Terre

"Dans l’aire culturelle amérindienne, l’idée d’alliance avec des vivants non-humains est omniprésente. Chez nous, dans la tradition moderne, depuis quelques siècles, elle a été ridiculisée, on considère qu’on ne peut avoir d’alliance qu’avec des créatures dotées de rationalité, qui peuvent passer contrat. Pourtant, il y a une capacité des vivants à agir sur le monde de manière à favoriser son habitabilité. Les végétaux, les pollinisateurs, la faune des sols, les vers de terre rendent la terre habitable.

Donc il devient urgent de penser qu’on n’est plus dans une situation où l’on peut bénéficier de ce qu’ils font en le prenant comme un donné, en l’exploitant et en le détruisant, pour explorer désormais un autre style de relation dans lequel on peut passer des alliances avec eux, en reconnaissant l’importance de leur action et en la valorisant. [...]

La crise écologique contemporaine est d’abord une crise de l’économie extractiviste, de la dérive de la mondialisation capitaliste, on sait tout ça. C’est aussi une crise des diversités du monde vivant. Et enfin c’est une crise de nos relations au vivant lui-même.

On hérite d’une conception de la vie sur Terre comme passive, sur le modèle d’une sorte de cathédrale qui serait soumise à l’entropie et qu’il faudrait réparer tout le temps, comme une liste d’espèces inertes et vulnérables qu’il faudrait à tout prix protéger. C’est une conception erronée. La vie sur Terre s’organise, se recrée, se reconstitue, se régénère et conséquemment, c’est une alliée de première force quand il s’agit de protéger l’habitabilité de ce monde. Parce que dès qu’on lutte contre les forces de destruction, la vie a une capacité spontanée à reprendre, à rayonner, à irradier. [...]

Nous sommes à un moment pivot dans notre rapport au monde vivant et au monde humain, qui est analogue à ce qu’ont pu être la Renaissance ou les Lumières. Les cadres de pensée dont nous avons hérité se sont effrités et nous sommes à l’orée d’inventer de nouveaux rapports avec le monde vivant, une nouvelle compréhension de ce qu’on appelait la nature, une nouvelle pensée de l’action technique qui permettrait de vivre de manière soutenable sur Terre."

Source : propos de Baptiste Morizot, philosophe. Extraits choisis d'un article de Reporterre

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18 décembre 2023

Les opérations d'influence de la Chine en/contre l'Europe

14 décembre 2023

Les énergies renouvelables et l'efficacité doivent figurer en tête des plans climat

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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