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Regards sur...
25 janvier 2024

Les Etats-Unis vont-ils vivre bientôt une insurrection ou une guerre civile ?

"Certains jugeront qu'envisager la possibilité d'une guerre civile n'est que de l'alarmisme. Tout ce que je puis affirmer, c'est que la réalité dépasse déjà les prédictions les plus redoutables. Imaginez simplement revenir dix ans en arrière en expliquant qu'un président républicain soutiendrait ouvertement la dictature nord-coréenne. Aucun théoricien du complot n'aurait osé en rêver. Ceux qui ont anticipé une telle dérive ne l'ont que vaguement entrevue. Les tendances étaient perceptibles ; leur aboutissement ne l'était pas.

A l'heure actuelle, des shérifs, qui sont des élus, vantent la résistance contre le pouvoir fédéral. A l'heure actuelle, des milices s'entraînent et s'arment afin de se préparer à la chute de la République. A l'heure actuelle, des doctrines défendant une liberté radicale, hors d'atteinte, messianique se répandent sur Internet, dans des émissions de radio, sur les chaînes de télévision câblées ou par la bouche de propagandistes qui haranguent les badauds dans les galeries marchandes. A l'heure actuelle, l'américanisme radical brûle d'arriver à une résolution violente de ses fantasmes politiques. A l'heure actuelle, la foi en la démocratie est en miettes. Au lendemain de l'élection de Joe Biden, un sondage de l'institut YouGov constatait que 88% des Républicains ne croyaient pas qu'il l'eût emporté de façon légitime.

Les services de renseignement d'autres pays préparent des dossiers sur les scénarios éventuels d'un effondrement de l'Amérique. Les gouvernements étrangers doivent se préparer à une Amérique post-démocratique, à une super-puissance autoritaire, et par conséquent beaucoup moins stable. Ils doivent se tenir prêts à une Amérique fracturée, tellement minée par ses crises internes qu'elle sera incapable d'élaborer des politiques intérieures ou étrangères, et encore moins de les mettres en oeuvre. [...] La prochaine guerre civile américaine n'est plus de la science-fiction. Les plans de la première bataille ont déjà été dressés. Et pas par des romanciers. Par des colonels."

Source: extrait des pages 28 et 29 du livre du journaliste Stephen Marche "USA: La prochaine guerre civile".

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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24 janvier 2024

L'individu d'aujourd'hui est-il asservi au numérique ?

22 janvier 2024

La définition de la décroissance par Timothée Parrique

19 janvier 2024

La vision de la Nature par l'Occident au fil des siècles

18 janvier 2024

Les tentatives d'altérer Wikipédia par les conspirationnistes et les dictatures

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17 janvier 2024

La Commission de l'UE anticipe son aide à l'Ukraine et parlemente avec la Chine

16 janvier 2024

L'humanité doit changer son mode d'évolution pour survivre

"Tim Waring étudie le changement climatique sous l'angle de l'évolution culturelle. [...] Le chercheur et son équipe ont analysé les ressources utilisées par les humains, l'impact qu'ils ont eu sur leur environnement et l'évolution de leurs traits culturels au cours des 100 000 dernières années. Ils ont constaté que les humains ont systématiquement trouvé des solutions aux problèmes auxquels ils étaient confrontés. [...] Cependant, nos antécédents ne suffiront pas à nous sauver à long terme.

Les auteurs de l'article ont constaté que l'une des raisons pour lesquelles nous sommes si doués pour résoudre les problèmes est que nous utilisons les ressources plus intensément et à plus grande échelle chaque fois que nous en avons besoin. Leur analyse a également mis en évidence le fait que l'homme ne trouve des solutions qu'une fois que les problèmes ont déjà été maîtrisés. Dans le contexte du changement climatique, ces approches pourraient ne pas fonctionner car nous n'avons qu'une seule planète. [...] Notre évolution montre que nous avons su résoudre des problèmes entre groupes, mais jamais à cette échelle et avec cette complexité. [...]

Même si nous parvenons à résoudre le problème du changement climatique, nous devrons faire attention à nos traits d'évolution, car les humains ont tendance à être compétitifs pour les ressources, selon ces experts. Auparavant, les conflits causés par notre compétitivité étaient gérables parce que la planète était plus saine. Mais à l'heure où nous testons les limites de la planète, les chercheurs craignent qu'il n'y ait aucun moyen de contourner ce comportement destructeur. [...] L'une des pistes évoquées dans le document est la mise en place de systèmes d'autolimitation et de régulation du marché."

Source: extraits choisis d'un article d'Euronews

15 janvier 2024

La société occidentale fonctionne à haute fréquence et c'est problématique

Stéphane Foucart est journaliste au Monde, en charge des sciences de l’environnement. Ses enquêtes l’ont conduit à s’intéresser aux effets délétères des pesticides sur l’environnement et sur l’homme, aux conséquences de la crise climatique, ou encore aux interactions multiples et complexes entre la communauté scientifique et la société dans son ensemble. Dans l'épisode de ce podcast, il revient sur son parcours de journaliste et dévoile plusieurs aspects de la grille de lecture que ses enquêtes lui ont permis de façonner.

Lien vers le Podcast Remarquables "Stéphane Foucart - Enquêter dans le monde anthropocène".

13 janvier 2024

La véritable histoire de deux migrants sénégalais partis pour l'Europe

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Voir aussi un article de La Libre qui résonne comme un avertissement.

10 janvier 2024

La redistribution des tâches entre humains et IA adviendra-t-elle ?

"Il n’est mathématiquement pas concevable de maintenir les niveaux de vie en Occident sans un recours massif à l’automatisation ou à l’immigration. Si bien qu’à contre-courant des prédictions alarmistes, il ne serait peut-être pas absurde de se demander si l’IA sera capable d’automatiser suffisamment vite et fort pour compenser l’inéluctable érosion de la population active. Il est permis d’en douter à plusieurs titres.

D’abord, parce qu’incorporer la technologie dans le fonctionnement des organisations est infiniment plus complexe qu’un rapide dialogue avec ChatGPT. Ceci implique qu’il y aura inéluctablement un décalage qualitatif et temporel important entre les possibilités théoriques de la technologie, et son effet productif réel. Ensuite, parce qu’aussi intelligente qu’elle parvienne à se faire passer, la technologie a plus de chances de déplacer ou modifier le travail que de le supprimer purement et simplement. Si la numérisation a largement contribué à une information plus abondante, riche et accessible, elle s’est aussi accompagnée d’un accroissement considérable des tâches bureaucratiques.

Plus la machine est capable de calculer, de raisonner voire de produire, et plus nous nous transformons – comme le prédisait déjà Thoreau au XIXe siècle – en outils de nos propres outils, désormais chargés de l’alimenter en données, et de contrôler son travail en sortie. Un médecin ne travaille pas moins qu’avant, mais il passe désormais plus de temps à encoder des prescriptions et autres documents électroniques ou à contrôler le diagnostic posé par une machine qu’à soigner ses patients. Le danger n’est donc sans doute pas la disparition du travail, mais une profonde redistribution des tâches entre humains et machines, laissant aux secondes la part la plus productive des activités."

Source : extrait d'un article de La Libre par les Professeurs Nicolas van Zeebroeck (ULB) et Bruno Colmant (ULB et UCLouvain).

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