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Regards sur...
26 juin 2022

L'illusion que la culture dans laquelle nous vivons ne nous influence pas

"Nous sommes des créatures culturelles, et ce que nous prenons pour des émotions spontanées et naturelles est en réalité formé par un système culturel qui évolue avec le temps"

- Kim Stanley Robinson, auteur américain

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15 mai 2022

La volonté des autorités russes d'être hostile envers l'Europe va-t-elle s'intensifier ?

"Nous ne devons pas être naïfs. Cette guerre des céréales et la famine qui s'annonce ne sont pas des dommages collatéraux. C'est un instrument délibérément utilisé dans le cadre d'une guerre hybride qui se déroule en ce moment même. La Russie prépare le terrain pour de nouvelles crises afin d'affaiblir intentionnellement la cohésion internationale contre la guerre en Ukraine", explique Annalena Baerbock, cheffe de la Diplomatie allemande. Voir à ce propos l'article d'Euronews.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

"L'Occident nous a déclaré une guerre hybride totale et il est difficile de prévoir combien de temps tout cela va durer, mais il est clair que les conséquences seront ressenties par tout le monde, sans exception. Nous avons tout fait pour éviter un affrontement direct - mais maintenant que le défi a été lancé, nous l'acceptons. Nous ne sommes pas étrangers aux sanctions : elles ont presque toujours été là, sous une forme ou une autre", déclare Sergeï Lavrov, chef de la diplomatie russe.

"L'élargissement de l'Otan et le rapprochement de l'Alliance de nos frontières ne rend pas le monde et notre continent plus stable et plus sûr", a déclaré M. Peskov à la presse, répondant "assurément" à la question de savoir si la Russie considèrerait une entrée de la Finlande dans l'Otan comme une menace. Pour M. Peskov, le porte-parole du Kremlin, la réponse de la Russie dépendra "des retombées pratiques de ce processus, de l'avancée des infrastructures militaires vers nos frontières". "Tout cela constituera les éléments d'une analyse spécifique et pour l'élaboration des mesures nécessaires afin d'équilibrer la situation", a-t-il ajouté. Source : La Libre

Pour nous, peu importe que l’Otan compte 30 ou 32 membres. Le problème, c’est que ces adhésions se traduiraient par un doublement de la frontière terrestre entre l’Otan et la Russie. Il est évident qu’il faudra renforcer les forces de défense”, écrivait Dmitri Medvedev, vice-président du Conseil de sécurité. Source : Courrier international

8 avril 2022

La lutte contre le changement climatique n'est pas notre choix !

"Le 3ème volet du rapport du GIEC est dur à encaisser, parce qu'il montre que les solutions sont à portée de main, et que pourtant nous n'allons pas les saisir : consciemment, nous faisons le choix de ne pas lutter contre le changement climatique. J'ai longtemps pensé que, face à l'énormité des impacts et à la disponibilité des solutions, nos démocraties choisiraient les secondes. Mais ce n'est pas le cas. En France, dans un scénario optimiste, 3 électeurs sur 4 voteront pour un programme insuffisant sur le climat.

Et ce n'est pas spécifique à la France. Toutes les démocraties font le choix de ne pas lutter contre le climat. On dit souvent que c'est aux gouvernements d'agir, mais la réalité c'est que leurs électeurs ne leur donnent aucune consigne en ce sens. C'est un choix démocratique. Mais c'est aussi un choix de civilisation, le choix de nous engager sur une trajectoire à +3,5 degrés (si tout va bien). Et donc de transférer à nos enfants la charge de gérer les impacts les plus graves. J'ai sincèrement pensé, pendant longtemps, que c'était une affaire de pédagogie, de conscientisation, etc. Mais je réalise aujourd'hui que la réalité est plus simple que ça : nous ne voulons pas lutter contre le changement climatique, parce que ça ne fait pas rêver, que ça implique des coûts, que ça perturbe des équilibres et des manières de vivre. [...]"

- François Gemenne, chercheur et enseignant sur les politiques du climat et des migrations.

Source: extrait d'une publication de l'auteur sur LinkedIn

30 mars 2022

L'homme moderne obéit à ses seuls désirs

"L'homme moderne est cet être revenu de tout, fier de ne croire à rien d'autre qu'à son propre pouvoir. Une confuse volonté de puissance le pousse à obéir à ses seuls désirs, à dominer la nature à sa guise, à ne reconnaître aucune référence qui déborderait sa vision unidimensionnelle et close. Il s'attribue des valeurs définies par lui-même. Au fond de lui, ayant coupé tous les liens qui le relient à une mémoire et à une transcendance, il est terriblement angoissé, parce que terriblement seul au sein de l'univers vivant. Il se  complaît dans une espèce de relativisme qui dégénère souvent en cynisme ou en nihilisme."

François Cheng de l'Académie Française, extrait de son livre "De l'âme", Le livre de poche, aux pages 153 et 154.

16 décembre 2021

La fille d’Alexeï Navalny reçoit le prix de son père

Daria Navalnaya, la fille d’Alexeï Navalny a reçu à Strasbourg le "prix Sakharov de la liberté de l'esprit" décerné en octobre dernier par le Parlement européen. "Poutine doit savoir que mon père n’est pas oublié", rappelle-t-elle en dénonçant l'inaction de l'Europe.

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14 novembre 2021

Les illusions tenaces de nos sociétés occidentales

"Nous vivons surtout dans une société verrouillée par deux illusions. La première tient dans la quête d’une croissance infinie, qui sous-entend que tous nos désirs matériels pourraient être comblés indéfiniment. La seconde illusion relève du besoin de contrôle sur tous les phénomènes, comme la mort, la santé et l’ensemble des comportements des uns et des autres. Cette soif de contrôle nous montre que nous avons peur de l’inconnu. Or, la base même du vivant est l’impermanence, sujet au mouvement, à une danse vers le mystère ! Voilà donc deux illusions responsables de l’extinction de la vie.

Et nos institutions aux hiérarchies pyramidales, qui vivent dans ce besoin de contrôle excessif, se retrouvent paralysées dès qu’un imprévu survient. Le système se replie alors sur son propre dogme, favorisant les inégalités et la peur, mais est-il encore représentatif de ses communautés ? Respecte-t-il les grandes lois de la vie ? Et qu’en est-il de notre responsabilité individuelle, de notre libre arbitre, dans toutes ces actions collectives ? En cela, nous avons quelques deuils à effectuer."

- Sébastien Lilli, Président de l'INREES

Source : Extrait d'un article de la revue Inexploré

6 octobre 2021

Les profits de Facebook avant les gens

"J'ai rejoint Facebook parce que je pensais que Facebook a le potentiel de faire ressortir le meilleur de nous-mêmes. Mais je suis ici aujourd'hui parce que je crois que les produits de Facebook nuisent aux enfants, attisent les divisions et affaiblissent notre démocratie. Les dirigeants de l'entreprise savent comment rendre Facebook et Instagram plus sûrs, mais ils ne feront pas les changements nécessaires parce qu'ils ont fait passer leurs profits astronomiques avant les gens. [...] J'ai pris l'initiative (de témoigner) parce que j'ai réalisé une vérité effrayante: presque personne en dehors de Facebook ne connaît ce qui se passe à l'intérieur de Facebook. La direction de la compagnie cache des informations vitales au public, au gouvernement américain, à ses actionnaires et aux gouvernements du monde entier."

- Frances Haugen, ancienne cheffe de produit chez Facebook.

Source : Euronews

23 septembre 2021

Les géants du numérique complices de Poutine

"Si quelque chose m'a surpris lors des élections, ce n'est pas tant Poutine qui falsifie les résultats, mais comment la toute-puissante Big Tech est devenue docilement son complice. [...] Sur de grands écrans, ils nous disent qu'ils veulent faire du monde un endroit meilleur, mais à l'intérieur ce ne sont que des menteurs et des hypocrites.", a lancé M. Navalny dans un message publié par son équipe sur Instagram.

Source: article de La Libre

4 septembre 2021

L'envoûtante Camargue

"La Camargue, une plaine immense, des savanes qui n'ont à l'oeil ni fin ni terme ... de rares tamaris ... et la mer qui paraît." - Frédéric Mistral

21 juillet 2021

La Loi climat des petits pas adoptée par le Parlement français

"Alors que l’Etat a déjà été condamné pour inaction climatique, la loi climat et résilience est un immense gâchis qui ne permettra pas de remettre la France sur la bonne trajectoire. Depuis 2017, le fossé n’a fait que se creuser entre les discours d’Emmanuel Macron sur l’urgence climatique et les actes au niveau national. La loi finale fait notamment l’impasse sur les premiers responsables du réchauffement climatique, les multinationales. Le gouvernement et les élus ont systématiquement refusé d’intégrer une obligation pour les grandes entreprises de publier une trajectoire de réduction de leur empreinte carbone. Une telle obligation aurait pourtant renforcé la résilience des entreprises tout en favorisant une transition plus juste."

- Alexandre Poidatz, détenteur d'un Master en économie politique internationale, est chargé de plaidoyer pour l’ONG Oxfam France. Source : Réseau action climat

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