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Regards sur...
30 octobre 2018

La vengeance ou le pardon

Les personnes faibles se vengent.
Les personnes fortes pardonnent.
Les personnes intelligentes ignorent.

- Albert Einstein

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21 octobre 2018

Les nouveaux monstres

J’ai pas compris
Ou j’ai mal entendu
J’ai sûrement pas bien compris
Et pourtant je les ai vu
Une fois encore comme dans un film d’horreur
Voilà les monstres et ceux-là me font peur

J’ai pas compris
C’est l’éternel retour
Un come-back une nostalgie
Qui ne parlerait pas d’amour
J’entends d’ici des bruits de bottes à clous
Et c’est comme si le monde entier s’en fout

Ceux qui n’ont pas souffert
Perdent souvent la mémoire
Ah c’est un détail dans l’histoire
Un simple fait divers
Qu’on veut ranger dans un tiroir
On ne gommera pas six millions de regard !

J’ai pas compris
Y’a de drôles de drapeaux
J’ai sûrement pas bien compris
On y a écrit de drôles de mots
Ceux qui font mal et dans des phrases obscènes
Bien trop d’idées qui ne parlent que de haîne

Je vous en supplie
Ne les laissez pas faire ça
Le monde entier peut vivre en ami
Essayez donc de leur expliquer ça
Apprenons plutôt à communiquer
On a moins peur de quelqu’un qu’on connaît

Ceux qui n’ont pas souffert
Perdent souvent la mémoire
Ah c’est un détail dans l’histoire
Un simple fait divers
Qu’on veut ranger dans un tiroir
On ne gommera pas six millions de regard !

Chanson de Phil Barney, album Carnets de route, 1992

20 octobre 2018

L’éthiopien qui doit s'excuser d'être là

My name is Abdi. Je suis Oromo et je viens d’Éthiopie. Vous savez, ce grand pays d’Afrique de l’Est. Vous voyez ? Les hauts plateaux, l’Abyssinie, Haïlé Sélassié, les marathoniens, tout ça. J’étais étudiant en littérature anglaise quand j’ai dû m’enfuir. S’il vous plaît, please, ne me demandez pas pourquoi j’ai quitté mon pays, car chaque fois que j’ai tenté de l’expliquer on m’a dit "Oui mais quand même" et puis j’ai dû m’excuser d’être là. M’excuser d’être. Continuez la lecture de l'article.

15 octobre 2018

La logique est-elle l'apanage de la Science ?

Extrait d'un dialogue entre deux personnages de la série Sense8:

  • Elle: Je suis une scientifique. Mon amour pour la Science n'exclut pas la foi. Pour moi, la Science est un autre langage qu'on utilise pour parler des mêmes miracles dont parle la religion.
  • Lui: Mais un langage est logique, et l'autre pas.
  • Elle: Logique ? Comme la physique quantique ? Comme une particule qui peut être là et pas là ? Ou logique comme la pesanteur ? Une force dont personne ne peut expliquer l'existence ? Sauf le fait que si elle n'existait pas, s'il n'y avait pas cette attraction mystérieuse qui rapproche les objets, rien de tout cela ne pourrait exister. 
13 octobre 2018

Le refuge pour reporters persécutés

A la Maison des journalistes, des reporters en exil tentent de se reconstruire. Cette structure unique au monde accueille et aide les professionnels des médias persécutés dans leur pays. Financée par des dons de médias français, elle accueille 14 journalistes. Cette structure peut les aider dans leurs démarches éventuelles pour obtenir l'asile. Ecoutez les témoignages.

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12 octobre 2018

Les préjugés courants sur les flux migratoires

1. Ce sont tous des illégaux !

Aucun homme n’est illégal, mais une personne peut se trouver dans une situation administrative irrégulière. Demandeur d'asile, migrant, réfugié ou sans-papiers représentent des situations différentes. Il est important de comprendre ces différences pour savoir de quoi on parle.

2. Ils viennent tous en Belgique

Contrairement à une opinion largement répandue, la migration n’est pas simplement un phénomène Sud‑Nord. De fait, moins de la moitié des migrants dans le monde quittent un pays en développement pour se rendre dans un pays développé. Il y a entre 400 000 et 500 000 citoyens belges qui résident à l'étranger actuellement.

LA DÉCLARATION UNIVERSELLE DES DROITS DE L’HOMME, Article 13

  1. Toute personne a le droit de circuler librement et de choisir sa résidence à l’intérieur d’un Etat.
  2. Toute personne a le droit de quitter tout pays, y compris le sien, et de revenir dans son pays.

LA CONVENTION DE GENÈVE DE 1951, Article 1.A.2.
Est reconnue réfugiée, toute personne qui, craignant avec raison d’être persécutée du fait de sa race, de sa religion, de sa nationalité, de son appartenance à un certain groupe social ou de ses opinions politiques, se trouve hors du pays dont elle a la nationalité et qui ne peut ou, du fait de cette crainte, ne veut se réclamer de la protection de ce pays.

La situation au pays

De tout temps, l’homme s’est déplacé. Aujourd’hui encore, les causes de l’immigration sont multiples et ne doivent pas être simplifiées : ce n’est pas facile de quitter son pays ! Pour des raisons liées à :

  • des conflits armés ;
  • des atteintes aux droits de l’Homme (persécutions du fait de la race, la nationalité, les opinions politiques, la religion, l’appartenance à un groupe social, etc.) ;
  • la pauvreté, la misère et l’aspiration à améliorer ses conditions de vie par le travail ;
  • des difficultés d’accès à des infrastructures d’éducation ou de santé ;
  • des catastrophes naturelles ;
  • des aspirations individuelles et familiales (goût du voyage, regroupement familial, relation amoureuse, etc.).

Toutes les raisons d’un départ sont valables. Par contre, pour pouvoir être accueilli dans un pays et y rester (s’y installer), il existe de nombreuses conditions.

Sur le chemin de l'exil

Les personnes qui fuient leur pays suite à des persécutions doivent souvent organiser leur voyage de façon urgente. Elles laissent leurs biens, leur famille et leurs amis derrière elles. Elles partent avec le premier moyen de transport dont elles disposent : en avion, en bateau, en train ou en camion. Le voyage est souvent très difficile et dangereux.
En Belgique aussi, au moment de la Première Guerre mondiale en 1914, 1.300.000 personnes ont quitté notre pays pour se réfugier dans un pays voisin.

En Belgique

3. C’est tellement facile de rester en Belgique

Pour séjourner légalement en Belgique, il faut soit :

  • être membre de l’espace Schengen ;
  • détenir un visa touristique ;
  • détenir un visa pour études ;
  • bénéficier d’un regroupement familial ;
  • introduire une demande d’asile ;
  • obtenir le statut de réfugié ou de protection subsidiaire (protections internationales) ;
  • faire valoir des critères exceptionnels.

Pour venir travailler en Belgique, il faut remplir un certain nombre de conditions, qui dépendent de la nationalité, la durée du séjour, le type et le statut de l'activité professionnelle qui va être menée. Les travailleurs étrangers doivent avoir obtenu un permis de travail avant de pouvoir venir en Belgique.

Et après

Si, à la fin de sa procédure, le statut de réfugié ne lui a pas été accordé, le demandeur d’asile ne peut plus séjourner légalement sur le territoire belge. Il peut alors décider de rentrer volontairement au pays ou de tenter sa chance ailleurs… A défaut, certains choisissent de rester sur le territoire belge en situation irrégulière, risquant à tout moment d’être emmenés en centre fermé, en vue de leur expulsion.

Source : la brochure (téléchargeable) « À la rencontre de l’autre » de la Croix-rouge de Belgique est un mini-guide pour mieux comprendre l’asile et la migration. La brochure aborde des préjugés courants, et permet de mieux comprendre les flux migratoires, la procédure d’asile et la situation des personnes migrantes.

4. Ce n'est pas dans notre intérêt de les accueillir car ils prennent notre travail

Selon les organisations internationales il y aurait actuellement 258 millions de migrants à travers le monde et ce chiffre devrait augmenter à l'avenir. C'est la raison pour laquelle l'ONU veut adopter en décembre prochain à Marrakech le pacte mondial pour une migration sûre, ordonnée et régulée. "L'Europe à l'heure actuelle et plus encore dans les décennies à venir aura un intérêt à ouvrir des voies légales pour accéder à son marché du travail", insiste la Représentante spéciale de l'ONU pour les migrations internationales. Louise Arbour évoque en particulier un risque sévère de main d’œuvre. 

Elle insiste aussi sur le rôle des migrants dans l'économie mondiale. "Ils dépensent 85% de leurs revenus dans le pays où ils vivent et envoient 15% de leurs ressources dans leur pays. Ces 15% représentaient en 2017, 600 milliards de dollars. C'est trois fois plus que l'aide au développement des pays les plus riches", rappelle-t-elle. Louise Arbour fait aussi le lien entre migration et changement climatique. Il n’est peut-être pas trop tard mais le temps presse. Elle souhaite une action internationale rapidement.

Source : article Euronews

Nous ne vivons pas une crise migratoire, mais plutôt une crise de l'accueil et de la solidarité.

9 octobre 2018

Le prix citoyen européen 2018

"L'histoire nous montre qu'aujourd'hui, des personnes sont dans le besoin. Mais demain, ce sera peut-être à nous de demander de l'aide et d'être accueillis. Nous ne devons jamais l'oublier. Nous pouvons vivre en paix maintenant grâce à l'Europe, et cette paix est basée sur un principe fondamental, celui de de la tolérance. Si l'Europe perd cela, nous perdrons alors notre identité et ce sera la fin" - Antonio Calo, Professeur d'histoire et de philosophie à Trévise.

Il remporte le Prix citoyen européen de cette année. Une initiative récompensée par le Parlement européen, qui décerne chaque année ce prix à ceux qui promeuvent les valeurs européennes. Source : article Euronews

9 octobre 2018

L'Etat néerlandais condamné pour ses rejets de gaz à effet de serre

Le ministère néerlandais des Affaires économiques et du Climat a promis d'exécuter la décision de la Cour d'appel.

Marjan Minnesma, directrice de l'ONG Urgenda Foundation à l'origine des poursuites, se bat depuis plusieurs années pour obliger les Pays-Bas à réduire leurs émissions de CO2. En 2015, la justice avait ordonné à l'Etat de les faire baisser d'au moins 25% d'ici 2020. Devant l'inaction des politiciens, Marjan Minnesma a porté l'affaire devant le tribunal, et elle a gagné.

Source : Article Euronews

3 octobre 2018

La semaine du commerce équitable avec Oxfam

La semaine du commerce équitable, du 3 au 13 octobre, sera l'occasion pour Oxfam Magasins du monde de lancer une pétition pour un secteur du cacao plus respectueux des droits humains et de l'environnement. L'organisation souhaite que la Belgique, en tant que deuxième exportateur de chocolat au monde, prenne ses responsabilités.

"Les entreprises et les gouvernements sont conscients de ces fléaux. Pourtant le travail des enfants et la déforestation massive ne diminuent pas. Que du contraire. Tant qu'on ne s'attaque pas à la source du problème c'est-à-dire à l'extrême pauvreté des agriculteurs, rien ne changera", souligne Pierre Santacatterina, directeur-général d'Oxfam-Magasins du monde.

Le Ghana et la Côte d'Ivoire représentent 60% de la production de cacao mondial et pourtant un paysan ne gagne que 0.67 euro par jour. En outre, plus de deux millions d'enfants fournissent un travail lourd et dangereux dans les champs et les plantations. Enfin, 85% des forêts de la Côte d'Ivoire ont disparu, dont 30% dû à la culture du cacao entre 1990 et 2015. Trois enjeux dès lors, selon Oxfam: garantir un salaire décent pour les cultivateurs de cacao, interdire le travail des enfants et mettre fin à la déforestation dans la forêt tropicale ouest-africaine. Retrouvez l'article dédié à la campagne sur le site Oxfam.

Voir aussi l'article de La Libre "De petits efforts pour de grands effets", ainsi que les reportages d'Arte sur le commerce équitable.

3 octobre 2018

La solidarité en passe de devenir un délit ?

"Nous reconnaissons avoir hébergé à plusieurs reprises des étrangers en détresse et en situation irrégulière. Nous les avons transportés dans nos voitures afin de leur offrir gratuitement chez nous le gîte et le couvert. Nous leur avons donné des vêtements chauds et des sacs de couchage (...). Nous avons commis ce que les autorités de notre pays tendent à considérer comme des délits. Pourtant ce que nous avons fait ne nous a apporté aucun avantage pécunier. Nous avons l’intime conviction d’avoir accompli ainsi, à notre modeste niveau, notre devoir d’humanité. Nous avons simplement porté assistance à des personnes en danger.

Les hommes et les femmes que nous avons rencontrés lors de ces actions humanitaires ont fui des situations insupportables dans leurs pays respectifs en affrontant de terribles obstacles. Ils ont vu mourir leurs compagnes et compagnons d’exil dans le désert, dans les geôles libyennes. Ils ont traversé la méditerranée au péril de leur vie avant d’être confrontés à l’incapacité de nos pays européens d’organiser pour eux un accueil digne et solidaire. On les appelle des transmigrants. De passage chez nous en espérant à tort ou à raison un avenir meilleur en Grande-Bretagne, ils sont démunis, malades parfois, anxieux toujours."

Extraits d'un manifeste publié sur le site change.org dont les initiateurs se demandent si la solidarité est en passe de devenir un délit.  

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