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Regards sur...
31 août 2018

Les transformations majeures du climat qui nous menacent

"Forêts, déserts, paysages et écosystèmes vitaux de la Terre risquent de subir une "transformation majeure" au cours du prochain siècle du fait du changement climatique, ont prévenu jeudi des scientifiques. "Si nous laissons le changement climatique hors de contrôle, l'apparence de la végétation de cette planète va être totalement différente de ce qu'elle est aujourd'hui et cela représente un risque énorme pour la diversité de la planète", relève Jonathan Overpeck, doyen de la School for Environment and Sustainability, à l'université du Michigan.

"Les écosystèmes vont devoir se hâter pour s'adapter"

L'étude s'appuie sur des fossiles et des relevés de température remontant à 21.000 ans, lorsque la dernière période glaciaire s'est achevée et que la température planétaire a augmenté de 4 à 7 degrés Celsius. Les experts ont souligné que leurs prévisions étaient prudentes, car ce réchauffement lointain a été causé par des variations naturelles et sur une période beaucoup plus longue. "Nous parlons de la même ampleur de changement, sur 10 à 20.000 ans, qui va être compactée sur un siècle ou deux", souligne Stephen Jackson, directeur du Southwest Climate Adaptation Center de l'institut américain de géologie (USGS).

Selon les scientifiques, si les émissions de gaz à effet de serre sont plafonnées aux objectifs fixés par l'Accord de Paris de 2015, "la probabilité d'une modification à grande échelle de la végétation est inférieure à 45%". Mais si rien n'est fait, cette probabilité est "supérieure à 60%". Une telle modification n'affectera pas seulement les forêts, mais aussi l'eau potable et le cycle de formation de l'eau."

Extraits choisis de l'article de la Libre "Pourquoi une "transformation majeure" menace les écosystèmes de la Terre"

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30 août 2018

La création des boucs émissaires

"Même s'il ne reflète pas de tendance générale, un seul crime médiatisé peut suffire à ébranler fortement le sentiment collectif de sécurité et transformer des groupes entiers en boucs émissaires (1). A l'heure d'internet et des médias sociaux, il est bien plus difficile de parer ces attaques de panique avec des informations fiables, car les citoyens peuvent s'enfermer dans des bulles médiatiques en ne retenant que les actualités qui confirment leurs idées reçues. Ils créent un monde dans lequel le nombre de crimes et de réfugiés "ressentis" dépasse de très loin les statistiques officielles, la différence étant alors expliquée par des théories du complot. 

Le phénomène est favorisé par des hommes politiques qui, au lieu d'expliquer les choses, commandent de "prendre au sérieux les craintes des citoyens", quel que soit leur ancrage dans la réalité. Aimant attiser ce type de peur, ces politiques réclament ensuite le durcissement de lois censées prévenir ces menaces imaginaires."

Extraits choisis de l'article "Union européenne. Démocratie. Le référendum, arme de suicide collectif ?" paru dans le Courrier International, numéro 1451 du 23 au 29 août 2018. Article original tiré de l'hebdomadaire polonais Tygodnik Powszechny.

(1) Ces jours-ci en Allemagne, l'extrême-droite fait étalage de sa xénophobie

26 août 2018

La distorsion de la réalité est-elle notre avenir à tous ?

Quel est le plus grand danger pour notre civilisation ? Que plus personne ne croie en rien ou que tout le monde avale des mensonges sans broncher ? Si nous ne prenons pas immédiatement des mesures pour protéger notre écosystème des informations, nous allons bientôt le découvrir. Fonçons-nous droit vers une "infocalypse", un effondrement catastrophique du marché des échanges des idées ?

Le constat

Les progrès en matière de technologies de la communication et d’intelligence artificielle sont tels qu’il est désormais possible de créer des contenus audio et vidéo dont les conséquences peuvent être catastrophiques: par exemple la vidéo d’un dirigeant qui ordonne une frappe nucléaire. Les fake news sont fabriquées de manière de plus en plus sophistiquée, ce qui rend leur identification difficile. Mais cela reste possible, et la résistance doit maintenant prendre forme, selon le chercheur américain Aviv Ovadya.

Les médias et les réseaux sociaux continuent de valoriser la désinformation, le sensationnalisme et les clashs artificiels au détriment de la réalité, de la transparence et de la cohésion citoyenne. Une part importante des informations les plus lues par le biais des réseaux en ligne sont inexactes ou trompeuses. Facebook et les autres ont commencé à prendre cette menace très au sérieux, mais la prochaine menace qui nous attend – la distorsion de la réalité – approche à grands pas.

Le devoir des citoyens et des institutions est de faire confiance aux bonnes personnes et d'écarter les bonimenteurs. Les gouvernements, qui représentent les citoyens, doivent rendre des comptes, et la transparence nécessite en retour une certaine capacité de discernement. Mais la technologie est en train de démolir cet édifice du savoir, et si nous n'agissons pas rapidement, nous atteindrons bientôt un point de non-retour. Alors que les machines sont de plus en plus intelligentes et que les moyens technologiques prennent de l'ampleur, notre écosystème de l'information n'a jamais été aussi vulnérable.

Les mesures

Alors que pouvons-nous faire ? Pour faire simple, l'industrie, la société civile et les gouvernements doivent investir massivement, afin de bien comprendre les menaces qui pèsent sur notre écosystème informatif et de pouvoir mieux les endiguer. Et c'est tout de suite qu'il faut agir. La nature de ces menaces va changer très rapidement ces prochaines années et elles prendront des formes différentes selon les régions et les réseaux.

Nous devons chercher par tous les moyens à mettre en place des systèmes capables de déterminer efficacement si les images d'une vidéo sont réelles ou si elles ont été retouchées. L'objectif étant de pouvoir offrir cette information vérifiée au consommateur qui se trouve en bout de chaîne. C'est très important pour les journalistes, les diplomates, les tribunaux et les dirigeants politiques. Très rapidement, nous allons avoir besoin de concevoir et de déployer une énorme quantité de moyens techniques afin de pouvoir certifier qu'une vidéo a bien été tournée à un moment donné et dans un lieu qui existe.

Les réseaux sociaux et même les navigateurs vont devoir incorporer ces certificats d'authenticité à leur système afin qu'il y ait un vrai impact sur les utilisateurs. Ils vont devoir jouer sur les mécanismes psychologiques qui régissent notre capacité à discerner le vrai du faux, car il est peu probable que le simple fait d'indiquer qu'il existe un trucage soit suffisant.

Le département de la Défense américaine s'est décidé à lancer la guerre contre les fake news vidéo en lançant le programme Media Forensics, annonce la MIT Technology Review le 7 août 2018.

L'espoir

Un accès à de meilleures données, un travail de pédagogie auprès du public pour l'aider à affiner son jugement et une vérification des informations afin d'établir des vérités de référence, ce genre d'effort pourrait être constant et permettrait de répondre de manière adéquate aux nouveaux problèmes rencontrés et aux nouveaux réseaux informatifs. C'est une bataille indispensable à mener. C'est un pari sur l'avenir si nous voulons éviter une "infocalypse".

Extraits choisis et remaniés de l'article du Courrier International, numéro 1451 du 23 au 29 août 2018.

Article original du Washington Post "What’s worse than fake news? The distortion of reality itself."

18 août 2018

L'actrice qui se dédie à la prévention du VIH

En tant que Messagère de la paix, Charlize Theron, actrice primée aux Oscars, se dédie tout particulièrement à la prévention du VIH et à l’élimination de la violence à l’égard des femmes. En 2007, elle a lancé le Projet Charlize Theron Africa Outreach, dont la mission est d’aider les jeunes Africains à se protéger du VIH. Le projet soutient des organisations locales qui mènent des programmes innovants et adaptés aux conditions locales destinés aux jeunes de 10 à 20 ans, afin qu’ils puissent bénéficier de ressources essentielles comme l’accès à des soins de santé adaptés, une éducation en matière de santé sexuelle et procréative, l’acquisition de compétences nécessaires à la vie courante et un accompagnement psychosocial, autant d’éléments qui leur apprennent à se protéger et à protéger leurs camarades du VIH.

Mme Theron a également tourné une série de spots d’utilité publique pour le centre d’accueil d’urgence des victimes de viol de Cape Town où elle prône une politique de tolérance zéro pour les auteurs de viols ou de violence domestique. En 2009 et 2011, elle s’est rendue en République démocratique du Congo pour contribuer à sensibiliser au sort dramatique des femmes et filles victimes de violences sexuelles.

Charlize Theron est également favorable au mariage homosexuel et a participé à une manifestation de soutien qui a eu lieu en Californie, le 30 mai 2009. Elle a notamment déclaré à ce sujet : « Je ne me marierai que lorsque mes amis homosexuels pourront eux aussi se marier ».

L'actrice est membre de l'association PETA. Elle est d'ailleurs apparue pour une campagne contre la fourrure. Elle encourage également le projet des Choma Dream Cafes, un réseau interactif destiné à l’éducation et formation des adolescentes. En 2017, elle passe du temps avec les filles de Soweto pour leur parler et les sensibiliser à ce sujet. L'actrice s'est dit : "incroyablement fière des efforts déployés aujourd'hui par l'Afrique du Sud contre la maladie."

Sources : Messagers de la paix de l'ONU et Wikipedia

17 août 2018

La force intérieure par le travail sur soi

"Qui connaît les autres a l'intelligence. Qui se connaît lui-même a le discernement. Qui triomphe des autres est fort. Qui triomphe de lui-même possède la force. Qui sait se contenter est riche. Qui sait persévérer est stable. Qui vit la mort jouit d'une longue vie." - Lao Tseu.

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15 août 2018

L'espoir d'une vie meilleure

"C'est très risqué d'être une migrante", confie Micaela, 24 ans, au lendemain de sa troisième expulsion des Etats-Unis. "Le plus affreux c'est la traversée par le désert", dit-elle. "J'ai manqué de nourriture et d'eau, alors j'ai dû me rendre aux autorités".  Elle n'a sur elle aucun objet personnel, ni un sou en poche. Des vêtements lui ont été donnés dans ce refuge pour migrants.

Elle est originaire du Chiapas (sud), l'Etat le plus pauvre du Mexique. C'est la troisième fois que Micaela tente de franchir cette année la frontière pour rejoindre son mari, qui vit de l'autre côté clandestinement depuis deux ans. Elle a payé en mars 1.500 dollars à un passeur pour traverser le Rio Grande, mais elle a été stoppée par la patrouille frontalière et détenue pendant six jours.

La prochaine fois elle risque 20 ans de prison, l'ont prévenue les autorités américaines.

Extrait choisi de l'article "Andrés Sanchez, 18 ans: Etre migrant, c'est être rejeté" de la Libre.

11 août 2018

Le monde ne sombre pas dans le chaos

Après avoir étudié et compilé des centaines de données statistiques, le professeur de psychologie Steven Pinker en est persuadé : l’humanité va de mieux en mieux !

"La modernité est-elle vraiment défaillante? Ou avons-nous échoué à apprécier le progrès et les idéaux qui le rendent possible? Si vous suivez les gros titres, le monde au 21ème siècle semble sombrer dans le chaos, la haine et l’irrationalité. Pourtant, Steven Pinker montre qu'il s'agit d'une illusion, un symptôme d'amnésie historique et d'erreurs statistiques. Si vous suivez les tendances plutôt que les gros titres, vous découvrez que nos vies sont devenues plus longues, plus saines, plus sûres, plus heureuses, plus pacifiques, plus stimulantes et plus prospères - pas seulement en Occident, mais dans le monde entier. Un tel progrès n’est pas un hasard, ce sont les fruits d’un système de valeurs cohérent et inspirant que beaucoup d’entre nous adoptent sans même s’en rendre compte. Ce sont les valeurs des Lumières: de la raison, de la science, de l'humanisme et du progrès.

Les défis auxquels nous sommes confrontés aujourd’hui sont considérables, notamment les inégalités, le changement climatique, l’intelligence artificielle et les armes nucléaires. Mais pour les gérer, il ne faut pas sombrer dans le désespoir ou tenter de revenir à un passé mythique et idyllique. Il faut les traiter comme des problèmes que nous pouvons résoudre, car nous avons résolu d'autres problèmes dans le passé. En plaidant pour un siècle des Lumières, Pinker nous montre comment utiliser nos facultés de raison et de sympathie pour résoudre les problèmes." (1) Nous n'aurons jamais un monde parfait, mais nous pouvons poursuivre sur notre lancée positive. 

Pour continuer à progresser, la civilisation humaine doit faire vivre et transmettre aux plus jeunes certaines valeurs. "D'abord la raison: la conviction que la logique et la preuve sont préférables à l'autorité, au charisme, à l'instinct ou au mysticisme. Ensuite la science, l'idée que l'on peut comprendre le monde en proposant des explications et en les mettant à l'épreuve de la réalité. Et enfin l'humanisme: l'idée que le bien-être des hommes, des femmes et des enfants est plus important que la gloire de la tribu, de la race ou de la nation." (2)

(1) Quatrième de couverture du livre "Enlightenment Now: The Case for Reason, Science, Humanism, and Progress" de Steven Pinker, Editions Allen Lane, 2018

(2) Interview de Steven Pinker parue dans le Washington Post

7 août 2018

Les mesures radicales contre le réchauffement

Le climatologue François-Marie Bréon tire la sonnette d'alarme. Il énonce des mesures radicales à mettre en œuvre dans la lutte contre le réchauffement climatique, ayant pour conséquence la multiplication des vagues de chaleur dans le monde. "Nous ne pourrons jamais revenir à des températures dites normales, sauf si on divise la population par dix, ce qui aura forcément pour effet de diminuer les émissions de gaz à effet de serre. Moins d’avions, moins de logements chauffés, etc. Aujourd’hui, il faudrait diviser nos émissions par quatre pour stabiliser le climat à un réchauffement limité à 2°C." Tandis que Hans Joachim Schellnhuber, directeur du Potsdam Institute for Climate Impact Research, estime qu'une Terre à +4 ou +5°C ne pourrait pas abriter plus d'un milliard de personnes.

"Atténuer le réchauffement impose des choix drastiques, coûteux et impopulaires"

Concernant les mesures à prendre, François-Marie Bréon déclare: "Il faut décourager les gens de prendre l’avion et la voiture. On sait que la baisse de la vitesse sur les routes permet de diminuer les gaz à effet de serre. Il faudrait également augmenter le prix du gaz, de l’essence mais aussi multiplier celui des billets d’avion par trois, améliorer l’isolation des bâtiments existants. Mais toutes ces mesures ne seraient pas bonnes pour l’économie et seraient clairement impopulaires. La lutte contre le changement climatique est incompatible avec le tourisme international et de nombreux secteurs économiques. Les mesures qu’il faudrait prendre seront difficilement acceptées. On peut dire que la lutte contre le changement climatique est contraire aux libertés individuelles et donc sans doute avec la démocratie."

Source: quotidien Libération

Voir aussi l'article de la Libre "Comment la Terre pourrait basculer vers un climat incontrôlable"

3 août 2018

L’assassinat des défenseurs de l’environnement

2017 détient la triste palme de l’année la plus meurtrière pour les défenseurs des droits à la terre et les défenseurs environnementaux. Les chiffres annuels de Global Witness montrent qu’au moins 207 activistes des droits à la terre et activistes environnementaux ont été tués en 2017 dans 22 pays – c’est-à-dire presque 4 par semaine, ce qui en fait la pire année enregistrée jusqu’ici. L’Amérique latine concentre 60% de ces meurtres. Avec 57 assassinats, le Brésil arrive en tête du classement suivi par les Philippines, la Colombie et le Mexique.

Des chefs autochtones, des activistes de la communauté et des activistes environnementaux ont été assassinés alors qu’ils tentaient de protéger leurs domiciles et leurs communautés contre l’extraction minière, l’agrobusiness et d’autres industries destructrices.

Ainsi, en Colombie, Hernán Bedoya a été abattu de 14 balles par un groupe paramilitaire parce qu’il protestait contre l’extraction de l’huile de palme et les plantations de bananiers sur des terres volées à sa communauté. Aux Philippines, l’armée a massacré huit villageois qui s’étaient opposés à une plantation de café sur leurs terres. Enfin, au Brésil, 22 amérindiens de la tribu Gamela ont été blessés grièvement – certains s’étant fait couper les mains – par des agriculteurs qui les ont attaqués sauvagement avec des machettes et des armes à feu.

L'industrie agroalimentaire est devenue le premier secteur lié aux meurtres d'activistes, juste devant l'extraction minière. Le meurtre est l’exemple le plus choquant parmi la batterie de tactiques utilisée pour faire taire les défenseurs. Ces tactiques comprennent menaces de mort, arrestations, intimidations, cyberattaques, agressions sexuelles et attaques juridiques.

Les attaques brutales sur ceux qui défendent leurs terres contre l’agriculture destructrice – notamment l’accaparement des terres pour l’huile de palme qui est utilisée dans les produits domestiques tels que le savon et le café – ont augmenté. Le rapport indique par ailleurs que certains gouvernements et certaines entreprises sont complices des assassinats.

Source : Article L’humanité épuise la planète Terre

Voir aussi l’article de presse sur le site Global Witness.

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