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Regards sur...
29 avril 2018

Les effets de la colonisation du web par Facebook

Retrouvez l’excellent article d’Olivier Ertzscheid paru dans la Libre et dont voici quelques extraits :

« Facebook est plus qu’un simple "outil", c’est un « milieu ». En à peine 4 ans, le réseau a totalement et définitivement changé le visage et, surtout, l’expérience du web. » Suite aux aveux de Mark Zuckerberg lors de son audition devant le Congrès américain, il semble que « la « question délicate » n’est pas de savoir quelles sont les données que Facebook collecte sur nous quand nous ne l’utilisons pas, ni de savoir pourquoi il le fait. La question délicate, la vraie, est de savoir si cela est révocable collectivement. Si nous pouvons au moins l’éviter individuellement sans avoir à acquérir les compétences techniques d’un hacker. Et comme la réponse est clairement « non », alors oui, nous avons collectivement un assez gros problème. Une architecture technologique qui se rend inévitable, non par le service qu’elle propose, mais simplement parce qu’elle rend tout effet d’évitement impossible ou bien plus complexe que la nécessité de s’y soumettre, est une architecture technologique par nature hautement toxique. » « Le principal problème est qu’il est quasi-impossible de quitter Facebook sans quitter… le web. Et c’est un problème majeur. On dit souvent que Facebook a changé le visage du web et on a raison. »

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27 avril 2018

L'effet anti-occident de Poutine

"Depuis l'annexion de la Crimée, trois outils sont privilégiés par le Kremlin. Tout d'abord, l'emploi de la force militaire: en Syrie, les frappes aériennes et l'installation de systèmes antimissiles S-400 ont bouleversé la donne et ont permis à la Russie d'en tirer des bénéfices diplomatiques et politiques. Le deuxième outil relève de la "guerre hybride" ou "non linéaire": cette définition en vogue comprend la propagande, la guerre d'information, la diffusion de fake news (fausses nouvelles) et d'autres méthodes d'influence qui sèment le doute chez l'adversaire, permet de nier sa propre implication et rend la riposte difficile. Enfin, le troisième relève du domaine cyber. On soupçonne des hackers russes d'ingérence dans les élections américaines en faveur de Donald Trump. Sans qu'on puisse aujourd'hui établir les responsabilités et  comprendre la véritable implication de l'Etat russe, l'impact est déjà considérable: la Russie n'est pas seulement perçue comme un perturbateur sur la scène internationale, mais comme une menace directe pour les démocraties occidentales."*

Que nous réserve l'avenir, si la Russie et consorts mettent toute leur intelligence et leur pouvoir au service d'objectifs anti-occidentaux ? Quels seront les pièges qui nous seront tendus ? La Turquie a déjà réussi à coincer l'Union Européenne sur le dossier des migrants. En plus d’incarner le rejet de l’Occident, Poutine conditionne plusieurs générations à considérer l’Occident comme un ennemi de la Nation. Quelles seraient les conséquences d'une offensive à grande échelle de la propagande russe sur les esprits des citoyens européens ? Leur objectif serait-il de retourner les citoyens contre leurs gouvernements, pour affaiblir nos démocraties, et rétablir la grandeur de la Russie au niveau international ? Si c'est bien le cas, nous aurions des peuples qui s'affronteraient pour des motifs idéologiques, plutôt que des armées se faisant face. Aujourd'hui, nous essayons de nous débarasser du terrorisme islamique alors qu'un autre pourrait se mettre en place. J'espère que ces projections ne vont pas se réaliser et que l'Europe saura y faire face, avec la collaboration volontaire de ses citoyens. Des citoyens européens qui auront pris la mesure de cette menace. 

* Extrait du livre "La Russie de Poutine en 100 questions" par Tatiana Kastouéva-Jean. Voir aussi la définition donnée par Antoine Arjakovsky dans son livre "Occident-Russie": Une guerre hybride est un conflit réel préparé par la propagande d'un Etat, qui s'appuie sur une vision mythologique de l'histoire, visant à masquer les causes et les commanditaires de l'agression, et qui aboutit à la mise sous tutelle d'un territoire extérieur afin de déstabiliser le pays agressé.

Voir aussi l'article "La Russie est une menace systémique".

17 avril 2018

Les fake news empirent nos jugements

Les informations fausses sont difficiles à ignorer même lorsqu'on sait qu'elles sont inexactes, ressort-il d'une étude menée par des chercheurs de l'Université libre de Bruxelles (ULB). Il est difficile d'avoir un jugement critique efficace quand on est confronté en permanence à des fake news, car la mémoire agit comme une éponge qui absorbe les informations fausses et les transforme en informations vraies. Nous sommes plus crédules que nous le pensons. La solution est de rester vigilant, de confronter les sources d'informations et leur degré de véracité. Prenons notre temps, car les fake news circulent plus vite que les vraies informations. Voir l'article de La Libre. Comment réagissons-nous aux fausses informations ? Testez votre crédulité via le site suivant: http://cescup.ulb.be/JugezEtienne.

10 avril 2018

Le Kremlin niera mais continuera

Depuis plusieurs années, le pouvoir en Russie se rend coupable d’actes criminels et méprisables : les meurtres et arrestations arbitraires des opposants au régime en place, la prise de contrôle des médias menant à l’endoctrinement de son peuple par une propagande organisée (un exemple), l’annexion de la Crimée et la guerre hybride du Donbass, le droit de veto utilisé de façon abusive pour protéger son allié le président syrien Bachar El Assad, l’ingérence dans les processus électoraux d’un panel toujours plus large de pays, la tentative de meurtre sur l’agent double Skripal par un neurotoxique (Novitchock) sur le sol britannique, et maintenant le déni de leur complicité dans les attaques chimiques sur des civils en Syrie.

La Fédération de Russie se profile désormais comme un état voyou aux yeux du monde et singulièrement au sein même du Conseil de Sécurité des Nations Unies. Avec le plus grand mépris pour les enquêtes qui l’accable et procédant d’un déni de la réalité, elle bafoue les droits de l’homme sans vergogne. Elle hurle face à tout ce qui pourrait porter atteinte au nouveau pouvoir qu’elle cherche à imposer à l’Occident et sur la scène internationale. La Russie de Poutine table manifestement sur la désunion au sein de l’Europe, qu’elle contribue à aggraver, et sur la frilosité des Nations Unies à lui opposer une quelconque résistance. Une attitude arrogante et somme toute assez habituelle dans le chef des autorités russes : jouer les oies blanches, transformer la réalité à leur avantage tout en poursuivant leur dessein destructeur, comme si c’était leur droit.

Voir le passif des pires relations USA-Russie depuis la guerre froide.

9 avril 2018

La culture contre le populisme

"Le populisme désigne l'instrumentalisation de l'opinion du peuple par des partis et des personnalités politiques qui s'en prétendent le porte-parole, alors qu'ils appartiennent le plus souvent aux classes sociales supérieures." Le populisme contamine de plus en plus de pays européens et il n'est pas certain que sa progression soit achevée. Ce type de discours peut conduire à des dérives de type autoritaire et à une altération de l'état de droit, si cher à nos démocraties. Au-delà des aspects politiques et juridiques, ce sont des injustices et des souffrances pour les citoyens qui sont en jeu ici. Des politiciens de Hongrie, de Pologne, d'Autriche, de République Tchèque, ou encore d'Italie, entrent dans cette tendance inquiétante où ces dirigeants jouent sur les peurs, les menaces extérieures et blâment les médias. Pour compléter leur électorat, ils flirtent avec les idées d'extrême-droite en pointant les migrants, l'incompatibilité avec d'autres cultures et religions, ou le rejet des élites qualifiées de corrompues. De surcroît, l'idée de récupérer leur souveraineté, et donc de sortir de l'Europe, est martelée sans cesse. 

Ce réflexe populiste et identitaire est pourtant loin du bon sens et les politiciens qui l'exploitent tentent simplement de renforcer leur pouvoir en récupérant des voix par l'émotion. Contrer cette tendance ne peut passer que par un intérêt plus marqué des citoyens pour la politique intérieure et internationale, pour le fonctionnement de la justice et des principes démocratiques qui fondent les valeurs partagées en Europe. Mais il faut aussi une remise en question de nos modes de pensée si souvent accusateurs envers les autres qui sont désignés comme différents. Une vision plus unifiée de l'humanité, si insignifiante dans l'univers, devrait nous rappeler que nous avons plus à gagner à nous unir plutôt qu'à nous haïr. Un écrivian suédois nous propose de considérer que la culture pourrait être la meilleure arme contre le populisme. La littérature, l'art, le théâtre, le développement de la pensée ou encore la musique comme vecteur de lien, d'ouverture, de respect.

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8 avril 2018

La santé mentale du Président US

Des professionnels de la santé mentale au Etats-Unis sont suffisamment préoccupés par les propos du Président Donald Trump, qu'ils ont décidé d'exposer leur analyse sur le site A Duty To Warn. Ces psychiatres se sont basés sur le langage du Président pour établir le diagnostic. D'après eux, il est qualifié de :

  1. Narcissique malveillant;
  2. Paranoïaque;
  3. Souffrant d'un trouble de la personnalité anti-sociale;
  4. Sadique.

Ils ajoutent que cet ensemble forme le profil le plus dangereux pour un dirigeant. Ces caractéristiques seraient acceptables pour un enfant de 6 ans, mais assurément pas pour un adulte en charge de la présidence des Etats-Unis.

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