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Regards sur...
28 septembre 2015

Pour une conscience éveillée

Nous nous plaignons constamment, nous jugeons et critiquons. Nous sommes tellement nombreux à le faire. C’est comme un tourbillon qui nous emporte indéfiniment, jour après jour, comme une habitude bien établie. Les maux du quotidien comme l’égoïsme, la colère, la jalousie ou le ressentiment, qui sont perçus comme pleinement justifiés, ne sont que des productions de notre mental que nous projetons vers l’extérieur. Si nous sommes capables de les dompter, de les apaiser, nous pouvons vivre une plus grande sérénité intérieure. Nous pouvons nous persuader qu’elles ne sont ni plus ni moins que de mauvaises habitudes. La colère en particulier, qui commence souvent par un énervement futile, produit de la souffrance et nous rend coupable après coup, est l’un des pires exemples. Autant d’obstacles qui nous empêchent au quotidien de développer une énergie positive, notre patience et notre tolérance.

Limiter la souffrance

Plutôt que d'être créateur et victime de nos projections mentales, nous pouvons décider de voir les choses différemment. Il ne s'agit pas de devenir indifférent ou insensible, mais de ne pas ajouter de la souffrance à ce monde déjà bien éprouvé. Nous nous rendrons ainsi, individuellement et collectivement, un grand service. Nous ne pouvons pas échapper à la souffrance, pourtant nous souhaitons que cela soit possible. Alors nous multiplions les plaisirs et nous accumulons des biens matériels. Mais nous nous voilons la face. C’est de notre esprit qu’il faut éradiquer la souffrance. Nous pouvons diminuer cette souffrance en nous rappelant que nous restons le capitaine de nos vies et en relativisant les « faux » problèmes. Ceux qui ne sont pas comparables avec ceux des pays pauvres, par exemple. Nous pouvons réévaluer le monde qui nous entoure en donnant moins d’importance à des phénomènes transitoires. Tout ce que nous croyons durables dans nos vies ne dure jamais, et cela implique un lâcher-prise qui diminue la souffrance. L’occasion également de se poser de vraies questions sur soi : Quelles sont mes croyances ? Est-ce qu’elles m’amènent vers davantage de bonheur ? Mes actes sont-ils utiles à moi-même et aux autres ? Nous devrions aussi distinguer parmi les choses, celles qui dépendent de nous, et sur lesquelles nous pouvons agir, de celles qui n’en dépendent pas; suivant ainsi le conseil d’Epictète.

S’inspirer des sages

Il est nécessaire de s'inspirer des autres pour mieux se trouver soi-même. Ecoutons les conseils que les sages de toutes époques nous ont légués, plutôt que de vivre en réaction face aux évènements survenant dans nos vies. Nous avons besoin d'un capitaine qui dirige le navire et fait face aux tempêtes avec l'assurance de sa conviction. Cultivons notre force intérieure, nos valeurs, notre droiture, notre respect de soi et des autres, notre moralité et ainsi devenir résilient face au changement. Et même si nous n'avons pas cette ambition, le simple fait de sourire et de vouloir être meilleur demain fait déjà la différence.

En comparaison avec ceux qui vivent dans la misère, qui ne peuvent se préoccuper que de leur survie quotidienne, nous, occidentaux, avons l’opportunité de nous occuper de notre vie spirituelle ; d’être plus conscient dans le monde où nous évoluons. Et ce que nous constatons dans le monde occidental va dans l’autre sens, toujours plus d’égoïsme et de matérialisme. Ne confondons plus plaisirs matériels et vrai bonheur.

Prendre le chemin de la réalisation

La vie est un flux, comme nous l'explique les orientaux. Nous avons tous conscience que nos vies ont un but, une raison qui souvent nous échappe. Mais la réponse demande une introspection de notre part et il n’est jamais trop tard pour prendre le chemin de la découverte de soi. Nous sommes tous sur le chemin de nos vies. On dit que nous vivons pour devenir ce que nous sommes, pour nous réaliser pleinement. Notre passage sur Terre est court et nous avons tous une raison pour laquelle nous sommes là. Un moyen de la découvrir est de se pencher sur ses valeurs de vie.

Chacun de nous à des valeurs personnelles qu'il faut reconnaître et cultiver. Nos vraies joies, nous les vivons auprès de nos proches, dans nos échanges avec eux, dans la relation de partage avec un partenaire de vie; ainsi que dans tout ce qui nous émeut ou nous motive. Autrement dit, tout ce qui se rapporte à nos valeurs de vie. Et nous pouvons aussi trouver un vrai bonheur à être avec nous-même, sans ressentir l'ennui ou l’absence, car nous aurons appris à trouver cette paix intérieure. Nous pouvons changer en faisant le bien autour de nous. « Quand nous laissons briller notre lumière, nous donnons incidemment aux autres la permission d’en faire autant. » - Nelson Mandela.

Je terminerai avec les réflexions profondes de Bokar Rimpoché : « Si vous avez éliminé les regrets inutiles et la peur de l’avenir, si vous ne décuplez pas la souffrance par l’idée que vous vous en faites, si les autres ne vous apparaissent plus comme autant d’ennemis potentiels, si vous n’attendez de vos dons que le bonheur de donner, et si la mort ne vous semble plus être une fin, alors restera devant vous la beauté du monde et de l’instant présent. » Il ne reste alors pas d’autre mode de vie quotidienne que la joie. 

 

Pour aller plus loin

Les lumières du bouddhisme : Méditer pour mieux vivre. Entretiens avec Bokar Rimpoché.

 

 

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25 septembre 2015

La beauté de la musique

"Ce qui fait la beauté de la musique, c'est le fait que la musique ne vous raconte pas une histoire, elle permet à l'autre de créer sa propre histoire et son propre film"

- Jean-Michel Jarre.

11 septembre 2015

La vie

"Il faut accepter d'abandonner la vie que nous avions prévue pour entrer dans la vie qui nous attend."

- Joseph Campbell, anthropologue et mythologue américain

7 septembre 2015

L'expérience humaine

"Nous ne sommes pas des êtres humains vivant une expérience spirituelle. Nous sommes des êtres spirituels vivant une expérience humaine."

- Pierre Teilhard de Chardin

6 septembre 2015

Les dogmatismes

Depuis de nombreuses années, notre société occidentale "moderne" dissocie le fait d'être scientifique, d'avoir un esprit rationnel et celui d'être religieux ou spirituel. Comme si c'était antinomique, comme s'il y avait une incompatibilité ou une opposition flagrante entre ces deux visions du monde. Mais les individus ne sont pas dupes. Au plus prodond d'eux-mêmes, ils se rendent compte qu'une vision scientiste du monde est insuffisante, qu'elle ne peut complètement expliquer la réalité. Et pourtant cette vision dépassée reste bien ancrée et il n'est pas rare de constater un dogmatisme s'exprimer à notre époque. Mais cela ne peut pas durer. D'un côté comme de l'autre, les dogmatismes scientifiques ou religieux seront remis en question. Nous aboutirons à une plus grande ouverture d'esprit qui associera à la science et à la technologie une dimension d'amour qui nous sera salutaire.

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6 septembre 2015

La religion

"Voici ma simple religion : pas besoin de temple, ni de philosophie compliquée. Le temple, c'est notre propre esprit, notre propre coeur. La philosophie, c'est la bonté."
- Dalaï-Lama.

5 septembre 2015

Le moment présent

"Profiter en tout temps du présent aussi gaiement que possible : voilà qui est sagesse vécue."

- Arthur Schopenhauer

4 septembre 2015

La sagesse amérindienne

"Ne faites pas de mal à votre voisin et ne le haïssez pas, car ce n'est pas à lui que vous faites du mal, mais à vous-même."

- Thomas Wildcat (Chat Sauvage), Alford, Shwanee

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